C’est au printemps, alors que beaucoup essaie d’éradiquer les oignons sauvages qui poussent souvent en plein milieu des allées, hors des plates bandes cultivées, que j’ai enfin compris (avec le COVID, on a le temps de réfléchir à des solutions”survivalistes”) que l’on peut consommer ces oignons.
De l’oignons “mauvaises herbes” (-), à l’oignons “trésor de la patchamama” (+) : Wa ! Il fallait que je vous en parle !
Pour bien comprendre le but de cet article, on peut lire en diagonale le sujet d’un forum où de nombreux jardiniers soulèvent le problème de ce chiendent d’oignons ! “Se débarrasser des oignons sauvages“
Je suis parti du constat que les poireaux sauvages arrachés les années antérieures repoussent inexorablement aux même endroits les années suivantes… Se sont les bulbilles des oignons arrachés qui redonnent des oignons encore plus nombreux les années suivantes !!!
De plus, après quelques années, je remarque que très tôt ces nouvelles pousses attrapent vite la rouille… Je ne suis plus un jardinier amateur et j’ai vite appris qu’il ne faut pas faire pousser “ails et oignons” au même endroit (5ans) pour éviter ce risque… De plus, il a fait chaud en ce début mars (à 18°c, le champignon de cette maladie cryptogamique explose !!! Le risque alors de toucher les cultures d’ail et d’échalote voisine est inévitable !!!)
Bref, j’ai fait le tour de la maison et recueillis un bon kilo d’oignons dont je n’ai gardé que le bulbe (débarrasser des bulbilles) et quelques centimètre de la tige. Lors du nettoyage, j’ai pris soin de ne pas jeter au compost les tiges touchées par la rouille !!!
Page 48 de mon livre “Aliments fermentés – Aliments santé”, je trouve une recette d'”oignons nouveaux à la mode asiatique” !
Il faut :
- 1 cuillère à soupe de riz parfumé,
- 1/4l H2O
- 15g gros sel gris de mer
- les oignons sauvages préparés (environ 1kg)
Après avoir sur-cuit le riz dans l’eau et laissé refroidir le tout, je coupe en 4 les bulbes, tronçonne d’un demi-centimètre les tiges et mélange le tout…
ET C’EST TOUT !
Pas de cuisson ni de stérilisation fastidieuse, 7 jours à température ambiante… Conservation : Plus d’un an !
Je me servirai des bocaux de 250ml lors de mes préparation de salade, wok, poêlée de légumes ou chiche ou garniture de sandwiches !!!
CONCLUSION : Les oignons sauvages auparavant jetés, deviennent des préparations riches en goût. L’agradation vitaminique est aussi à prendre en compte ainsi que le bilan carbone nul (comparée à une préparation stérilisée).
De l’oignon “déchet”, on passe ainsi au “bienfait probiotique” !
TROP FORT l’IDÉE !