Un chou Kale de sa plantation depuis son achat en jardinerie (fév 2017), jusqu’à sa montée en graine (mars 2018) et la récolte de ses graines (juillet 2018) : Comment optimiser la récolte de ses feuilles, comment régénérer sa tige pour faire tenir le plant 2 saisons !
ASTUCE : Du jardin à l’assiette pour CUISINER le CHOU KALE tout en OPTIMISANT la PRODUCTION au jardin. (voir l’article en lien ci-dessous)
Côté cuisine : un article dédié aux multiple façon de cuisiner au mieux le chou Kale “Optimiser la récolte de chou Kale” (en soupe (feuille entière), en lactofermentation, en mélange avec d’autres végétaux pour la confection de jus vert à l’extracteur (limbe des feuilles), en salade (les jeunes feuilles)).
Les photos avant/après ont moins de 2 mois et demi d’intervalle (24 mars 2018 au 04 juin 2018) :
Peut-être qu’un semis automnale (fin septembre à début décembre) aurait été préférable à un semis printanier (mars à début juin) ?
Le résultat est là mais il y a des manques (pas assez de semence malgré les recommandation sur l’emballage et razzia probable par les fourmis…
Les semences sont de bonnes qualité mais je n’aurais pas du faire confiance dans les proportions indiquées sur l’emballage et semer un peu plus dru…
Le but étant de profiter pleinement de la vue au bord de la piscine : ça change du chiendent, des plaques sans aucune végétation et des bandes jaunissantes !
C’est qui MILPA ? Heu, c’est pas qui mais quoi : une association de 3 plantes : maïs, le haricot et les courges. L’intérêt : ce sont des plantes compagnes.
Détail sur le net : Milpa et les 3 soeurs sur Wikipédia,
NB : D’un point de vue diététique, les trois sœurs constituent un régime équilibré, les haricots apportant les deux seuls acides aminés essentiels qui ne soient pas présents dans le maïs : la lysine et le tryptophane.
Retinir : il faut semer le maïs d’abord, puis les haricots et les courges ensuite en même temps. Le maïs servant de tuteur aux haricots…
Ma sélection pour un premier essai :
Maïs RUSLER sucré : Très appréciés en Amerique du Nord, ces épis se consomment rapidement après récolte mais peuvent être congelés après blanchiment. (1 plant tous les 10cm, ligne de 30cm. Semis Avril/Mai pour récolte en Août et septembre).
Potiron ATLANTIC Giant : peut atteindre les 200kg si on ne laisse qu’un fruit par pieds ! Chair orange de bonne qualité gustative. Pour avoir de gros potiron : recouvrir par endroit la tige de terre, pour permettre de nouvelles racines. Semis dans de peitis trous peu profond, en godet de 2 graines pour ne garder qu’un seul plant. 1m de distance sur des lignes de 1m50. Semis : Mars/Avril/Mai pour récolte de Septembre à Décembre.
Haricot violet sans fil MELISSA, très fin GRIMPANT (jusqu’à 3m de haut !) : Semis d’avril à juillet pour une récolte trois après. J’ai choisi des haricot violet en me rappelant la facilité de récolte des gousses violettes sur fond vert des feuilles : ça facilite vraiment la récolte !!! Voir l’article du 05/06/2016 : Haricot jaune ou violet, récolte facilitée !
J’ai déjà essayé une bonne quinzaine de laitues et batavia mais jamais fait pousser de scarole.
Un peu plus amères que les batavias, les chicorées plaisent moins à ma dame… J’ai trouvé une chicorée qui pourrait lui plaire : La chicorée Variegata Di Castelfranco. En plus d’être belle (les feuilles sont rondes, blanches et striées de rouge), elle est d’une saveur douce ! Parfait !
Le but de cet essai sera de se rendre compte par soi-même de la bonne tenue et conduite de la culture de scarole par rapport à celle de laitues et batavias qui ont la fâcheuse tendance à la montée en graine en mai à juillet. (c’est aussi le cas des chicorée mais j’en ai acheté une (de compétition, à 4€99 les 3 grammes) qui est reconnue pour une très lente montée en graine : La chicorée scarole TRUDIE.
Or c’est en mai à juillet que l’on sème les scaroles ! Parfait !
Enfin, nous avons achetés (au sein de l’association “La Jarre écocitoyenne”) trois cloches à blanchir de chez MV Industrie. J’aimerais tester ses cloches teintées en vert dans la masse ( ce qui les rend opaque et propice au blanchiment du cœur de la scarole).
