On avait déjà trouvé une nécrose sur la charpentière la plus à gauche, en juillet 2017, elle avait été coupée ! Cette fois-ci c’est sur la charpentière la plus à droite du poirier Williams double-U !
On pensait que les craquelures observés sur l’écorce étaient dues à la canicule de 2017, mais c’est bel et bien un des symptômes du chancre et ce, dans un état avancé, lorsque l’on observe l’impact global sur la charpentière.
NB : Réflexion sur les facteurs probables ayant induit le développement de cette nécrose par le chancre européen :
L’ablation de la charpentière de gauche en 2016 n’a pas été suivi de cicatrisant….(par méconnaissance des risques et de la maladie),
la cicatrisation des plaies de taille suite à la taille 2017 n’a été faite (avec un pinceau de Lac Balsam) que sur les plus grosses coupes…
une pluie orageuse était survenue le jour suivant de la taille (taille trigemme tardive du 14/01/2018)…
pas de traitement à base de bouillie bordelaise lors de l’éclatement des bourgeons fruitiers…
un fruit nécrosé avait été trouvé et enlevé tardivement fin 2017
Avant / Après :
On a appris en créant cet article :
La porte d’entrée du chancre au niveau des coupes de taille en dehors du repos végétatif (taille en vert), (phénomène accru si pluie, vents, pas de cicatrisants… les jours suivants la taille),
l’utilisation de bouillie bordelaise lors de l’éclatement des bourgeons (fructification), réduit la pression d’infestation du chancre au niveau des micro-plaies lors du réveil végétatif,
arrachement du pétiole des feuilles sur la branche (micro-blessure, idem : bouillie bordelaise), lors des grands vents…
Nettoyer les outils de coupe avec de la javel (j’utilisais de l’alcool à 95°) ; info à vérifier…
Les maladies observées sur mes poiriers cette année 2017, sont relatées dans la vidéo suivante, présentant la rouille grillagée, la fumagine et le coup de chaleur de juin 2017.
Chaque année, durant l’été, des tâches oranges apparaissent sur les feuilles de mes poiriers. Ensuite, au revers de la feuille, des tumeurs véruqueuses se développent. Enfin, (mi-Aôut, fin d’été) des excroissances coniques sur les tumeurs libèrent des spores… Les poiriers ont chopé une maladie crytogamique : la rouille grillagée.
Je pensais initialement que cette maladie cryptogamique était d’autant plus virulente si on arrose trop son arbre. Du coup je n’ai presque pas arrosé les doubles-U. RÉSULTAT poiriers ont souffert d’un manque d’eau et j’ai retrouvé pas mal de feuilles sèches sur l’arbre.
Juin 2017 a été un mois record (record de chaleur)… De plus, les doubles-U, ont été plantés le long de la longrine du mur, côté “Allée de Provence”, par une entreprise paysagiste, mais les trous de plantation étaient bien trop petits : Les racines n’ont trouvé que peu de place. Ces deux facteurs, ont provoqués un coup de chaleur, surtout sur le poirier pourtant le plus à l’ombre du mûrier platane… (j’avais réduit une charpentière l’hiver dernier). La sècheresse apparente gagne (au 19/07/2017) la moitié de ce double-U mais également la charpentière du poirier double-U, de gauche.
Je pensais les feuilles malades mais je n’ai rien vu sur le Net, à par des clichés identiques parlant de coup de chaleur :
NB : la température a grimpé à 37,2 degrés lundi 12 juin, en Avignon, un record ! Alès, la ville la plus chaude de France, en juin 2017… et moi qui ait voulu pas arroser !!!
J’ai trouvé des vidéos complétant mes observations cette année :
Conseil pour limiter les maladies sur mes fruitiers pour mémoire :
L’an prochain, je vais redoubler d’effort sur les points suivants :
Automne, après la chute des feuilles : Ramasser les feuilles, nettoyer le pourtour de l’arbre (le sol clean !).
Anti maladie d’hiver (tuer les œufs d’insectes à base d’huile végétale (huile de lin) ou de chaux (blanc arboricole mais il est conseillé de ne pas l’utilisée tous les hivers).
Avant l’éclatement du bourgeon : bouillie bordelaise. Après fructification : pièges aux phéromones.
Bouillie bordelaise : Mode d’emploi, faire sa bouillie bordelaise soi-même :
Pourtant cette année, je m’étais donné du mal, mais il faut savoir que si on a des genévriers dans les environ (et c’est le cas pour moi avec la garrigue et les jardins de particuliers tout autour de chez moi… il y a d’ailleurs “l’allée des genévriers à Rochefort du Gard” pas loin du tout.
