Archives de catégorie : Cucurbitacées (Cucumis, Cucurbita et Citrulus)

La famille des cucurbitacées englobent 3 genres : les Melons, Cornichons, Concombres (Cucumis) ; les courges et courgettes (Cucurbita) ; et les pastèques et coloquinte vraie (Citrullus)

Gateau Cheveu d’ange – courge de siam

C’est en discutant autour des 13 desserts (cf fêtes de Noël) et de l’utilisation de la courge longue de Nîce qu’une dame, rencontrée au marché, au stant de confiture de l’associaiton la JARRE Écociotyenne, nous a parlé du gâteau cheveux d’ange !

Originaire de la région de Valencia, ce gâteau semblait être une madelaine de Proust pour elle.

J’en prends note dans cet article car débordé en ce moment j’en laisserais une trace pour développer plus tard.

L’idée :

  • Proposer une recette de ce gateau “cheveu d’ange”,
  • Se renseigner sur le confiture de moniato (à la patate douce),,,tiens ça me rapelle les States !
  • Demander à Jean-Marie de nous cultiver quelques coiurges longues de Nice mais aussi des courges de Siam (qui peuvent se palisser d’ailleurs)…

Tous cela pour fin d’année 2022 !

A voir.

Courge plantée directement dans un composteur : ça marche au top !

Avec les années de pratique au jardin au naturel, on comprend vite que la culture des cucurbitacées nécessite de savoir bien nourrir son sol… sinon peu de résultat.

Cette année, nous avons essayé, au jardin Urbain du Pébrier, avec l’association La JARRE Écocitoyenne de faire pousser une courge offerte par Benoit de la jardinerie préférée des Français (botanic®) : Le TEST a été super concluant !

En 3 mois (du 14 avril 2021 au 14 juillet 2021, nous avons obtenue 2 couges de 3Kg environ chacune !

Courge plantée directement dans composteur - jardin urbain du Pébrier- association la JARRE pour botanic®
Courge plantée directement dans composteur – jardin urbain du Pébrier- association la JARRE pour botanic®

Sur l’image on voit que la seconde courge a investie le grillage de clôture ! N.B : Le niveau du composteur a également baissé de près de 20cm. Le compost a l’intérieur été déjà mature pour faire cette expérience : Le risque de transplanter un godet de courge dans un compost encore en pleine maturation est de voir les racines bruler !!! Mieux vaut donc attendre quelques semaines si ce dernier est encore chaud…

Test concluant… et nous sommes également content de la qualité des godets issus de la gamme potagère “Les Originales” de chez botanic® (voir l’article sur le sujet)

botanic®_originales_courge_aubergine_poivron

Cucurbitacées : Récolte 2020 au jardin de DZprod

Je me suis cassé la citrouille pour avoir de belles courges mais cet été 2020 entre sècheresse et manque de pollinisateur, la récolte a a été relative… Même si quantitativement, ce n’est pas ça… je suis fier de ma récolte !

cucurbitacee dzprod Jardin septembre 2020.jpg
cucurbitacée dzprod Jardin septembre 2020.jpg

Ichiki kuri, potimarron, courge butternut, citrouille et courge longue de Nice… avec la sècheresse de cet été 2020 la récolte est relative… mais elle fait cependant plaisir : à l’œil, ça le fait non ?

Construire Bac de culture solide sans palettes mais 100% récup

Le but était de ré-employer des panneaux de bois de récup mais aussi d’offrir un socle de culture pour des cuves de 1000l fissurées (tonnes à eau devenues hors-services) en les ré-employant également en cloche de forçage : La cage métallique servira de
structure pour la culture verticale de plantes potagères grimpantes
(cornichons, potimarrons, haricots grimpants… et la fameuse Milpa !

On retient l’intérêt de construire des bacs de culture avec
des panneaux 3 couches (3 couches de bois massif collées et
tournées à 90°, ce qui permet d’obtenir un effet de blocage sans déformation des panneaux dans le futur !)

Dans cette vidéo, on explique commence on a fait pour construire ce solide bac de culture avec uniquement que du matos de récupération : planches, équerres métalliques, vis, montant de maintien… et même le terreau est “home-made” ou issus de don de notre jardinerie au local !

