Archives de catégorie : Ecophyto2018_pesticides

Conseils pour un jardinage sans pesticides.

CAPL de Remoulins vend du phosphate d’ammonium pour du phosphate diammonique !

Cet article relate mon expérience à la coopérative agricole de Remoulins (La C.A.P.L).

Début avril, je me renseigne sur ce produit à mettre dans des bouteilles pour faire une lutte alternative concernant la mouche de l’olive : Le phosphate diammonium.

Il n’y en avait pas au magasin. “trop tôt dans l’année”, me dit-on… alors que ce produit peut également être utile pour observer la pression de la mouche de la cerise, dès fin mars (en ce qui concerne le cerisier bigarreau burlat). Bref, commercial, on prend mes coordonnées pour m’avertir de l’arrivé de ce produit mis en commande.

Le 15/04/2021 : Le produit est arrivé. Le lendemain, je me présente à la coopérative, paye sur facture du phosphate diammonique… mais sort de la boutique avec un sac de phosphate d’ammonium. C’est en rentrant dans mon véhicule que je tique… et retourne au magasin.

Sur le sac de 5kg (et non un seau de 5kg comme convenu par téléphone lors de la précommande) on peut lire “Nutriment de fermentation alcoolique”. Je me renseigne sur mon smartphone et effectivement le phosphate d’ammonium sert lors de la fabrication du vin depuis le moût de raisin : Rien à voir avec l’emploi d’attractif alimentaire pour la “Bactocera olea” (mouche de l’olive, ou la “Rhagoletis cerasi” (mouche de la cerise)…

Je sorts de ma voiture et retourne à la boutique. Celui qui prend la casquette du plus chevronné des vendeurs me rassure que ce produit marche tout autant et qu’il faut l’utiliser à raison de 40g/l. Ma licence de chimie ma fois bien derrière moi, je tique… et redemande à être rassurer. Je repars cependant septique.

De retour à la maison je fais une recherche sur le net. Je découvre que ces deux produits n’ont pas la même fonction : L’un est utilisé en œnologie (le Phosphate d’ammonium) et l’autre en lutte biologique (le phosphate diammonique). Pourtant sur la FACTURE c’est le produit réclamé, mais le sac n’est pas le produit indique sur la facture. On m’a assuré que cela fera l’affaire. Or, après de plus amples recherche, le produit d’œnologie est peu miscible dans l’eau. Le produit de lutte biologique, lui l’est beaucoup plus… et c’est ce que l’on espère de ce produit.

Par téléphone, je rappelle alors la C.A.P.L de Remoulins, juste après que je me rende compte que s’il faut chauffé le phosphate d’ammonium pour le dissoudre dans l’eau, je n’ai nullement envie de m’intoxiquer par l’ammoniaque libéré par le chauffage. En effet l’ammoniaque par inhalation est TRÈS TOXIQUE, peut causer la mort. Peut causer une grave irritation du nez et de la gorge. Peut causer une accumulation potentiellement mortelle de liquide dans les poumons (œdème pulmonaire). N.B : De plus c’est la partie ammoniaquée du composant qui sert d’attractif… or si on le libère dans l’air c’est autant efficacité en moins lors de son utilisation sur l’arbre !!!

Lien fiche produit du sac acheté : Le phosphate d’ammonium de chez Lamothe-Abiet (Noté que la Formulation est confusionnelle, tel le fabricant : 05 57 77 92 92 et comparé avec le nom UICPA vu sur wikipédia)

Autre lien : Lutte avec kaolin (Argile) : Vidéo Ici

Test Engrais vert d’hiver !

Un engrais vert d’hiver est super intéressant pour de multiple raison :

  • Aggrader le sol,
  • Ne pas laisser le sol à nu,
  • Préparer une terre grumeleuse propice à la mise en place de plante potagère en godet

La vidéo présente un mélange 20% VESCE, 20% Luzerne, 30% Phacélie et 30% de Trèfle Blanc de la MDD botanic®.

Super vidéo !

Résultat du TEST : 90% de phacélie et presque rien d’autre ?

C’est le troisième article de ce type…

En 2018, j’avais essayé un mono engrais vert de VESCE… le déracinement avait été laborieux !

