Le paillage (observation de ponte sous le paillage)
La culture d’oeillets d’Inde (anti nématodes : vers vivant sous terre qui parasitent les limaces). Moins de nématodes, plus de limaces, aleurodes et pucerons !!!
Comment éradiquer les limaces ?
Les carabes (entassement de branchages dans un coin du potager), limace tigre ou le canard coureur indiens, le crapaud,
Du férramol (phosphate ferrique : minéral abondant à l’état naturel qui agit comme coupe-faim, les gastéropodes meurent d’inanition) ; Cendre, verre de bière, croquette pour chats, coquille d’oeufs
Si je vois des limaces en trop grand nombre, je peux penser que je n’ai pas donné assez de place à ses multiples prédateurs dans mon “écosystème jardin”. La limace agit donc comme bio-indicateur d’un déséquilibre ou d’un manque de diversité, qu’il soit naturel ou anthropique.
Nota-Béné : Bacillus thuringiensis (notre produit le plus vendu, un baccille gram+, aérobie) serait également toxique pour trois espèces de limaces (voir thèse ici :
Les bonnes et les mauvaises relations entre deux organismes vivants.
Les facteurs écologiques biotiques.
Un super lien. Cela permet de voir de haut, de prendre du recul et peut-être mieux comprendre les relations d’interdépendence entre les insectes auxilliaires / insectes ravageurs et leurs hôtes végétaux du jardin.
C’est quoi ces punaises sur mes radis rose de chine.
Après recherche se sont “des punaises rouges du chou”. Elles aiment égalemenent les pommes de terre et les navets. Comme un hazard se sont les deux dernières récoltes faites dans ce bac surélevé. Elles ont du se développées au long cours.
Elles aident les pucerons et autres insectes produisant du miellat en les protégeant de leurs prédateurs.
De plus, les fourmis de grandes tailles semblent être carnivores :
La série de clichés suivant montre la ruée des seules fourmis de bonne taille (0,6 à 0,8 cm) sur les carcasses de punaises “Tigres” quelques secondes après les avoir esquichées entre les doigts. Les Tigres doivent produire une odeur très appétente… une fois écrasés !
Vidéo d’une fourmis bonne taille dévorant une carcasse de punaise Tigre fraîchement écrasée
Les fourmis sont donc vue comme des ravageurs au jardin. Elles sont en fait aussi des auxiliaires pour le jardinier car elles sont prédatrices de chenilles et autres insectes ravageurs.
Étonnante vidéo de fourmis récoltant des graines de sauge :
Début juillet, les calices des fleurs de sauge contiennent des graines. Cela attire les fourmis qui viennent en faire la récolte. Les calices étant secs, le bruit des pattes des fourmis crépite comme le rappellerait un feu de camps ! ça fait vraiment du bruit !!!
Conclusion : les fourmis sont “ravageur” mais aussi “auxiliaire” au jardin”.
Pour en savoir plus : voir l’excellent site dont les quelques lignes ci-dessous en sont issues.
La sauge doit être une plante myrméchochore (qui se reproduit en partie grâce aux fourmis). La graine de sauge possède surement une substance éléosome (attire les fourmis). En emportant la graine dans la fourmilière, elles mangent l’éléosome et rejettent la graine sur leur décharge. La décharge d’une fourmilière est très riche, la graine pousse donc sur une zone particulièrement privilégiée. Et en plus, les petites morsures de la cuticule des graines lors du transport par les fourmis aide la graine à germer.
Il est à noter également que grâce à elles, des millions d’€uros sont investis par les particuliers en produits phytosanitaires !
Un printemps très doux et c’est inévitable, en trois semaines plus de feuille ?
Je pensais l’année dernière que cela était du uniquement au mistral lorsqu’il souffle à plus de 100 km/h. En observant les feuilles de plus près, je découvre au revers des feuilles des grains jaunâtres et verdâtres : Des oeufs et larves de psylles ?
Le Psylle, une sorte de minuscule cigale, surnommé autrefois “Faux-puceron”, est un insecte suceur très proche du puceron qui apprécie les printemps chauds. Les larves s’installent en formant des sortes de colonies sur les rameaux et plus rarement sur les feuilles.
Le problème est que les larves de psylle secrètent énormément de miellat, ce qui attire les fourmis, donc les pucerons… et entraîne la fumagine.
Dans les jardins, cet ennemi est quand même assez rare car les coccinelles réussissent à réguler leur population qui est très active au mois de mai et au mois de juin.
Végétaux Sensibles : Parmi les arbres fruitiers il apprécie bien les figuiers, les oliviers, les poiriers…
Comment reconnaître les symptômes :
Les feuilles se roulent sur elles-mêmes en se déformant.
Les fleurs sont rongées.
De nombreux dépôts et écoulements de miellat sont visibles.
Traitements Préventifs :
Ne pas abuser des engrais riches en azote.
Ne pas négliger les traitements d’hiver surtout sur les fruitiers.
Installer des colliers arboricoles autour des troncs des arbres.
Lutte et Traitements Curatifs : On les combat (parce qu’il s’agit bien d’un combat, jamais gagné d’avance) de la même manière que les pucerons :
Effectuer des pulvérisations avec de l’eau additionnée de 2% de savon noir. Renouveler tous les trois jours jusqu’à l’éradication complète.
Essayer la douche au jet d’arrosage en plusieurs fois, en insistant sur la naissance des feuilles, là où les larves commencent leurs développement.
