La tétragone remplace l’épinard pendant les mois d’été, particulièrement dans les régions chaudes. Les feuilles se consomment cuites et hachées à la manière des épinards.
J’adore en mettre quelques feuilles dans une salade : je garde les plus petites feuilles pour la décoration des bords des assiettes et je mélange les plus grosses feuilles hachées dans la salade.
On peut adjoindre quelques feuilles (et la tige qui est peu fibreuse et pleine d’eau) dans une préparation de jus vert (cf extracteur de jus).
Conseils au jardin :
Respecter les 60 à 80 cm entre chaque plants. Ils ont tendance à ramper et prendre de l’espace. On peut les planter au milieu d’autres végétaux… Faire tremper les graines une nuit avant le semis pour inviter la graine à sortir de sa dormance.
Normale qu’elle se cuisine bien : Elle a été découverte et ramenée par le Capitaine COOK !
s’adapte aux terrains salé, c’est une plante halophyte,
elle possède des propriétés anti-inflammatoires et anti-ulcèrogènes.
En ce qui me concerne c’est une bonne découverte cette Tétragone. Je ne m’en passerai plus cuite ou crue !
Nota Bene : Cela fait trois ans que j’ai de la tétragone dans le jardin… Pas d’entretien particulier sinon de limiter l’expansion de la tétragone en coupant les branches qui galopent trop. Par autosemis cette plante renaît d’elle même. Mi-ombre j’ai l’impression qu’elle préfère… sous les arbres, elle se plait beaucoup.
La preuve : elle est devenue une plante perpétuelle au pieds du pommier greffé devant la porte d’entrée du cabanon.
Description de la variété : Variété hâtive aux feuilles étroites puis s’élargissant en un limbe ovale. Rosette à port dressé.
Conseils et mode de culture : Apprécie tous type de sols fermes et sains. Maintenir le sol frais durant les 10 jours suivant le semis puis espacer les arrosages.
Semis : De juillet à octobre, à la volée ou en lignes distantes de 20 cm. Tasser le sol après le semis. Biner régulièrement.
Nombre de jours pour la levée : 15 à 28 jours !
Date de récolte : D’octobre au printemps suivant.
Hiver 2013-2014 :
Ici, dans le Gard, fin Mars, la mâche à tendance à vite monter en graine. Il faut absolument la récolter avant ! Couper au niveau du collet permet en hiver d’avoir une seconde récolte à partir du même plant au printemps ! Comme l’hiver est plus doux qu’ailleurs, il ne faut pas arroser trop copieusement car l’oïdium (duvet blanchâtre) apparaîtra. Comme pour moi au printemps 2013. Bien espacer les plants et gage de récolte quantitative et qualitative.
Nota Bene : Les quelques graines tombées or des bacs (par mégarde ou semis spontané…?) à donner les meilleurs résultats : supers beaux plants. Conclusion : ne pas semer trop serrer et n’arroser que peu après la levée. D’ailleurs, on a moins besoin d’arroser en hiver et au début du printemps. Ne plus faire ces erreurs l’hiver prochain et faire un test en jetant à l’aveugle quelques graines dans les cailloux aux abords de chemins.
Hiver 2014-2015 :
Super essai concluant ! Les graines jetées à l’aveugle hors des bac, dans les cailloux aux abords des chemins donne de très bon résultats. Les plants sont les plus beaux jamais obtenus ! Pas de travail d’arrosage, aucune attention apportée pendant la pousse. Coincées par les cailloux, les poussent n’ont pas souffert des fortes rafales de vents : aucun déracinement ! Pas d’oïdium ! Pas de surface occupée dans les bacs (ce qui du coup augmente le rendement de production pour d’autres végétaux….)
Achat graines 2€99 (soit 2€39 -20%) BIO, 2.5g : Variété au feuillage rouge foncé formant une petite pomme ronde ferme et bien coiffée.
Premiers essais de laitues “rougette de Montpellier” en 2011, après achat de la maison :
Bonnes salades, belles pommes. Le lot de 12.
Implantation sur le Bac “B”, dans une terre dénuée de ces plus grosses pierre. Pas d’apport d’autre terre ou terreau. Je pense que d’une part le travail de la terre a été insuffisant (pas de défonçage, amendement…) et que d’autre part la terre à souffert de 10 ans de traitement au pesticide : Herbatak, désherbant annuel et Glyphosate (Roundup, Monsanto).
Cette terre peu riche en vie (bactérienne, lombric…) n’a peut-être pas su dégrader le Glyphosate.
La demi-vie du glyphosate (le temps nécessaire pour que 50 % des molécules de glyphosate soient dégradés) est, en conditions de laboratoire, d’environ 32 jours dans le sol et de 3,3 jours dans l’eau, avec une efficacité variant selon la richesse du sol en bactéries, la température, la nature et l’acidité du sol, etc. Elle varierait de 20 à 100 jours selon l’état du sol d’après d’autres sources 20. Le glyphosate se dégrade en sous-produits, eux-mêmes difficilement biodégradables, avec des délais variant selon le contexte. Les sols morts (sols viticoles, trottoir désherbé) n’ont pas de richesse bactérienne et sont quasiment incapable de dégrader le glyphosate. C’est le cas de ma terre en 2011 !