Voir l’article sur le sujet, voir la vidéo dédiée (17150 vues de mars 2018 au 05/02/2021)

Pour cet essai j’avais acheté une petite boîte de VESCE commune et créer un article dédié :

Broyeuse sur tracteur et premier essai GoPro 4K

Vidéo concernant une solution de broyage et nettoyage des abords du collège Claudie Hagnere à Rochefort du Gard.

C’est une société extérieure aux services communaux qui, je pense c’est occupé de cela.

La broyeuse se charge de réduire en copeaux les branches issus de l’élagage des cades et autres arbustes que l’équipe d’élagueur laisse au sol.

Les niches écologiques de petits animaux (rongeurs, hérissons, etc..) et de nombreux insectes sont certes réduits à néant, mais le risque incendie prévaut !

Cette vidéo est surtout un prétexte à un premier essai de ma GoPro offert par ma femme. Prise de vue : la GoPro est maintenue par une embase fixée à des bandeau élastique portés sur le buste. La stabilisation est plus que moyenne et le réglage de la prise de vue est trop en plongée sans pouvoir faire mieux…

La vidéo “row”, brute en 4K produit un fichier super volumineux… Il me faudrait changer de PC avec plus de RAM (4 DDR) c’est déjà limite pour faire tourner Windows. Sur le Mac idem et de plus la carte graphique est encore moins bonne : la lecture de la vidéo ROW est saccadée. On ne peut donc pas la lire… La connexion de l’appareil sur l’USB semble se déconnecter intempestivement également… C’est vraiment chronophage et pas pratique… Il faut que j’investisse dans du bon matos…

Astuce pour optimiser un disque à phéromone

On peut optimiser l’achat de piège jaune (avec ou sans capsule ou disque aux phéromones) en les nettoyant et en les engluant de nouveau avec la bombe “Glu arboricole” de chez Algoflash Naturasol®.

En plus d’être utilisée pour ré-engluer les pièges à bande de glu, la glu en bombe a un usage dérivé en redonnant une deuxième vie les disques à phéromone.

En effet, le disque à tendance à être souillé très vite car l’effet attractif du jaune attire tous les insectes !!!

Avec un peu de patience on peut alors :

  • détacher les disques présents sur les cerisiers,
  • les déposer sur un film plastique étirables,
  • avec un cutter, on gratte alors la surface afin de se débarrasser des insectes piégés et des saletés (feuilles, pétales, cépales…),
  • on repositionne le piège dans l’arbre…
  • on applique un coup de bombe pour redonner du collant au piège.

Et voilà ! On accroit l’efficacité du piège, tout en réalisant des économies substantielles !!!

Lire et like :

Un nouveau test cette année 2018 après ceux fait l’année dernière (Voir les 2 Articles : Test des pièges à phéromones Algoflash Naturasol®Résultat du test du piège aux phéromones sur le carpocapse mouche de la cerise ; ).

Détection d’un chancre sur poirier

On avait déjà trouvé une nécrose sur la charpentière la plus à gauche, en juillet 2017, elle avait été coupée ! Cette fois-ci c’est sur la charpentière la plus à droite du poirier Williams double-U !

Chancre - Nécrose sur charpentière de poirier -dzprod Jardin 02-05-2018
Chancre – Nécrose sur charpentière de poirier -dzprod Jardin 02-05-2018

 

Voir l’article sur le suivi de cet arbre : poirier williams double-U (achat 79€, le 28/11/2011)

bois morts - poirier williams - dzprod jardin - 02-05-2018
bois morts – poirier williams – dzprod jardin – 02-05-2018

On pensait que les craquelures observés sur l’écorce étaient dues à la canicule de 2017, mais c’est bel et bien un des symptômes du chancre et ce, dans un état avancé, lorsque l’on observe l’impact global sur la charpentière.

bois morts sur charpentière poire williams - dzprod jardin - 02-05-2018
bois morts sur charpentière poire williams – dzprod jardin – 02-05-2018

Voir le PDF : les maladies à chancres, Agrinet Tunisie

Chancre observé en coupe transversale
Chancre observé en coupe transversale

NB : Réflexion sur les facteurs probables ayant induit le développement de cette nécrose par le chancre européen :