Traiter en pulvérisant une “tisane” de nicotine :
le recette : dans une vieille casserole faire une décoction de 1 grosse cuillerée à soupe de tabac gris (celui qu’on roulait, dans le temps pour les cigarette et qu’on trouve toujours en paquet, dans les bureaux de tabac) dans un litre d’eau. Laisser infuser 24 heures (attention, l’odeur est forte et imprègne bien le récipient utilisé). Ensuit filtrer et diluer : 1 verre pour un litre d’eau. Pulvériser sur les plantes infestées,de préférence le soir (éviter les fortes chaleurs). Si le temps est très chaud, il vaut mieux doucher au jet au bout de 24 h et recommencer après 1 semaine.
ATTENTION : un traitement ne doit pas être fait juste avant de consommer les fruits. Attendre au moins un mois avant la récolte. Il faut laisser à la plante le temps d’éliminer les toxines de la nicotine ou d’autres produits chimiques utilisés.
Les psylles du figuier sont coriaces.
On peut aussi essayer la lutte bio avec des insectes prédateurs (voir Sites spécialisés Internet)
Bonne chasse !!!!!!
Couper et détruite les feuillages atteints.
Auxiliaires du Jardinier :
Les coccinelles sont de grandes consommatrices et suffisent souvent à éliminer les psylles du jardin. Il existe heureusement naturellement de nombreux insectes auxiliaires s’attaquant aux Psylles des pommiers et poiriers :
Syrphes,
Coccinelles,
Chrysopes,
“punaises” Mirides
Anthocorides…Anthocoris nemoralis (nemorum) est polyphage avec une préférence pour les larves de Psylles : il est présent naturellement dans les vergers mais en quantité insuffisante; on commercialise donc ces Anthocoris en protection intégrée des vergers…
Sur le fusain bicolore (EUONYMUS fortunei ‘Emerald gold’ ), infesté en 2012, ratiboisé en 2013, réinfecté en 2013
En blanc, exuvie ? Exosquelette de mâles. En noir, la cochenille est certainement encapsulée dans son bouclier pour éviter la déshydratation ? J’ai lu que son bouclier est fait à partir de ses déjections. Les déjections sont cimentées par le liquide anal (certainement proche du miellat ?).
Les pucerons. Biens connus. Se confondent avec les spylles.
Les pucerons s’attaquent à presque toutes les plantes. Ils sucent la sève et produisent en grande quantité une substance sucrée et collante, appelée miellat, et sur laquelle se développe un champignon noir : la fumagine.
Il existe de nombreux ennemis des pucerons. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis, les “auxiliaires” cités ci dessous sont donc précieux au jardinier pour lutter contre les ravageurs au jardin.. Ces auxiliaires (pour le jardinier) sont essentiellement des prédateurs et des parasites :
L’écume que l’on voit sur le cliché ci-dessus se nomme :
Crachat de coucou,
Ecume printanière,
Amas spumeux
Bave de cicadelle (le plus simplement )
Pour faire simple disons que les excréments larvaires sont à la fois liquides et visqueux , et que les larves en question y pulsent de l’air pour former les fameux “crachats” où elles vont se développer jusqu’au stade adulte. Etant très fragiles et vulnérables, elles y trouvent une très efficace protection contre la déshydratation, et dans une certaine mesure contre les prédateurs. D’autre part, les bulles d’air ainsi formées assurent une indispensable et très efficace régulation thermique
La Cicadelle écumeuse (également nommée : Philène spumeuse) un insecte de l’ordre des homoptères (comme les pucerons, cigales, cochenilles…). Ces insectes se caractérisent par leur mode de nutrition : munit d’un rostre, ils piquent la plante pour en absorber la sève.
Leur impact sur la santé de la plante est plutôt négligeable car la Cicadelle écumeuse vit en solitaire, cependant elle peut parfois favoriser l’apparition de fumagine (une maladie des végétaux causée par des champignons parasites). L’amas de mousse est secrété par la larve, elle insuffle de l’air à ses sécrétions pour former cette redoutable protection qui la préserves des intrus, de la déshydratation mais qui sert aussi de remarquable isolant thermique.
Après quelques recherche, la sauterelle (et non le criquet qui possède des antenne courtes) visible dans le cliché ci-contre est une jeune sauterelle verte. Voir l’article pour plus de Détails. Noter que la femelle possède une tarière (ovipositeur), courbée vers le bas et pouvant mesurer 3 cm d’où son surnom : la sauterelle à sabre ! Ses antennes peuvent mesurer 3 fois la longueur du corps !
Son régime alimentaire fait d’elle un auxiliaire comme un nuisible (elle mange les jeunes pousses) au jardin. En effet, celle-ci est carnassière :
insectes,
chenilles,
larves variés,
pucerons, etc…
doryphores !
Est-ce le fait d’avoir planter des patates cette année ou est-ce le fait de rechecher des insectes pour l’étude et alimenter ce blog : j’ai l’impression d’en voir d’avantage cette année !!! En tous cas, ma chatte régule la population de sauterelles adultes car elle les chasse avec une joie sadique !!!
Nota béné : La grande sauterelle peut mordre douloureusement mais elle n’est pas particulièrement agressive. Mieux vaut éviter de l’effrayer, de la tenir dans le creux de la main, poing fermé, car c’est la morsure quasi assurée (du mâle en particulier).
Les moyen de luttes en 1921 ressemble étrangement aux moyens de luttes alternatives actuelles. Il est très intéressant que de jeter un oeil sur la page : http://www7.inra.fr/opie-insectes/1921agri-p.htm , on y trouve :
croquis et dessins des ravageurs
les moyens de lutte de l’époque
Cette page rassemble l’ensembles des ravageurs, dessins et moyens de lutte mais les préconisations de lutte sont scrupuleusement recopiées, sans plus.