Avis à la population – Avis aux jardiniers amateurs (à la recherche de renouveau !) : Voilà la gamme “Les Originales”, nouveauté 2021 pour cette saison bis de pseudo-confinement au jardin potager !!!
Certes, je suis à la fois, jardinier amateur en passe d’être “confirmé”… mais également président d’une association “du jardin à l’assiette” (La J.A.R.R.E Écocitoyenne), mais aussi employé chez botanic® (la jardinerie préférée des Français) : Ainsi, fier de notre nouvelle gamme de plants potagers bio 2021, il fallait que je vous la présente… en images et vidéo :
Ces plants coûte entre 3€50 et 5€50 et présente un emballage cartonné, un peu plastifié, intéressant pour improviser une étiquette à planter avec des fourchettes de récup plantées à l’envers !!!
Courges galeuse d’Eysines (R709471) Variété très originale et résistante à la chair orangée très fine et savoureuse. Se consomme cuite en potage, gratin, également en marmelade et confiture. Récolte de juillet à octobre. Plantée sur un compost mur de 1 an, le plant se développera et deviendra énorme : Prévoir 6 à 8m² au sol !
Courge Patidou : Petite courge, goût châtaigne (peut-être utilisée en dessert), potage, gratin…
Potiron bleu de Hongrie (j’ai fait un article et proposé une recette à partir de cette variété). Lien plus bas de la recette.
Concombre Arménien ((j’ai fait un article et proposé une recette à partir de cette variété) : Ce concombre peut se palisser pour obtenir des fruit rectiligne… car il a l’habitude au sol de devenir tortueux… et ressemble un peu à un serpent !!!
Jacques en le doyen de l’association la JARRE Écocitoyenne à Rochefort du Gard. Passionné de cuisine et de jardinage, il a accueillis David afin d’échanger sur ses savoirs et savoir-faire.
Entre visite de son domaine d’une vingtaine d’oliviers, de son potager et de son poulailler, David a bien noté les livres qui ont inspiré Jacques :
Côté jardin : Selon Jacques, il existe des variétés de graines adaptées au midi de la France, alors “pourquoi aller s’enquiquiner” à faire pousser des variétés qui ne poussent bien que plus au nord ? Jacques nous a présenté un ouvrage… sa bible :
Côté cuisine : Jacques adore cuisiner… c’est cette suite logique du “jardin à l’assiette” qui l’a poussé à prendre une adhésion à notre association la J.A.R.R.E Écocitoyenne.
C’est donc en toute amitié qu’il nous transmet son secret “là où il puise son inspiration culimaire, un livre de JB REBOUL : “La cuisinère provençale”.
C’est après quelques discussions, entre cuisine, huile d’olive, pratique culturale, poules et changements climatiques, que jacques nous a donner son relevé, fait “au pluviomètre” depuis une décennie !
Ces valeurs sont celles de notre communes. Valeurs que l’on peut aussi comparé, trouvées sur le net en tapant sur google “relevé des précipitation à rochefort du gard sur 10 ans” : J’ai obtenu Historique Météo depuis 2009.
Merci à Jacques pour ce bon moment… en inspérant que vous le rencontriez tous lors du déconfinement prochain.
Recette importée de la Corrèze/Dordogne lors d’un atelier cuisine avec l’association “Le mouton qui dit non” chez Pierrick (lors des journées montage de la serre et montage vidéo pour MV Industrie concernant la serre Richel de 27m² (+ extension)
Quelle chance d’avoir un poulailler et des œufs toute l’année ! Cependant il arrive que la production surpasse la consommation. Voilà une bonne idée pour utiliser des œufs dans une recette que l’on consommera sans se presser au long court pour agrémenter, par exemple, des salades composées : Le Pickles d’œufs au vinaigre !
La recette en résumé : Un tant pour tant d’eau et de vinaigre avec du sel et 2 fois plus de sucre !
Recette pour 15 œufs :
500 ml eau,
500 ml de vinaigre blanc
2 CàS de sel de mer,
4 CàS de sucre
Épices
Étapes :
Cuire dure les œufs et les écaler,
Chauffer le vinaigre, l’eau et y dissoudre le sel et le sucre
Répartir les œufs dans des bocaux et y verser la préparation encore très chaude.
Variantes : On peut inclure des rondelles de carottes, de betterave Chioggia, de citron, des branches de thym, etc… afin de nourrir l’œil d’une belle couleur rosée !
Merci Marie, pour le don d’une centaine d’orange amère…
Suite à la recette de marmelade d’orange de mon grand père, cette fois-ci c’est au tour d’une recette de vin d’orange que nous avons décider d’utiliser une partie des oranges bigarades.