  • L’ablation de la charpentière de gauche en 2016 n’a pas été suivi de cicatrisant….(par méconnaissance des risques et de la maladie),
  • la cicatrisation des plaies de taille suite à la taille 2017 n’a été faite (avec un pinceau de Lac Balsam) que sur les plus grosses coupes…
  • une pluie orageuse était survenue le jour suivant de la taille (taille trigemme tardive du 14/01/2018)…
  • pas de traitement à base de bouillie bordelaise lors de l’éclatement des bourgeons fruitiers…
  • un fruit nécrosé avait été trouvé et enlevé tardivement fin 2017

Avant / Après :

On a appris en créant cet article :

chancre sur poirirer - entrée probable - dzprod Jardin - 02-05-2018
chancre sur poirirer – entrée probable – dzprod Jardin – 02-05-2018

  • La porte d’entrée du chancre au niveau des coupes de taille en dehors du repos végétatif (taille en vert), (phénomène accru si pluie, vents, pas de cicatrisants… les jours suivants la taille),
  • l’utilisation de bouillie bordelaise lors de l’éclatement des bourgeons (fructification), réduit la pression d’infestation du chancre au niveau des micro-plaies lors du réveil végétatif,
  • arrachement du pétiole des feuilles sur la branche (micro-blessure, idem : bouillie bordelaise), lors des grands vents…
  • Nettoyer les outils de coupe avec de la javel (j’utilisais de l’alcool à 95°) ; info à vérifier…

Fonte des semis

La fonte des semis est une maladie cryptogamique (3 types de champignons  : Fusarium, Phytophthora, Botrytis) qui “coupent” les jeunes plantules à la base (au niveau du collet). Une semaine ou deux après le semis et la levée, la plante présente un amincissement tubulaire. Un noircissement de la tige est ensuite observable, puis la tige est littéralement rongée : la plante se couche, puis meurt.

Cas d’observation :

  • L’année dernière dans le grand rectangle sur des lignes entières de semis d’ haricots (le paillis en décomposition et un trop gros arrosage ont certainement permis aux champignons qui se nourrissent de matières en décomposition et se propager. La propagation est aussi faciliter par l’excès d’arrosage et des températures froides de début de saison),
  • cette année sur les plants de chou kale achetés en jardinerie !

Chou Kale lot de 3 botanic® - 08-03-2018
Chou Kale lot de 3 botanic® – 08-03-2018

motte présentant la maladie de la fonte des semis - DZprod Jardin
motte présentant la maladie de la fonte des semis – DZprod Jardin

Conseil pour la production de semis home made :

  • Attendre un peu et ne pas les faire trop tôt (les températures trop froides (t°<10°c) fragilisent les plantules qui sont alors sujettes à l’attaque cryptogamique),
  • saupoudrage de cendre (assèchement des champignons), arrosage à base de purins de prèle, décoction d’ail, purins d’ortie (action fongicide),
  • aérer les tunnels de forçage ou les cloches, contenant les godets (évitant l’humidité propice au développement cryptogamique),
  • Ne pas semer trop dru dans les terrines (ou passer des terrines en godets sans trop attendre que la plantule manque de place),
  • une fois en place dans le potager, ne pas trop arroser : on évitera que la plante produise un système racinaire en surface (elle ira chercher l’eau en profondeur et sera plus autonome). Faire de bon arrosage mais arroser moins fréquemment ?
  • ne pas utiliser les terreaux de semis contaminés, ayant déjà servi l’année passée,
  • nettoyer les godets ré-utilisés en les passant dans une solution à base d’eau de javel (et en ce qui me concerne : nettoyer les serres “calipso” et notamment le bac de récupération d’eau (en vidant l’eau stagnante))…

NB : Plus une graine prend de temps pour la levée, plus est est sujette à la fonte des semis… Plus le semis est dru, plus la contamination sera facilité.

Ainsi, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Ainsi, il faut avoir la malice, la place, l’énergie et le temps pour réaliser vos semis :

  • à 2 périodes différentes (fin mars, puis mi-Avril ou début mai),
  • à 2 endroits différents, en évitant le détrempage des semis par excès d’eau…

Enfin sachez que des actions préventives (saupoudrage de cendre de cheminée passée au tamis, arrosage avec des solutions de purins (prèle, ortie…) sont seules efficaces et que des actions curatives (une fois la maladie déclarée) n’est malheureusement pas possible : le mal est fait !

Traitement d’hiver des arbres fruitiers : pourquoi ?

