Après une visite chez Dominique (anciennement chez “JOJO”), j’ai récupéré en souvenir de Joël, quelques plants de fraisier qui dans mon jardin, me feront penser à lui…. (pas de visuel ?) . En attendant une meilleure place, je les ai plantés dans le “grand Rectangle” en fin de saison 2013 (juillet)
Fraisiers repiqués dans le carré B Hiver 2013-2014 :
les 5 plants repiqués depuis le jardin de chez Jojo, ont donné une quinzaine de plants dans le grand rectangle pendant la saison 2013. Pendant l’hiver 2013-2014, les plants ont été repiqués dans le Carré potager “B” pour prévoir le défonçage et le tamisage complet du grand Rectangle en Septembre, octobre, novembre 2013.
Stolons de fraisier pour de nouveaux plantules en Avril/mai 2014 :
Multiplication végétative par stolon
En 6 mois, les plantules ont grandi et ont colonisé la totalité de la surface du “carré B“. Des plantules sortent également du bac et sont récupérés dans des gouttières en vue de multiplication végétative. En 1 an et demi, j’estime être passé de 5 plants à 500 ! Cela bien sur au détriment de la production de fraise… Par contre je m’attends à une super production en 2015.
Achat Leclerc Bollène : 2.18€ -1€ : 1.18€ ; Attention les graines périmes en 07/2015 !
Semis : Mars et Avril, en lignes espacées de 20cm
Eclaicir : Lorsque les premières feuilles apparaissent, ne laisser qu’un plant tous les 10cm.
Récolter : D’avril à septembre.
Nota Béné : Saison 2014 dans un bac bois carré surélevé : ça ne marche pas : trop tôt dans la saison ; les racines sont trop souvent exposées au srtess hydrique.
De plus : difficulté de mettre en place un paillage due au fort vent.
Après paillage, dès que les plants ont grandi,ça marche finalement bien. Semer en 2015, 15 jours plus tard et SOUS SERRE.
une moitié de surface de Fraise : les 5 plants repiqués depuis le jardin de chez Jojo, ont donné une quinzaine de plants dans le grand rectangle pendant la saison 2013. Pendant l’hiver 2013-2014, les plants ont été repiqués dans ce Carré potager pour prévoir le défonçage et le tamisage complet du grand Rectangle en Septembre, octobre, novembre 2013.
La sauge semée en Janvier 2013 est aujourd’hui bien belle : Ses fleurs sont mellifères, j’adore en manger quelques unes en salades : ça fait péter un peu de couleur dans l’assiette… Elle constitue un quart de la surface du carré B
Un quart laissé en jachère.
Quelques clichés :
des fraises :
Les fraises sont “attaquées” par la Cicadelle écumeuse.
Le 04/05/2014 :
Sur le quart de la surface laissée en jachère, je décide de laisser les stolons de fraisiers chercher de nouveaux territoires. Je compte ainsi multiplier mes plants de fraisiers Jojo pour la saison 2014-2015. J’ai déjà les tapis tressés et les feuille de papier pour un paillage biodégradable : manque plus que de nouveau plants de fraisiers !
Au 26/05/2014 : une vingtaine de nouveaux plantules essayent de faire des racines afin de s’ancrer dans la terre. La natte protectrice des plants mères est pratiquement détruite pour permettre aux stolons d’investir la place !
Au 26/06/2014 :
Récolte des dernières fraises des fraisiers remontants. Certains stolons ont séchés sur place brûlés par le soleil ou déracinés par le vents… D’autres tiennent encore le coup. Début Juillet, je les couvre d’un peu de paillage. Il me faudra absolument les déplacés vers un endroit un peu plus à l’ombre, un peu plus frai.
Au 23/07/2014 :
Je décide de raser le carré de la sauge qui a donnée ses graines. Je les garde pour Pierrick depuis la mi-juillet.
Aujourd’hui j’arrache tout. Du quart de place qu’elle prenait il y a 15 jours, elle en prend là un bon tiers ! Stop, de la place pour les stolons de Jojo.