L’intérieur du bac est composé :

  • d’un lit de bois en putréfaction (récup d’un voisin qui avait depuis 10 ans un tas de bûches non couvert et qui n’utilise plus sa cheminée) : merci Monsieur Lambotte !
  • de terreau, terre et compost “maison”, issus de nos composteurs,
  • de terreau et terre de plantation issu d’un don de botanic®, la jardinerie la plus proche du jardin urbain !!!
  • un voile de géotextile qui protège le pourtour du bac (c’est le seul investissement : coût 4€ pour ce bac.

D’après une idée originale et une réalisation
de David Zicola (DavidZ de DZprod Jardin) pour l’association
la J.A.R.R.E Écocitoyenne de Rochefort du Gard.
www.lajarre.fr
association@lajarre.fr

13 desserts – courge longue de nice – Tarte sucrée géniale !

En plus de produire de superbe courge un peu courbée (“violons de Nice”), la culture de cette variété de courge permet une conservation longue. Pour mon premier essai, nous avons obtenu avec Antoine, une belle courge de près de 4kg (Jardin partagé du LouCascarelet, Bande A, Les trois sœurs).

Ne sachant rien de cette courge lors du semis, j’en ai récolté une jeune de 30cm… elle était succulente, la peau fine pouvant se consommer aisément.

Sur le sachet de graine, on pouvait lire : Peu se consommer jeune comme une courgette ou on peut la laisser pousser… elle peut faire alors jusqu’à 1 mètre de long… et une dizaine de Kilos !!! J’en ai donc laisser pousser une. La peau devient épaisse et du vert passe à une belle couleur brune. Je l’ai gardée sur le buffet un bon trimestre… elle n’a pas bougée.

Par hasard, j’apprends en regardant un reportage (ci-dessous), que la courge longue de Nice entre dans la préparation des 13 desserts de Noël, en remplacement de la pompe à huile, la pogne ou les bugnes : c’est une spécialité de la région de Grasse. (voir l’article à ce sujet)

J’essaie alors ma recette que j’adapte à souhait : La pulpe obtenue par pressage dans un tamis avec une maryse, n’a donné que peu de volume…. juste de quoi préparer l’équivalent de 2 appareils à tarte.

J’ai choisi de mixer un appareil Amandine (beurre-sucre-poudre d’amande) à cette pulpe en délayant une brique de 200ml de crème épaisse 30%.

Super résultat… d’où l’idée :
1) Produire cette courge au jardin communautaire des Amariniers…
2) Présenter cette recette lors du marché de Noël 2019 au stand de l’association la JARRE Écocitoyenne dont je suis le confiturier attitré !

Idée pour Octobre/Novembre et décembre 2019 : (à préparer pour le marché de noël)

http://www.recettesdecuisinedumonde.com/tourte-sucree-a-la-courge/

Amélioer la recette avec un mélange de la chair de cette courge + appareil amandine !
(recette de la jarre !)

Vive l’automne et les cucurbitacées !

Un article pour garder en mémoire la réussite des cultures de cucurbitacées de cette saison 2018 :

  • Potimarron ICHIKI KURI, (bande C, jardin du Loucascarelet)
  • Mini courge “Jack be little”, (bac Edika portail, jardin de DZprod),
  • Potiron Atlantic GIANT, (jardin urbain du Pébrier),
  • Courge longue de Nice, de la MILPA (bande A, jardin du Loucascarelet),
  • Courgettes de toutes nominations (maraîchère, ronde, italienne, etc…)

La grosse découverte : le potimarron ICHIKI KURI ! Il est productif et a un petit goût de châtaigne. Avec le premier de ses 9 fruits j’en ai fait un velouté étonnant. (2/3 de potimarron, 1/3 pomme de terre, une brique de crême de coco : voir le détail de la recette du velouté de potimarron à la crème de coco).

Cliquer sur l’image de la galerie pour découvrir les plus surprenante de mes découvertes de cucurbitacées cette année 2018 :

Afin d’éviter l’hybridation des cucurbitacées entre elles, j’ai procédé à une fécondation manuelle dans le but de produire des semences Bio !!! Le but : avoir des graines à proposer aux membres de l’association la JARRE Écocitoyenne pour le jardin communautaire de 5000m² qui va s’ouvrir, un 500m du centre du Village de Rochefort du Gard.

Que faire si on a trop de courgette ?

Le jardin devient de plus en plus grand, les surplus de production sont généralement donnés aux voisins et amis. Si on a le temps on fait ses propres conserves, on congèle ou on prépare de succulente lactofermentations (le top à faire).