Cet article explique l’intérêt d’un traitement à base d’huile insecticide plus ou moins naturelle (comparatif entre une huile végétale “fertiligène”, une huile minérale “Algoflash” (dans le but de réduire la pression des ravageurs latents (sous forme larvaire) pour les fruitiers dans les jardins de particuliers, effet insecticide) et un traitement à base de bouillie Bordelaise (sulfate de cuivre et sulfate de fer), (dans le but de réduire la pression des champignons pathogènes, effet fongicide).

On achète et  utilise (par pulvérisation) l’huile minérale dans l’espoir d’une belle production. Mais est-ce judicieux ? L’impact (faune/flore/utilisateur) est-elle à considérer ? Qu’elle est le bénéfice-risque. Faut-il concevoir que le laisser faire (Masanohu Fukuoka), favorisant la bio-diversité et l’attente d’une réponse à la pression ravageur par la nature elle-même et les auxiliaires, va être la “panacée” évidente  contemporaine.

En lisant bien les étiquettes et en prenant le temps de l’investigation, je me rends compte que rien n’est évident…

Traitement hiver fruitier - Algoflash Naturasol - DZprod Jardin
Traitement hiver fruitier – Algoflash Naturasol – DZprod Jardin

Premier abord, le packaging (clic sur l’image pour l’agrandir) donne le gage d’un produit “AB”. Pour grand nombre de néophyte “AB” c’est BIO cool !

Il est vrai qu’en une ou deux décennies, les exigences européennes en terme de production en “AB” et utilisation des produits phytopharmaceutiques, ont poussé les industriels à revoir leur packaging :

Un bon point pour Algoflash : Un mode d’emploi et une page pleine concernant les précautions d’emploi sont visibles (quoique cachés, au verso de l’autocollant détachable) au dos de l’emballage. Certes , la multiplicité des précautions d’emploi fait réfléchir sur la nécessité de l’utilisation du produit mais aussi relativiser sur le bénéfice de produire ses propres fruits, même avec un rendement médiocre.

On rappelle simplement que l’essentielle des vitamines sont présentes dans la peau des fruits. L’utilisation d’une huile insecticide pendant la période de fructification et tant que les fruits sont sur l’arbre n’est pas judicieux ! Il est alors recommandé d'”éplucher vos fruits”… une aberration !

Mon conseil : Multiplier la diversité dans votre jardin. Poser des hôtels à insectes. Traiter le moins possible. Cette préservation va assurer la réponse des coccinelles et autres auxiliaires lorsque nécessaire. Ramasser les feuilles des fruitiers évitera la propagation fongique d’une année sur l’autre. Vérifier le tuteurage et l’état général de vos arbres… Enlever les bois morts, cicatriser les plaies naturelles ou de taille. Poser des bandes de glu, des pièges à phéromones… de chez Algoflash NATURASOL, mais traiter le moins possible…

ATTENTION : Ses huiles sont des INSECTICIDES ! La nature des insecticides chimiques de synthèse, n’est pas détaillée mais bien réelle :

  • évidente chez Algoflash mais floutée : 817 g/l d’huile de vaseline (issue de la pétrochimie), on donne ici une indication en masse/volume. On parle ensuite que cela représente “94% (m/m)”, c’est à dire une indication en poids/poids. La majorité des utilisateurs (pour les jardins amateurs, donc non professionnels des traitements phyto) se laissent à conclure à la très grosse majorité d’une huile paraffine. La masse molaire de la vaseline étant grande par rapport à celle de l’insecticide le rapport (m/m) apporte confusion entre volume et masse. NB : formée essentiellement d’alcanes, de formule générale (CnH2n+2) avec C<25 de la vaseline. Or, en comparant avec quelques molécules insecticides les plus communes, on remarque qu’ils ont une masse volumique bien moindre… Conclusion si 94% (m/m) pouvait être transposée en (m/v), on aurait non pas 6% (m/m) d’autres substances insecticide – Acaricide et émulsionnable mais un taux significatif, je pense supérieur à 10%, ce qui rend l’affaire significative. On rappelle qu’en terme statistique, une donnée inférieure à 10% peut être considérée comme “négligeable”. Par contre, en chimie organique et surtout lorsque l’on parle de concentration de produits phytopharmaceutiques, un petit pourcentage peut s’avérer “signifiant”. Est-ce la une sorte de manipulation pour rassurer le consommateur (comme le préconise la directive 834/2007) (cf points 9, 22, article 12 a) g) ; article 16, article 23 2) ; concernant un règlement vieux de 11 ans !
  • Chez FERTILIGENE, l’huile végétale insecticide est à base de colza (et non issu de la pétrochimie).