Merci à Sandy pour le tri et la constitution de bouquets de Sauge. Ils sèchent tranquille à l’ombre suspendus et bien rangés sur le séchoir à linge.
Expansion des fraisiers :
Au 30/08/2014 :
Installation de Gouttières réceptrice de la multiplication des fraisiers cultivés en carré potager. Une idée pour dans le futur cultiver mes fraisiers. Les années précedentes, je remarque que les fraisiers souffrent s’ils sont mals exposés. Une installation amovible pourrait être une solution… Les jours de canicule, je place les gouttières à l’ombre. Les jours plus courts, je déplace le dispositif et l’expose au soleil d’avantage.
Une idée : Placer les gouttières en les superposant. Placer un système de goutte à goutte. Incliner les gouttières pour que par gravité le surplus d’eau éventuel en soit extrait. Voilà une façon de gagner en surface de production ! Il faut tester cela !!!
D’abord je rampe sous la maison et tire du vide-sanitaire deux bouts de gouttières restant des travaux de la maison. Prêt pour du “Re-use & recycle”. Avec un cul de bouteille en plastique, du papier carton, une pierre du diamètre de la gouttière et du fil, j’invente un bouchon “stop” de gouttière. Avant de jeter mes anciens balais d’essuis-glace, je les démonte afin de réserver les languettes en métal formant le rampant du balais (arracher la lame du balais doucement). Je coupe à la pince coupante les languettes métalliques. En repliant les petites languettes, cela permettra de coincer les stolons et suivre le long de la gouttière.
Au 30/01/2015 : Les quatre récepteurs sur les côtés du Bac-B sont maintenant bien fournis en plantules de fraisiers. Les stolons sont cassants. Il me faut maintenant repartir les fraisiers ailleurs…. Voir la suite de cette histoire là, dans l’article suivant : Carré B : saison 2015
J’ai choisi des poivrons en magasin car à contrario des courgettes et autres sélection de légumes dans l’étal, le poivron montrait une étiquette avec un pictogramme “Arrosage” composé de deux arrosoirs sur trois. (Tous les autres avaient trois arrosoirs sur trois°. En espérant donc que les poivrons demandent moins d’arrosage que les tomates…. A voir en fin de saison 2014.
La tétragone remplace l’épinard pendant les mois d’été, particulièrement dans les régions chaudes. Les feuilles se consomment cuites et hachées à la manière des épinards.
J’adore en mettre quelques feuilles dans une salade : je garde les plus petites feuilles pour la décoration des bords des assiettes et je mélange les plus grosses feuilles hachées dans la salade.
On peut adjoindre quelques feuilles (et la tige qui est peu fibreuse et pleine d’eau) dans une préparation de jus vert (cf extracteur de jus).
Conseils au jardin :
Respecter les 60 à 80 cm entre chaque plants. Ils ont tendance à ramper et prendre de l’espace. On peut les planter au milieu d’autres végétaux… Faire tremper les graines une nuit avant le semis pour inviter la graine à sortir de sa dormance.
Normale qu’elle se cuisine bien : Elle a été découverte et ramenée par le Capitaine COOK !
s’adapte aux terrains salé, c’est une plante halophyte,
elle possède des propriétés anti-inflammatoires et anti-ulcèrogènes.
En ce qui me concerne c’est une bonne découverte cette Tétragone. Je ne m’en passerai plus cuite ou crue !
Nota Bene : Cela fait trois ans que j’ai de la tétragone dans le jardin… Pas d’entretien particulier sinon de limiter l’expansion de la tétragone en coupant les branches qui galopent trop. Par autosemis cette plante renaît d’elle même. Mi-ombre j’ai l’impression qu’elle préfère… sous les arbres, elle se plait beaucoup.
La preuve : elle est devenue une plante perpétuelle au pieds du pommier greffé devant la porte d’entrée du cabanon.
Semis : De mars à Juillet, en pots, en jardinières (plutôt au soleil) ou en pleine terre (plutôt à l’ombre : prévoir les grosses chaleurs d’été).
Repiquage : Les plants les plus vigoureux peuvent être “elsewhere” en Automne. Repiquer plutôt au soleil (profiter du peu de soleil de l’hiver et au printemps y’en aura de partout !)