Concernant les courgettes, c’est délicat. La forte teneur en eau rend la congélation/décongélation pas terrible : mieux vaut les cuisiner… et congeler ensuite.

En conserve (bocaux + bouilloire), il faut oublier… elles deviennent toute flagada et prennent un aspect peu ragoutant. De plus on perd toutes les vitamines et la plupart des minéraux…

On peut rapper les courgettes et préparer des lactofermentions mais la consistance est pour moi peu appétante… cependant cela reste une bonne solution (rapide et zéro carbone dépensé) si on veut garder de quoi préparer des soupes froides dans le futur (ou soupe chaude mais on va perdre alors une partie des bénéfices vitaminiques).

Le mieux est de les cuisiner :

Ustensiles et ingrédients pour un velouté de courgette
Ustensiles et ingrédients pour un velouté de courgette

Flan de courgette et tartare de tomate - DZprod Jardin - 29 juillet 2015
Flan de courgette et tartare de tomate – DZprod Jardin – 29 juillet 2015

  • Stuffing de fleur de courgette

Fleur de courgette façon cervelle de canut

  • En Ratatouille (avec des aubergines, tomate, poivrons, un oignon, etc…)
  • Rappée ou en tronçons, en salades mixtes… c’est encore le mieux !

Velouté de courgette recette dzprod
Velouté de courgette recette dzprod

Sélection de semence pour MILPA

C’est qui MILPA ? Heu, c’est pas qui mais quoi : une association de 3 plantes :  maïs, le haricot et les courges. L’intérêt : ce sont des plantes compagnes.

Détail sur le net : Milpa et les 3 soeurs sur Wikipédia,

NB : D’un point de vue diététique, les trois sœurs constituent un régime équilibré, les haricots apportant les deux seuls acides aminés essentiels qui ne soient pas présents dans le maïs : la lysine et le tryptophane.

Retinir : il faut semer le maïs d’abord, puis les haricots et les courges ensuite en même temps. Le maïs servant de tuteur aux haricots…

Ma sélection pour un premier essai :

  • Maïs RUSLER sucré : Très appréciés en Amerique du Nord, ces épis se consomment rapidement après récolte mais peuvent être congelés après blanchiment. (1 plant tous les 10cm, ligne de 30cm. Semis Avril/Mai pour récolte en Août et septembre).

Maïs sucré Rustler - 50 graines - 9euro49 - Vilmorin
Maïs sucré Rustler – 50 graines – 9euro49 – Vilmorin

Potiron ATLANTIC Giant : peut atteindre les 200kg si on ne laisse qu’un fruit par pieds ! Chair orange de bonne qualité gustative. Pour avoir de gros potiron : recouvrir par endroit la tige de terre, pour permettre de nouvelles racines. Semis dans de peitis trous peu profond, en godet de 2 graines pour ne garder qu’un seul plant. 1m de distance sur des lignes de 1m50. Semis : Mars/Avril/Mai pour récolte de Septembre à Décembre.

Potiron Atlantic Giant - 200kg par fruit - vilmorin
Potiron Atlantic Giant – 200kg par fruit – vilmorin

Haricot violet sans fil MELISSA grimpant 3m 40kg 9-90euros Vilmorin
Haricot violet sans fil MELISSA grimpant 3m 40kg 9-90euros Vilmorin

Mes premiers essais :

 

 

Comment obtenir un gros potiron ?

Cette année, je me lance dans la culture d’un potiron en espérant en obtenir un d’un bon calibre. Parmi toutes les cucurbitacées, il faut choisir celles qui s’y prêtent : j’ai choisi des semences de potiron “Altantic Giant”

Potiron Atlantic Giant - 200kg par fruit - vilmorin
Potiron Atlantic Giant – 200kg par fruit – vilmorin

Nous sommes mi-mai, dans le sud de la France, je vais semer directement en pleine terre, dans un sol préalablement enrichi en compost mûr.

J’ai choisi de faire mon essai, à la vue de tous, dans le jardin aromatique de quartier “allé du Pébrier”, dans un carré potager “en ballot de paille”. Je vais forcer mon plant sous cuve plastique de 1000 litres ré-employée en serre ! Par contre, je ne vais pas utiliser l’armature métallique comme support de mon potiron.

Une cuve de 1000 litres HS ré-employée en structure et serre pour cucurbitacées !
Une cuve de 1000 litres HS ré-employée en structure et serre pour cucurbitacées !

