Ce pigeon (oisillon de 3 semaines certainement) a été recueilli en Avignon après être apparemment “tombé du nid”… Un de mes voisins (Mansour) me l’a confié ce matin car il prépare son déménagement. Lui, s’envole pour un autre habitat et il s’inquiète pour son petit protégé rescapé Avignonnais !

Le pigeon est un animal sauvage, qui vit en société : sa réintégration dans un groupe est souvent plus que difficile mais nous allons essayé. On va le garder encore une quinzaine de jours, en cage dans la maison et pas sous la clim (les oiseaux sont sensibles au courant d’air).

Alors Tryphon deviendra t-il PIGEON ou PIGEOFF ?

On va tous faire pour qu’il devienne un beau pigeon autonome en espérant qu’il réintègre un groupe de pigeon sauvage Rochefortais !!!… mais il faut commencer par le nourrir :

Plutôt que broyer des graines germées, je lui donnerais entière… (cela est conseillé, vu sur le net !!!). Je vais présenter à Tryphon, des graines et de l’eau… Dans sa caisse, je ne met pas de paille comme je l’aurais fait pour des poussins mais simplement du papier absorbant et une ou deux poignées de sable sur le dessus. Le sable peut être ingérer pour broyer les graines ensuite dans son jabot.

Vidéo le jour où Mansour m’a transmis Tryphon :

Lorsqu’il commencera à voler, je le mettrai avec les poussins au jardin du Loucascarelet. J’y ai vu une colonie de tourterelle et des pigeons qui aiment profiter des grains laissés par les poules. J’espère que Tryphon pourra un jour intégrer une colonie. Je sais que les chances sont faibles. Les chats du voisinage passant par le poulailler des poussins n’en ont jamais encore dévorer un seul… J’espère seulement qu’ils épargneront Tryphon également !

En souhaitant la bienvenue et une longue vie à TRYPHON le pigeon !

NB : Mise en garde de ma femme…. (et il faut toujours les écouter !!!). Le pigeon est vecteur de maladie… surtout par ses fientes. Dans la maison, c’est pas top… Dans la nature (heu… en ville), il se serait fait dévorer…

En effet : Lien des maladies transmissibles à l’homme (zoonose).

Directement, au poulailler, vu qu’il ne s’alimente pas seul… il risque de ne pas faire long feu. Je pourrais le gardé, le temps qu’il apprenne à manger seul et à voler, à la maison mais en dehors de l’habitat.

Le 24/07/2017 : Je viens de le trouver mort ce matin. Il avait une maladie respiratoire, la même me semble-t-il qui a tué mes 2 poussins le 25/04/2017 (voir article) : Difficulté respiratoire, arrêt de l’alimentation 2 jours avant. Son état s’est empiré la toute plus rapidement que pour les poussins. Les symptômes respiratoires étaient présents quand Mansour m’a confié le pigeon et ils se sont rapidement amplifiés. Je pense à une Laryngotrachéite… C’est certainement la raison pour laquelle la mère pigeon a éjecté son petit hors du nid…

Changement de litière du poulailler : Quelle importance ? Quelle fréquence ? Paille, foin, sciure, quelle est la meilleure litière ?

Quand procéder au changement de litière ?

• Chaque 2 mois pour les petits poulaillers achetés en animalerie,
• à la fin de l’hiver impérativement car les excréments ont tendance à humidifier la litière (c’est un facteur de prolifération bactérienne et de maladies en général),
• Bref, le plus souvent chaque 2 à 5 mois (cela dépend de l’entretien journalier…)
• procéder au moins un fois par an à une désinfection du poulailler (nous utilisons une solutions diluée, un badigeons d’huile de cade vrai. C’est un produit, efficace et naturel, qu’utilisent les professionnels dans les écuries).

L’importance du changement de litière :

• Éviter les maladies (respiratoires), pour les poules mais aussi pour soi lorsque l’on trifouille chaque jour dans la litière récolter les œufs et pour enlever les excréments…
• Pour avoir des œufs tout propre ! Pour éviter que les œufs soit souillés par les fientes (malgré la protection naturelle qu’est la coquille, il est prudent d’enlever les excréments du nid, des pondoirs, et du poulailler en général,

Quelle litière utiliser lors du changement de litière ?

• De la litière très sèche, (important)
• On peut utiliser de la paille, du foin, des copeaux de bois, du sable…
• 1cm de copeaux de bois  ou de sable sur toute la surface, puis 10 bons centimètres de foin, c’est le top !
• le foin se dégrade et produit de la poussière, possible source de maladies respiratoires. De plus le foin, c’est de la nourriture pour chevaux. Utiliser de préférence la paille, même si cela est moins pratique pour effectuer la corvée de nettoyage journalier des “turricules de poules” !!!
• Éviter les tontes de jardins au printemps et en été car elles ont un taux d’hygrométrie trop important. Même si on prends soin de bien les faire sécher au soleil, les tontes de jardins sont sources de contamination et prolifération bactérienne.
• Utiliser uniquement de la sciure ou du sable est pratique lors du nettoyage quotidien car les crottes sont asséchées et vite repérables mais cela n’est pas des plus hygiéniques. La sciure produit trop de poussières et les poules s’en foutent pleins les poumons.

Comment procéder au changement de litière du poulailler :

• Utiliser un masque de protection ! Des gants ! Une poubelle ou autres grands contenants,
• Utiliser votre paille usagée, en paillage si elle n’est pas trop souillée d’excréments. Les excréments se jettent au compost préférentiellement plutôt que d’être utilisés en amendement direct (risque de brûlures). La paille se dégrade difficilement si jetée au compost. Il est bon d’alterner la paille mis à composter avec les matières vertes, sèches et autres crottins mouillés…

Video en début de process :

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