Enfin, les salades types : scaroles, salade de pissenlits me rappelle les gros saladiers bien en sauce, avec œufs et lardons que nous nous partagions en famille en automne / hiver. Une sorte de madeleine de Proust !
La troisième variété de chicorée scarole que je vais tester est la chicorée scarole Géante Maraîchère (seulement 1€99 le sachet de 5 grammes) afin de la comparer aux autres scaroles dont le sachets de graine est bien plus onéreux.
Cette année, je me lance dans la culture d’un potiron en espérant en obtenir un d’un bon calibre. Parmi toutes les cucurbitacées, il faut choisir celles qui s’y prêtent : j’ai choisi des semences de potiron “Altantic Giant”
Nous sommes mi-mai, dans le sud de la France, je vais semer directement en pleine terre, dans un sol préalablement enrichi en compost mûr.
J’ai choisi de faire mon essai, à la vue de tous, dans le jardin aromatique de quartier “allé du Pébrier”, dans un carré potager “en ballot de paille”. Je vais forcer mon plant sous cuve plastique de 1000 litres ré-employée en serre ! Par contre, je ne vais pas utiliser l’armature métallique comme support de mon potiron.
Je vais semer tout autour du plant de potiron du maïs (maïs sucré Rustler) car ils s’assurent mutuellement une production supérieure à la moyenne.
Il faut taillez en début de végétation lorsque la plante à 4 ou 5 feuilles (en pinçant au-dessus de la 2e feuille), puis à 2 feuilles au-dessus de l’unique fruit que je vais laisser.
NB : Pour avoir un potiron énorme, je ne vais laisser qu’un seul fruit (c’est le secret pour un ÉNORME fruit !)
Astuce : Recouvrir de terre + mulch une partie de la tige. De nouvelles racines, à ce niveau iront nourrir le fruit !!!
NB : Pour éviter que le fruit ne pourrisse, il faudra le protéger du sol par une planchette.
Forcer des salades, on sait que c’est très efficace. Utiliser des cloches de forçage Modul’O 35 pour individuellement obtenir une super salade de compétition : nous avions fait un article sur le sujet. La cloche individuelle à l’avantage de pouvoir être posée ça et là dans le jardin et occupé un espace vacant qui vient de se libérer par exemple.
Aujoudr’hui, on parle du tunnel Modul’O et de monoculture en ligne : pratique pour produire un rang de salade pour soi, la famille, les voisins… car lorsque les salades sont assez grosses pour être dévorées, il faut trouver les bouches pour les manger !
Voici comment conduire au mieux vos laitues de la graine à la graine :
semer les graines en terrine dans une mini-serre Calipso (au bout de trois semaines / un mois, on est prêt pour le repiquage (sous cloche individuelle Modul’O 35 et/ou sous tunnel Modul’O 40 (un rang) ou Modul’O60 (2 rangs en quinconce),
repiquer les laitues en lignes espacées de 20 cm (si on a semer trop dru et que l’on a trop de semis de salade) ou espacer alors de 30cm pour avoir un espacement optimal,
arroser abondamment à la plantation,
puis arroser sur le dessus du tunnel par les alvéoles prévues à cet effet (ce type d’arrosage marche bien sur le dessus jusqu’à ce que les laitues prennent 10/15cm d’envergure),
les arrosages suivants, je les pratique en arrosant le pourtour extérieur du chassie : C’EST LA GROSSE ASTUCE, pour ne pas voir les salades pourrir dans le futur lorsqu’elle auront pris du volume !!! En effet, je n’ouvre jamais mes tunnels Modul’O40, seulement pour couper une salade. Un arrosage en périphérie suffit car les salades ont des racines pivotantes qui iront chercher l’eau 30cm autour d’elles… de plus l’humidité intérieure sera relative (moindre que si on arrose sur le dessus une fois que les salades sont devenues belles…). Pas de risque de les voir pourrir si un beau rayon de soleil pointe son nez !!!
Une autre astuce est d’alterner le type de laitue : visuellement ça le fait au démoulage du tunnel ! (preuve en image). J’en profite pour inviter alors mes voisins venir couper leur salade dans mon jardin.
Une dernière astuce est de ne pas hésiter à nettoyer la laitues de ses feuilles salies, au contact de la terre : les poules du voisinage ou les tortues du coin seront ravi de ce don !