Récolte : Récolter les feuille toute l’année mais profiter de bien couper la menthe à mi-avril (pour les plants repiqués), cela renforcera leur tonus et invitera la menthe à produire des racines couvre-sols : elles s’étendra alors du triple de sa surface !!!
Chiendent, couvre sol ! Ses stolons sont trop longs !
Allélopathie : Plantes compagnes : La menthe aime la proximité du chou car elle favorise sa croissance et accentue sa saveur.
Il existe des cas d’allergie ou intolérance à la menthe. Ces cas sont assez rares, mais impliquent souvent une réaction dès l’inhalation, car l’odeur de la menthe généralement très forte suscite alors nausées et vertiges. Mais les symptômes peuvent aussi être d’ordre physique ou respiratoire (eczéma, asthme, etc.). Ils peuvent être spécifiques à certaines variétés de menthe: on peut être allergique à la menthe la plus répandue dans les produits alimentaire, mais tolérer par exemple la menthe poivrée et le menthol. La cause de l’allergie relève de ce que certaines protéines, ou composés chimiques contenus dans les menthes peuvent être identifiées comme néfastes par l’organisme (comme les salicylates, ou linalol). L’allergie peut être croisée avec d’autres membres de la famille des lamiacées.
salicylates : En parfumerie, le terme salicylé est employé pour parler des odeurs de différents esters de salicylates : salicylate de benzyle, salicylate de méthyle, salicylate d’éthylhexyle, etc. Ces senteurs sont aussi associées à de notes solaire, sable chaud. Certaines de ces molécules ont des facettes davantage florales, minérales, vertes, etc.
linalol : C(CH3)2=CH-CH2-CH2-COH(CH3)-CH=CH2 ; (3,7-Diméthyl-1,6-octadiène-3-ol). C’est un alcool terpénique, alcool tertiaire, insaturé à l’odeur de muguet. On le retrouve notamment dans une majorité d’huiles essentielles notamment celle de lavande, de bergamote, de bois de rose, dont il est le composant majeur et de menthe. Ce composé organique est faiblement soluble dans l’eau.
Liens dans le jardin : Où y trouver de la menthe Marocaine.
Carré A : comme la menthe aime une exposition plutôt ombragée et les sols humides, il aurait fallu la replantée vers le cabanon, le long du mur derrière le pommier greffé…
Bac Cabanon : Là, elle s’y sent mieux. Par contre elle a peu d’espace et est en compétition avec la massive sauge de deux ans d’âge.
Après avoir goûter ces patates, je les ai adoptées. 4€, le sachet de 2,5 kg en magasin.
Les plants germés ont été achetés à Bota trop tôt dans la saison.
La cagette de 60 plants certifiés BIO, calibre 25/35, origine France, classe A. : 10€ !
Mis alors sur clayettes, je les ai gardé dans la cabanon mais elles ont bien failli géler. Deux semaines plus tard, j’en trouve à Leclerc, trois fois plus en volume pour deux fois moins cher…. Vive le Bio !
Conseils avant plantation : Stocker dans un local propre, aéré et frais, à l’abri dugel. La plantation doit s’effectuer dans un sol réchauffé (10°c et plus). Espacement : 30 cm entre les plants. 65cm entre les buttes.
BUTTAGE : Butter les pommes de terre, c’est à dire ramener la terre au pied afin d’éviter que les patates ne reçoivent le soleil et verdissent. (Nocif en cas d’ingestion en trop grande quantité).
En cours de Végétation : La pomme de terre à besoin d’eau. L’arroser régulièrement. Arroser plus abondamment entre de 20ième et le 50ième jour après la plantation (pendant la période de Tubérisation).
Défannage : Arracher les fanes quand elles sont jaunes et laisser les pommes de terre en terre, trois semaines de plus avant de les récolter.
Maladies et traitement :
Mildiou : lors d’étés chauds et humides, triter à la bouillie Bordelaise toutes les 2 semaines. Couper et enlever les pieds maladees au ras du sol pour éviter les propagations aux tubercules.