La période d’emploi conseillé chez Algoflash est de trois mois supérieure à celle de Fertiligène car il appuie l’argumentaire commercial également sur l’effet anti-cochenilles (au détriment des recommandations concernant les effets néfastes sur la faune auxiliaire et la production de fruits sains… en ajoutant une “période conseillée” pendant les périodes de récolte d’août – septembre et octobre).

On regrette que sur le mode d’emploi et les conseils de l’un ou de l’autre on ne trouve pas celui de faire un traitement à base de bouillie Bordelaise (fongicide) en complément de celui à base d’huile végétale insecticide. Complémentaire mais moins nocif pour la faune et l’applicateur (quoique préjudiciable (bio-accumulation dans les sols) à la dégradation mycorhizienne et donc à la bio-disponibilité des éléments nutritifs de la patchamama !

Très bon lien : Produits de traitement en agriculture biologique, voir en page 3 “la nature, mode d’action, caractéristique, toxicologie, écotoxicologie, formulation, condition d’emploi et les perspectives réglementaires concernant l’huile telle que celle de chez Algoflash, comparée en page 4 de l’huile de colza comme celle de chez Fertiligène !

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En surfant sur le sujet, je tombe au final sur un article qui résume mes conclusions  :

Les traitements ne sont pas systématiques, soyez responsables face à ces méthodes et adaptez vos pratiques aux besoins de votre jardin. Pour ce, l’observation de vos cultures sera votre meilleur allié.

Quand vous traitez vous tuez tous les insectes (nuisibles et utiles), il est donc important de ne traiter qu’en cas de besoins car les colonies d’insectes utiles mettent plus de temps à se repeupler et vous sont indispensables à la pollinisation et à la régulation des nuisibles.

J’ajoute également que le traitement au pulvérisateur peut s’avérer néfaste si toutes les précautions d’utilisation ne sont pas respectées !!!

Dans le doute : Abstient toi !

Graisse silicone BERTHOUD – Entretien des pulvérisateurs à usage domestique

Si vous voulez conserver le bon état de marche de votre pulvérisation… pensez à en faire l’entretien ! Petits ou grand, votre pulvé nécessite un minimum d’entretien : un nettoyage à grand eau et le graissage des joints.

Suite à l’achat de mon nouveau pulvérisateur “TECNOMA, modèle PURE” qui accepte les recettes de purins, décoctions et autres préparation MAISON, je préfère être très rigoureux dans le nettoyage, l’utilisation et la mise en hivernage de mes pulvérisateurs en employant une graisse silicone spécifique du fabricant (Hozelock, Berthoud, Tecnoma : c’est la même Maison !!!)

Les professionnels, les agriculteurs et tout ceux qui utilisent des produits phytosanitaires ont reçu une formation et obtenus leur agrément obligatoire “le certificat écophyto” et connaissent les recommandations en terme d’usage et de nettoyage de leurs appareils pour le traitement pulvérisé.

Le particulier, quant à lui, est peu informé… et n’a pas reçu de formation… là, je m’éloigne du but de cet article qui est simplement le conseil d’entretien d’un pulvérisateur domestique (achat en grande surfaces et magasins spécialisé tel que botanic®)

Quand entretenir son pulvérisateur ?

  • après hivernage du pulvérisateur : graisser les joints avec la seringue silicone spéciale BERTHOUD (réf 219374) (quoique l’on utilise aussi le pulvé pour les traitements d’hiver (cf huile végétale pour les fruitiers juste avant le gonflement des bourgeons, afin d’éradiquer les larves hivernantes dans les anfractuosités de l’écorce…),
  • périodiquement suivant l’intensité de l’usage…

Entretien pulvérisateur - seringue silicone BERTHOUD - TECNOMA - DZprod Jardin - 27-01-2018
Entretien pulvérisateur – seringue silicone BERTHOUD – TECNOMA – DZprod Jardin – 27-01-2018

Le graissage des joints permet :

  • de conserver votre pulvérisateur plus longtemps (si vous le remisez l’hiver à une température supérieure à 5°c, sinon les plastiques et les joints thermo-moulés se dégradent),
  • une mise en pression optimale,
  • de faire des économies et préserver la planète (en limitant les rachats par manque d’entretien) !