Je vais semer tout autour du plant de potiron du maïs (maïs sucré Rustler) car ils s’assurent mutuellement une production supérieure à la moyenne.

Maïs sucré Rustler - 50 graines - 9euro49 - Vilmorin
Maïs sucré Rustler – 50 graines – 9euro49 – Vilmorin

Il faut taillez en début de végétation lorsque la plante à 4 ou 5 feuilles (en pinçant au-dessus de la 2e feuille), puis à 2 feuilles au-dessus de l’unique fruit que je vais laisser.

NB : Pour avoir un potiron énorme, je ne vais laisser qu’un seul fruit (c’est le secret pour un ÉNORME fruit !)

Astuce : Recouvrir de terre + mulch une partie de la tige. De nouvelles racines, à ce niveau iront nourrir le fruit !!!

NB : Pour éviter que le fruit ne pourrisse, il faudra le protéger du sol par une planchette.

IMPORTANT : (cf copier/coller depuis la page Ooreka)

1) Le potiron peut être affecté par l’oïdium : des taches poudreuses blanches envahissent les feuilles qui brunissent et meurent.

  • En prévention, pulvérisez de lait dilué à 20 % ou utilisez des poudrages foliaires à base de dolomie (CaMg(CO3)2).
  • En traitement, supprimez les feuilles trop attaquées et poudrez avec un mélange de 50 % fleur de soufre et 50 % dolomie.

2) Limaces et escargots adorent dévorer les jeunes plants.

  • En prévention, installez des barrières de coquilles d’œufs écrasées par exemple (ou de la terre de diatomée),
  • En traitement, épandez du ferramol (en dernier recours).

Le 16/05/2018 : semis au jardin du loucascarelet dans le caisson F de graine de potiron géant et de maïs ; semis dans la structure sur ballot de paille au jardin urbain du Pébrier

 

Potimarron Uchiki Kuri

Du genre des cucurbitas (famille des cucurbitacées), ce potiron prend place dans la bande C au jardin du Loucascarelet. Le but produire des graines et utiliser un espace de culture très travaillé cet hiver et ce printemps (amendement important : apport de compost, de feuilles mortes, de plaquettes forestières). Ce potimarron devrait se sentir super bien.

Potimarron Uchiki Kuri - botanic® - dzprod Jardin
Potimarron Uchiki Kuri – botanic® – dzprod Jardin

Description : Variété à la saveur de châtaigne. Se consomme en gratin, potages. Récolte de juillet à Octobre.

Plantation : Planter dans un sol ameubli, préalablement enrichi de fumier composté, tous les 80cm. Arroser abondamment à la plantation. Pailler le sol pour limiter l’arrosage et le désherbage.

Entretien : Arroser en été afin que la terre ne se dessèche pas complétement. Apporter de l’engrais organique en cours d’été (sur sol humide).

Septembre 2018 : Super réussite ! On récolte 8 à 9 potimarrons de 1.2 à 1.8kg. On estime a une production de 10kg/pied dans une terre bien amendée. On a pas été obligé de tailler pour conduire le plant et accentuer la taille des fruits (pas besoin de “moucher” le plant) mais on a fait une fécondation manuelle, les matin dès qu’on a pu (voir l’article sur la pollinisation manuelle) : Cela permet d’obtenir des graines au plus proche des caratéristiques du plant d’origine… car comme toutes les cucurbitacées, elles ont tendence à s’hybrider entre elles. Comme nous avions planté des courges longues de Nice, des courgettes et un potiron giant et que nous avions le projet de produire des graines Bio, on a pris grand soin de procéder à cette fécondation manuelle.

4.5€/15 graines Bio (ferme Sainte Marthe), soit 30 cents la graine.

Semis : en avril, en godets dans un endroit clair (température 12°C minimum, les graines ont besoin de chaleur pour germer), posez les graines sur la tranche.

Éviter de faire voisiner avec les pommes de terre. Par contre, il appréciera la proximité du haricot et du chou. Idée : Utiliser cette variété pour créer une MILPA

Une super découverte que cette variété. En terme gustatif et productif : rien à dire, c’est le top… Il faudrait essayer de faire de la confiture à partir de cette variété…

Par contre, le potimarron Ichiki Kuri est super traçant 6 à 8m !

Idée recette “DZprod Jardin” de DavidZ : le velouté de potimarron UCHIKI KURI à la crème de coco !