Pour une bonne récolte voilà le travail fait cette année (et l’hiver dernier) :
Piège phéromone (une seule pose (en Avril 2017), j’aurais renouvelé le piège (2 fois) car il ne dure que 4 à 5 semaines… s’eut été mieux !…. Pour l’instant (mi-juillet) je ne note pas de trous dans les fruits…. en espérant qu’un seul piège suffise….
Les feuilles malades avaient été ramassées… mais les genévriers environnant (vecteur primaire de la maladie) m’amèneront toujours la rouille grillagée…d’une année sur l’autre…
On résume les 3 facteurs pertubateurs d’une récolte réussie en 2017 :
Remarque : les pommiers ne sont pas attaqués par la rouille grillagée du poiriers. Ils peuvent choper la rouille grillagé également mais ce n’est pas le même champignon…
Le cognassier : Idem, il chope la rouille grillagée et comme le pommier, le champignon est spécifique. Par contre, contrairement aux poiriers, le cognassier présente la maladie sur les feuilles mais surtout sur les coings qui stoppent littéralement leurs croissances. Je n’ai à ce jour encore pas récolté de coing…
La taille en vert des fruitiers doubles U, gobelet, demi-tige a été faite mi juin. Mi Mai à début juin, c’eut été mieux ! La taille de forme en nov 2016 a produit ses effets. Il y a de nombreux fruits. Les fruits doivent être réduit en nombre. (cf image mise en avant de début décembre 2016)
Remarque pour mémoire :
Taille de forme et taille trigemme : fév/Mars.
Taille en vert : Mai/juin.
Le biseaux tranchant du sécateur côté tige restante, à un demi centimètre de l’œil.
Tailler les rameau à bois à 2 feuilles (dès qu’il y a 4 feuilles).
Pommier : 4/5 feuilles des bois de l’année. couper les gourmand au niveau des charpentière horizontale (ceux qui monte à pic). Couper 2/3 feuilles après une bourse portant des fruits.
Poirier : 6/7/8 feuilles (8 feuilles si rameau très vigoureux ; 6 feuilles si pas vigoureux)
Plus le segment de coupe est petit mieux c’est (maladie moindre, bourrelet cicatriciel se referme plus vite) c’est pour cela que la taille de forme est préférée en mars (au sortir de l’hiver qu’en entrée) ?….
Vidéo présentant le travail de taille en vert à faire. Noter un grand nombre de bois de l’année partant de la charpentière seront de nouveau coupés à trois feuilles en mars prochain. La taille en vert permet ici de concentrer la sève dans les rameaux portant les fruits.
Mes jeunes fruitiers vont réellement entrer en production cet année. Pour ne pas compromettre la véritable première récolte, j’utilise des pièges à phéromones. C’est d’une part pour mieux connaitre, et étudier les insectes et d’autre part pour limiter les accouplements des insectes et donc éviter que trop de larves ne soient déposés sur les feuilles et les fruits. Cela va dans le sens de la non utilisation des pesticides pour un jardinage au naturel !
Ver des prunes, mirabelles et quetsches : Carpocapse (Cydia funebrana),
Ver des pommes et des poires : Carpocapse (Cydia pomonella),
Ver des mouches de la cerise (Rhagoletis cerasi)
Il est bien indiqué sur le paquet “Afin que les mâles soient piégés, le piège ne doit pas être installé directement dans l’arbre à protéger mais à proximité ou dans un arbre voisin”
Durée de l’exhalation des phéromones : jusqu’à 6 semaines.
Positionner le piège à hauteur d’homme pour visuellement controler facilement le piègage.
Je conserve les pièges non utilisés, emballés dans du cellophane au réfrigérateur. Ainsi, ils conservent, au mieux, leur plein pouvoir… d’attraction sexuelle !!!
Nota bene : En fin de saison (juillet/août), les larves se réfugient dans les cavités du tronc pour hiverner. J’utilise alors un pinceau, à l’automne, et badigeonne les charpentières de chaux style “Blanc arboricole” (voir l’article à ce sujet).
Au 20/11/2014 : Traitement d’hiver des poiriers au blanc arboricole
2015 :
Au 06/06/2015 : Des tailles de forme chaque année, mais des tailles mal réalisées. Je me suis renseigné sur la taille tri-gemme, mais j’ai encore du mal à respecter une taille dans les règles de l’art ainsi que la saisonnalité pour réalisée celle-ci. Aujourd’hui le double-U est trop haut. Son tuteur originel a pourri à la base. J’ai acheté deux tuteur et les ai mis en place ce jour.
Au 25/07/2015 : De beaux fruits (+ de 60). Aucun n’est encore tombés…
2016 : 42 fruits. Tous piqués. La moitié de la récolte tombée au sol. 10 pots de confiture en mélange avec de la pomme golden. La branche charpentière la plus à droite a été coupée (nécrose). Pas de cicatrisant.