J’oubliais : couper à raz laitues et salades, ne jamais arracher la racine pivotante. En plus de ne pas souiller vos laitues à emmener en cuisine, un trou d’aération naturel se fera lorsque la racine pourrira sur place. Aération de la terre potagère et repas tout trouvés pour les lombrics : 2 gros bénéfices permacole à ne pas négliger !
Du genre des cucurbitas (famille des cucurbitacées), ce potiron prend place dans la bande C au jardin du Loucascarelet. Le but produire des graines et utiliser un espace de culture très travaillé cet hiver et ce printemps (amendement important : apport de compost, de feuilles mortes, de plaquettes forestières). Ce potimarron devrait se sentir super bien.
Description : Variété à la saveur de châtaigne. Se consomme en gratin, potages. Récolte de juillet à Octobre.
Plantation : Planter dans un sol ameubli, préalablement enrichi de fumier composté, tous les 80cm. Arroser abondamment à la plantation. Pailler le sol pour limiter l’arrosage et le désherbage.
Entretien : Arroser en été afin que la terre ne se dessèche pas complétement. Apporter de l’engrais organique en cours d’été (sur sol humide).
Septembre 2018 : Super réussite ! On récolte 8 à 9 potimarrons de 1.2 à 1.8kg. On estime a une production de 10kg/pied dans une terre bien amendée. On a pas été obligé de tailler pour conduire le plant et accentuer la taille des fruits (pas besoin de “moucher” le plant) mais on a fait une fécondation manuelle, les matin dès qu’on a pu (voir l’article sur la pollinisation manuelle) : Cela permet d’obtenir des graines au plus proche des caratéristiques du plant d’origine… car comme toutes les cucurbitacées, elles ont tendence à s’hybrider entre elles. Comme nous avions planté des courges longues de Nice, des courgettes et un potiron giant et que nous avions le projet de produire des graines Bio, on a pris grand soin de procéder à cette fécondation manuelle.
4.5€/15 graines Bio (ferme Sainte Marthe), soit 30 cents la graine.
Semis : en avril, en godets dans un endroit clair (température 12°C minimum, les graines ont besoin de chaleur pour germer), posez les graines sur la tranche.
Éviter de faire voisiner avec les pommes de terre. Par contre, il appréciera la proximité du haricot et du chou. Idée : Utiliser cette variété pour créer une MILPA…
Une super découverte que cette variété. En terme gustatif et productif : rien à dire, c’est le top… Il faudrait essayer de faire de la confiture à partir de cette variété…
Par contre, le potimarron Ichiki Kuri est super traçant 6 à 8m !
Nouvel essai de culture du melon. Après les “cucumis” canari (graine HS) et Alienor HF1, le melon brodé Jenga.
C’est certainement le melon le plus vendu en Europe (provenance du Maroc), vu ses nervures verts foncés (c’est la différence entre le melon charentais dont les nervures sont vertes claires et qui est encore plus parfumé…). Peut-être également que le cultivar “Jenga” est une amélioration du melon marocain ?…
Faut-il moucher cette variété ? Est-elle autofertile ? Sur les anciennes variétés (charentais) : la branche principale porte les fleurs mâles et les secondaires les femelles (qui donne le fruit). En mouchant (terme de couper l’apex dès la troisième vraie feuille), on favorise la pousse des branches latérales portant les fleurs femelles…
En faisant des recherche sur le net, j’apprends que ce cultivar est une variété HF1 spécialement conçu pour répondre aux attentes des clients, avec un bon rendement au cœur de la saison et dont la culture sous bâche facilite grandement la pousse… mais il sera donc inutile de garder les graines… botanic® aurait pu l’indiquer sur le packaging… bien sur c’est fait en toute conscience. Par contre j’apprends que les semences proviennent d’une société française GAUTIER. Je tombe même sur le PDF vantant les mérite de ce melon JENGA HF1. (voir Page 4)
Conclusion : C’est bien le logo de certification AB sur le packaging mais on aurait aimer la mention HF1 !
L’année prochaine, j’achèterais des graines de variétés anciennes (dont le charentais) et des semences de qualité (ferme Sainte Marthe par exemple). Malgré que les variétés anciennes ne soient pas autofertile et qu’il faille les “moucher”, on peut d’une année sur l’autre produire ses propres semences, les adapter à son biotope et son terrain et éviter l’achat de 5€20 les 3 melons à botanic® par exemple pour des melons certes de compétition mais €+++ !
Carré C (jardin du Loucascarelet 2018)
Evolution chronologique d'un jardin d'un particulier et de jardins partagés associatifs (Asso LA JARRE ÉCOCITOYENNE) à Rochefort du Gard.