C’est dans un fût Curtec de 42 litres que nous avons réunis :
40 oranges et 4 citrons (ne notre citronnier) coupés en 4,
20 l de rosé de la cave du Castelas,
4 gousses de vanille de Tahiti (ramenées par Nathalie B),
4 litres d’alcool de fruit à 40°,
4 kg de sucre
1cc de Muscade, cannelle en poudre, 10 clous de gorofle, 2 bâtons de cannelle
4 feuilles de citronnier coupés en 3
Dans 40 jours, il faudra filtrer (on pense en mettre 10 litres directement en bouteille et 15 litres à décanter dans un huilier un bon mois… juste le temps de collecter une vingtaine de bouteilles !!!
Calcul du coup de production : Vanille 20€, Sucre 3,50€, Rosé 30€, Alcool 40° 56€, soit 110€ pour 25 litres. Soit 4€50 le litre. Pour info (achat 70cl, 13€30, soit 19€/l)
Calcul du degré d’alcool :
20l de vin à 13° donne 260g d’alcool
4l d’eau de vie de fruit à 40° donne 160g d’alcool
320g d’alcool dans un volume total de 25 l (les 40 oranges auront donné 1.2l de jus…)
Déjà bien pris par sa passion : (rédacteur de ce blog), administrateur de 4 chaines Youtube, administrateur de 2 pages Facebook, administrateur du site web de l’association “La Jarre écocitoyenne”, et président de cette même association… il prend aujourd’hui un peu de temps libre pour proposer, sans contrepartie, des articles et vidéo pour botanic®.
Déjà 4 articles proposée et une vidéo !
La vidéo proposée ne sera peut-être pas acceptée en temps que telle, il faudra qu’elle plaise… et elle ne répond d’ailleurs pas exactement aux attentes initiales… À la base se devait être un TUTO “Comment faire ses godets et produire ses propres plants à repiquer”. J’ai plutôt fait une vidéo qui fait le tour de ce que nous avons en magasin comme mini-serres.
Bref, après l’équivalent d’une journée dédiée au tournage et à la prises de vidéos, 2 grosses journées dédiées au montage… et une autre demi-journée dédiée à faire le compte rendu de cette vidéo et sa présentation (cet article), David est fier de son travail bénévole.
Fier de cette belle salade composée et de produire sa nourriture, limiter son impact environnemental, manger hyperlocal, de saison, avec des produits frais, sans pesticides, cultiver avec amour la patchamama !
Description :
Scarole “merveille des jardin”,
Laitue “gloire du Dauphiné”
Mâche “vit”
Persil frisé et persil plat,
Radis “cracou” et ” de 18 jours”
Oignons rouge, cébette
Fenouil
oeuf
Le seul intrus à cette salade : Les tranches de Conté AOP “Mont et Terroir, 10 mois de cave”
Les embouts de tunnel sont pratiques et permettent une circulation de l’air !
Sur le dessus, on peut arroser sans avoir à manipuler les tunnels : Avec l’arrosoir, avec ou sans la pomme d’arrosoir, l’eau coule par un goutte à goutte ingénieux !
On aime : Les piquets sont inclus dans le châssis même du module de tunnel. Les modules sont empilables (gain de place lors du remisage).
Lorsque l’on récolte salades, blette (poirée) ou des fenouils… on évite de tout arracher mais on coupe au pied, au niveau de la racine, sans les déraciner comme un sauvage : On observe que des plants fils poussent souvent en quelques semaines !!! Ici, c’est le cas pour un le fenouil (bisannuel). On observe que de multiples plantules poussent à côté du plant monté en graine. Les transplanter permet de dé-étoffer la motte mais aussi de continuer la récolte de fenouil, ailleurs… sans avoir à passer par le semis. Période propice (février-mars).
Ceci reste un essai, un test : Le risque est de stresser les jeunes plants et de les induire à monter en graine plutôt que de produire du bulbe (empilement de feuille).
Petits jardins ou envi d’augmenter la productivité de votre surface potagère : Sortez de l’horizontalité de la culture “de pleine terre” et pensez à la culture sur treille !
La treille, se veut un système pérrain, en fer-forgé (ou éventuellement en bois costaux peu putrescible) : Là vous aurait de quoi vous faire plaisir :
Fruitiers palissés en u ou double u (souvent des poiriers et des pommiers)
Etc…
Vous pouvez aussi faire des essais de culture verticales :
sur des tipis,
grillages de clôture (ou système pérrain au jardin potager : Pourquoi pas ne pas apposer un grillage sur une tonne à eau et y faire pousser par exemple des capucines ?)
Cet article se lira comme feuilleton : Un copier-coller d’un ping-pong de Mails entre Madame Westrelin et David (de l’association La JARRE Écocitoyenne) :
Bonsoir David, joli projet pour votre Association avec ces oranges… Avons récolté environ 80 kg cette année et il en reste au moins 10kgs en haut de l’arbre difficilement accessibles. Ceci pour vous dire que c’est avec plaisir que nous vous fournirons généreusement pour ce beau programme d’utilisation du produit. Bravo !