2017 : On a pas compté les fruits mais la taille de fructification a donné de nombreux fruits. Le 30/12/2017 : En essayant de fixer l’apex d’une charpentière sur la barre horizontale la plus haute, on a cassé un demi-mètre de tige. On a alors mis en pépinière des crossettes (5) dans un saut juste à côté de la serre “cuve de 100 litres sur ballot de paille” au jardin urbain. On a conscience que les boutures ne vont pas prendre car cette technique ne marche que sur le figuier et actinidia (Kiwi)… mais bon je teste pour me rendre compte par moi même. De plus sans chauffage ni hormone de croissance… je ne risque pas de voir apparaître des radicelle en mars/avril…
Au 14/01/2018 : Taille trigemme et conduite de l’apex des charpentières sur la structure palissée. Cicatrisation des plaies de taille et traitement hivernale à base d’huile végétale.
Le 02/05/2018 : Charpentière de droite coupée (chancre)
Poirier Duchesse d’Angoulême en Gobelet de deux ans. Récolte fin Septembre.
J’ai dupliqué cette image afin de pouvoir cliquer dessus et lire les indications de la fiche descriptive…
Acheter sous les conseil de Jean le Pépiniériste de Bota à l’époque le 15/01/2013, 17,97€, pendant mon année sabbatique.
Au 13/11/2014 :
Je me demande si l’arbre a plus les pollinisateurs qui lui faudrait dans son entourage ?
Selon la fiche descriptive : Il est pollinisée par :
Beurré d’Anjou,
Beurré clairgeau,
Doyenné d’Hiver,
Louise Bonne. Récolte fin Septembre.
Il semble qu’il n’a pas les pollinisateur qu’il lui faut…
Par contre sur deux sites webs distincts, j’apprends qu’il peut être pollinisé par “Louise Bonne” et “WILLIAMS” !. Il y en a un de “Williams'” juste à côté mais en 2013 comme en 2014, je n’a vu encore aucun fruits. L’arbre serait-il encore trop jeune pour produire des fruits ? Il a maintenant quatre ans…. J’apprends également que le poirier redoute les sols sableux, très argileux et calcaires. Il préfère une terre fraîche, profonde, perméable et riche. Il craint la sécheresse et les vents violents. Bref, j’ai tout faux…. Bon, j’attends encore un an, je vais essayé de faire une taille de forme, de mettre quelques tendeurs afin d’ouvrir le cœur de l’arbre au soleil. Si le milliards de fleurs ne donnent aucun fruit, je l’arrache et le donne à Pierrick et Hélène : Il se sentira bien mieux dans le Lot !!! Aller, encore une petite chance….
Photo avant la mise en place d’un nouveau bac à ses côtés.
06/06/2015 : Finalement, le poirier me donne des fruits. Merci William ! Il lui en a fallu du temps…. Je décide alors de le protéger des vents violents en lui offrant un tuteur.
Au 25/07/2015 : Les 12 premiers fruits depuis l’achat (15/01/2013) !
Le 26/10/2015 : Les branches du poiriers sont orientés par des tendeurs au sol. Au dessus du crottin, 10cm de BRF est déposé.
2016 : Le 24/08/2016 : 11 énormes fruits encore en attente de récolte alors que les poires Williams ont toutes été récoltées… !
Au 09/12/2016 : Le poirier Duchesse d’Angoulème est de nouveau palissé. Les charpentières sont maintenues par des liens moins “blessants” que les anciennes attaches en fil métallique. Une bobine de 1kg de fil plastique creux “SODIPA”, 10€, nous a permis de lier l’ensemble de nos fruitiers…
Au 15/03/2017 : 15 jours d’avance par rapport à l’année dernière ?
La récolte 2017 a été très abondante : de beaux et gros fruits qui se tiennent dans le temps (jusqu’en novembre), fermes et délicieux. Merde, j’ai pas pris de photos !!!
Au 14/01/2018 : Taille, cicatrisation des plaies et pulvérisation d’huile végétale (traitement d’hiver). La taille trigemme et alternée avec la taille de fructification (au 6/7/8ième rang sur les secondaires). Il ya beaucoup de bourses sur ce poirier (c’est les vestiges de l’énorme production de la saison 2017). J’ai réduit les secondaires et 1/3 des bourses ont été malheureusement coupées. Le but étant de rapprocher les fruits des branches secondaires sur la charpentière (à voir en 2019).
Poirier Delbard d’automne Double U : Achat le 28/09/2011
Fruit très fermes. Poire à couteau, se conserve deux mois après récolte.
Au 14/01/2018 : Taille trigemme et conduite de l’apex des charpentières sur la structure palissée. Cicatrisation des plaies de taille et traitement hivernale à base d’huile végétale.