En plus des joints, il faut également penser (mais cela est évident) à bien passer sous l’eau la buse, le porte-buse, le filtre de lance et l’ensemble de la pompe…

 

Mouche de l’olive

04/04/2021 : Relevé de prix concernant le phosphate diammonique.

UtilisationQuantitéPrixNombre de PiègeNombre d’arbre (4piège/an)Mai-Juillet-Septembre-
11 Arbre4 sachets de 40g9€9541
2VoisinageSachet de 1,5 Kg13€8030De 6 à 10 arbres
3Inter-associativeSeau de 5 Kg28€100De 20 à 60 arbres
4Inter-communaleSeau de 25 Kg97€98500Environ 150 arbres
  1. Usage pour 1 arbre / an / adhérent
  2. Usage pour traiter les olivier de la rue : 1,5 Kg : 13€80 (soit 18€70 / Kg) : Environ 30 pièges (le but étant de produire 100Kg et de créer la cuvée “du Pébrier” hyperlocale !
  3. Usage Inter-associative (pour répondre au besoin de l’ensemble des adhérents. 5Kg : 28€ (soit 5€6 / Kg) : Environ 100 pièges
  4. Usage inter-communale (pour répondre aux besoins de l’ensemble des Rochefortais : 25 Kg : 97€98 ( soit 3€92 / Kg) : Environ 500 pièges. (campagne sur les réseaux sociaux et vente dominicale) Vente à 2 euros le piège comprenant une bouteille avec 2 doses (soit 300 bouteilles avec 80g pour un litre d’eau et 300 bouteilles convertis en pièges (trouée de 4 à 5 trous de 4mm de diamètre + bande jaune + ficelle accrochée au bouchon + manu-faction (lors d’un atelier dédié) : 2€ le lot (piège + bouteille contenant le produit (80g/l)

La CAPL Remoulins

 

2017 : Vous voulez faire des olives de bouche mais vos arbres ont toujours eu tendance à produire des olives piquées par la mouche de l’olive… Cet article propose des solutions pour lutter biologiquement contre la mouche de l’olive.

La solution la meilleure est la synergie d’action du piège PDA (piège OLIPE) et de l’attraction d’une capsule de phéromone et une pulvérisation d’une argile au kaolin.

Vu le cycle de la mouche (3 à 4 générations par an), la lutte est à renouveler toute au long du stade de développement de l’olive (de juin à Octobre).

LIRE ABSOLUMENT CET ARTICLE (site de l’afidol) afin d’en savoir un peu plus sur la MOUCHE DE L’OLIVE.

Proposer aux voisins possédant des olives des pièges… (synergie géographique d’action).

NB : Se référer aux recommandations de l’organisme afidol ICI

Le Piège OLIPE : Photolien wikipédia -coût faible – DIY & RRR – à base de PDA, sel d’ammonium phosphorique (prévoir 1kg de sel pour traiter tout le quartier, 5 pièges, 120 à 150g par piège / an, renouvellement tous les mois, 35g par piège / mois (pour 3/4 de litre H2O dans la bouteille RRR de 1,5l ). Achat en coopérative agricole ou au moulin. (voir avec cave castelas? & Soulier Éric)

Le piège à phéromone : coût important (achat en jardinerie à botanic®) car à renouveller également dans la saison mais il est interessant à en mettre un pour observer le début de l’attaque des mouches…

Pulvérisation de poudre de silicate d’aluminium (kaolin) ou argile blanche calcinée : (NB marche aussi pour lutter contre le carpocapse de la cerise et la psylle du poirier, prunier, pommier !) Voir site Ephytia. Mettre un masque FFP2 (poudre), appliquer par vent faible. Traitement à renouveler chaque 1 à 3 semaine (voir dose, application, pulvé etc… 30€/5kg…).  NB : Le kaolin est un produit foliaire utilisé contre les coups de soleil aux vergers des agrumes (cela aurait fait du bien doublement à mon poirier William cet été 2017 !!!)