Voici quelques photos prises le 26.04 au stade de la floraison
Un autre cliché en finition du mûrissement, le 21 Novembre 2020 :
Récolté le 20.01, elles étaient prêtes avant mais n’avions pas le temps de nous en occuper.
L’arbre était un arbuste d’environ 1m50 en 1983 quand nous avons pris possession des lieux. Extra muros. (Quartier St Ruf). En 1986 l’arbre a complètement gelé. Suivant les conseils de notre voisin maraîcher nous avons laissé les racines (en pleine terre) en attendant la repousse. Il nous a fait cet honneur mais il végétait, l’avons donc changé de place deux fois jusqu’à la place définitive où il s’est beaucoup plu. Quelques années plus tard un 14.07 nous avons à notre grande surprise découvert qu’il était garni de petites oranges vertes (de la taille d’une noix). Et depuis il s’éclate malgré encore 2 épisodes de gelée qui lui ont coûté la perte des feuilles et notamment la perte d’une branche ce fameux hiver 2012.
Depuis les oranges sont de plus en plus nombreuses mais plus petites et la pulpe change, la confiture 2021 était un peu compliquée à faire, beaucoup de jus et les peaux blanches un peu difficiles à enlever mais on y arrive et le résultat toujours aussi satisfaisant.
Il est à noter qu’il n’a jamais eu aucun traitement ni d’engrais (à tort peut-être)…
Voilà David pour la petite histoire…
On garde bien sûr le contact et on se reverra sûrement.
Bonne continuation pour votre Association.
P.S Notre voisin a essayé d’en faire pousser un de l’autre côté du mur mais ça n’a pas marché. Je vous souhaite plus de chance !
Françoise et Yves.
PS : Oublié d’ajouter que l’ancien propriétaire nous a dit que cet arbre avait poussé spontanément à partir d’oranges abimées que sa fille qui avait une épicerie à Cavaillon leur avait données et les avait jetées dans le jardin (en vue de faire pousser un arbre ou pour s’en débarrasser) ?? Nous n’avons pas poussé plus loin l’investigation
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Réponse de David Z :
Merci pour les photos et… la petite histoire !
Il est superbe cet arbre ! Notez que si votre bigaradier se plaît sur ce troisième emplacement que vous lui avez trouvé, c’est il convenablement transplanté dans un coin de murs blancs qui réfléchissent la lumière et qui redonnent de la chaleur à l’arbre et le protège des vents (que les agrumes n’aiment guère en général). C’est parfait. Le votre profite de la lumière toute la journée… et je parie que celui de votre voisin n’en a plus dès la fin de matinée (raison pour laquelle il ne se plait guère de l’autre côté du mur !).
Une piste pour donner un peu de mystère à la “Petite histoire” de cet agrume :
A la fin du siècle dernier, les arbres aussi costauds que celui-ci étaient (et sont toujours aujourd’hui) souvent utilisés comme porte-greffe sur lesquels sont greffés d’autres variétés comestibles “au couteaux” ou “à jus”.
Ainsi, comme porte-greffes, ils permettent plusieurs avantages aux variétés d’agrumes plus commercialisables :
la résistance à la gommose (une maladie cryptogamique (champignon phytophthora) qui affecte les tissus conducteurs de sève). Avec moins de nutriments, les fruits deviennent chétifs voir absents),
induisent plus de tolérance aux sols alcalins (adaptation accrue en zone méditerranéenne),
donnent des plants homogènes “tous les mêmes” pour répondre aux cahiers de charges des jardineries avec des variétés commerciales,
ILS DONNENT SURTOUT, il donne une mise à fruit rapide, une productivité élevée et soutenue, une bonne qualité des fruits tant pour leur calibre que pour leur richesse et leur teneur en jus !
Mon hypothèse est qu’en gelant, il aurait perdu la capacité de produire les fruits du greffon. La greffe se fait sur tige ou demi-tige et donc lorsqu’il a gelée, tout le greffon a gelée SAUF les racines et une partie du porte-greffe le plus protéger au raz du sol. En renaissant, à la base, il a retrouvé la faculté de produire les fruits originels celui du porte greffe : le bigaradier !
J’aime donc ROMANCER, la petite histoire mais cela est peut-être vrai !
Je vais relater tous ça dans un article… je vous enverrai le lien.
A bientôt donc
Cordialement : David Z
Evolution chronologique d'un jardin d'un particulier et de jardins partagés associatifs (Asso LA JARRE ÉCOCITOYENNE) à Rochefort du Gard.