Doryphores : Les enlever à la main. En préventif, le lin repoussant naturellement cet insectes, en planter autour de la plantation.
Récolter pour conserver : Attendre la période de maturité complète de la pomme de terre. Arracher les pommes de terre, les étaler sur le sol afin qu’elles sèchent complètement avant de les stocker. Etaler les tubercules dans un lieu aéré et sombre à l’abri du gel. Supprimer les tubercules coupés ou malsains.
Nota Béné : J’ai observé quelques dépérissements noirâtres au niveau des feuilles et quelques tiges qui se nécrosent. En allant sur le site ECOPHYTO PIC “le portail de la protection intégrée des cultures” en région Languedoc-Roussillon, j’ai lu le bulletin de Santé Végétal par Région (BSV).
Nécroses noires sur feuillage : Ces symptômes sont bien connus en pommes de terre primeurs très précoces. En aucun cas il ne s’agit de mildiou.
Leur développement serait lié : à Alternaria solani
aux conditions climatiques précoces (jours courts, températures etc…)
aux fortes amplitudes climatiques,
principalement avec des variétés à chair ferme,
aux sols légers à très légers (sableux)
Ces symptômes sont très proches de l’Alternatria.
L’alternative repose sur la non utilisation de variétés sensibles en sol léger et en condition très précoce.
Si les symptômes s’aggravent, les plantes peuvent dépérir prématurément avec une perte de rendement significative. Dans ce cas il faut favoriser le développement rapide de la culture en maintenant de bonnes conditions d’alimentation en commençant simplement par une bonne alimentation en eau. Mais là, c’est le serpent qui se mord la queue : plus on arrose, plus on risque de projeter sur les feuilles, les spores de champignons (en dormance sur le sol de culture jusqu’à trois ans !!!), facteurs de la maladie dégénérative, par “splashing” éclaboussures.
Cultural control :Clear infected debris from field to reduce inoculum for the next year.
Water plants in the morning so plants are wet for the shortest amount of time.
Use a drip irrigation system to minimize leaf wetness which provides optimal conditions for fungal growth.
Use mulch so spores in soil cannot splash onto leaves from the soil.
Rotate to a non-Solanaceous crop for at least three years.
If possible control wild population of Solanaceae. This will decrease the amount of inoculum to infect your plants.
Closely monitor field, especially in warm damp weather when it grows fastest, to reduce loss of crop and spray fungicide in time.
Plant resistant cultivars.
Increase air circulation in rows. Damp conditions allow for optimal growth of A. Solani and the disease spreads more rapidly. This can be achieved by planting farther apart or by trimming leaves.
N’ayant lu ces informations qu’un mois après la première infestation, j’ai traité par Bouillie Bordelaise. Est-ce inutile, la bouillie est-elle un fongicide ? OUi, algicide et fongicide, elle (les ions cuivriques cu2+) inhibe les enzymes des spores des champignons et empèche leurs germinations (d’où sont usage en préventif !!!). La terre étant nouvellement introduite, il est évident que cette terre contenait déjà les spores inducteur de la maladie.
Description de la variété : Variété condimentaire et aromatique. Plante traditionnelle provençale, à grandes feuilles vert vif, arrondies et plates. Variété très parfumée et typée.
Conseils et mode de culture : Apprécie tout type de sol. Maintenir le sol propre et frais.
Semis :
De Mars à Avril en godets sous abri (20°c). Repiquer au stade de 3-4 feuilles, puis mettre en place en mai en espaçant de 20cm.
D’Avril à Mai directement en pleine terre. Eclaircir en laissant 20cm entre les touffes.
Nombre de jours pour la levée : 20 à 28 jours.
Date de récolte : De juin à Octobre, au fur et à mesure des besoins.
Nota Béné : Mieux vaut attendre que le sol soit bien réchauffé… L’expérience sous serre haute, dans le Bac Eychenne (saison 2014) le prouve.
Evolution chronologique d'un jardin d'un particulier et de jardins partagés associatifs (Asso LA JARRE ÉCOCITOYENNE) à Rochefort du Gard.