Le 02/05/2018 : Lien PDF de plus de 100 pages, à lire transversalement : une thèse sur l’olivier (taille, traitement, histoire, etc… mais surtout sur les bienfaits de ses feuilles en pharmacologie…

Maladies du poirier : la rouille grillagée, la fumagine (via la punaise Tigre) et autre coup de chaud

Les maladies observées sur mes poiriers cette année 2017, sont relatées dans la vidéo suivante, présentant la rouille grillagée, la fumagine et le coup de chaleur de juin 2017.

Chaque année, durant l’été, des tâches oranges apparaissent sur les feuilles de mes poiriers. Ensuite, au revers de la feuille, des tumeurs véruqueuses se développent. Enfin, (mi-Aôut, fin d’été) des excroissances coniques sur les tumeurs libèrent des spores… Les poiriers ont chopé une maladie crytogamique : la rouille grillagée.

Je pensais initialement que cette maladie cryptogamique était d’autant plus virulente si on arrose trop son arbre. Du coup je n’ai presque pas arrosé les doubles-U. RÉSULTAT poiriers ont souffert d’un manque d’eau et j’ai retrouvé pas mal de feuilles sèches sur l’arbre.

Juin 2017 a été un mois record (record de chaleur)… De plus, les doubles-U, ont été plantés le long de la longrine du mur, côté “Allée de Provence”, par une entreprise paysagiste, mais les trous de plantation étaient bien trop petits : Les racines n’ont trouvé que peu de place. Ces deux facteurs, ont provoqués un coup de chaleur, surtout sur le poirier pourtant le plus à l’ombre du mûrier platane… (j’avais réduit une charpentière l’hiver dernier). La sècheresse apparente gagne (au 19/07/2017) la moitié de ce double-U mais également la charpentière du poirier double-U, de gauche.

Je pensais les feuilles malades mais je n’ai rien vu sur le Net, à par des clichés identiques parlant de coup de chaleur :

NB : la température a grimpé à 37,2 degrés lundi 12 juin, en Avignon, un record ! Alès, la ville la plus chaude de France, en juin 2017… et moi qui ait voulu pas arroser !!!

J’ai trouvé des vidéos complétant mes observations cette année :

Conseil pour limiter les maladies sur mes fruitiers pour mémoire :

L’an prochain, je vais redoubler d’effort sur les points suivants :

  • Automne, après la chute des feuilles : Ramasser les feuilles, nettoyer le pourtour de l’arbre (le sol clean !).
  • Anti maladie d’hiver (tuer les œufs d’insectes à base d’huile végétale (huile de lin) ou de chaux (blanc arboricole mais il est conseillé de ne pas l’utilisée tous les hivers).
  • Avant l’éclatement du bourgeon : bouillie bordelaise. Après fructification : pièges aux phéromones.

Bouillie bordelaise : Mode d’emploi, faire sa bouillie bordelaise soi-même :

Pourtant cette année, je m’étais donné du mal, mais il faut savoir que si on a des genévriers dans les environ (et c’est le cas pour moi avec la garrigue et les jardins de particuliers tout autour de chez moi… il y a d’ailleurs “l’allée des genévriers à Rochefort du Gard” pas loin du tout.

Pour une bonne récolte voilà le travail fait cette année (et l’hiver dernier) :

Les feuilles malades avaient été ramassées… mais les genévriers environnant (vecteur primaire de la maladie) m’amèneront toujours la rouille grillagée…d’une année sur l’autre…

On résume les 3 facteurs pertubateurs d’une récolte réussie en 2017 :

  • La rouille grillagée,
  • la fumagine (via les punaises Tigre),
  • la sècheresse record.

Maladies poirier - rouille grillagée - fumagine due à la punaise tigre - sècheresse - 2017
Maladies poirier – rouille grillagée – fumagine due à la punaise tigre – sècheresse – 2017

Remarque : les pommiers ne sont pas attaqués par la rouille grillagée du poiriers. Ils peuvent choper la rouille grillagé également mais ce n’est pas le même champignon…

Le cognassier : Idem, il chope la rouille grillagée et comme le pommier, le champignon est spécifique. Par contre, contrairement aux poiriers, le cognassier présente la maladie sur les feuilles mais surtout sur les coings qui stoppent littéralement leurs croissances. Je n’ai à ce jour encore pas récolté de coing…