Archives de catégorie : Composteurs création DZprod
Présentation des composteurs “palettes” de création DZprod dans un esprit RRR (Recycle – Re-use – Reduce).
Mémo pour le suivi des composteurs (durée du compostage, utilisation géographique du compost, etc…).
Conseils sur le compostage.
Les adventices en graines sont destinées à la poubelle verte. Les déchets verts du jardin et de la cuisine sont destinés aux composteurs. Des boulettes de crottins de cheval issus des jardins d’Émeraude sont souvent ajoutés afin de donner du volume et de quoi nourrir les lombrics.
Au 06/10/2015 :
Le composteur de droite est vidé : une moitié va nourrir le nouveau composteur à l’air libre du grand rectangle.
L’autre moitié du volume du composteur va être stockée sous une plaque bitumée au milieu du grand rectangle.
Le composteur de gauche est plein : il est condamné pour quelques mois car en maturation.
Le 28/08/2015 : Création d’un nouveau composteur à gauche des deux autres déjà en place.
C’est en faisant du nettoyage autour de la propriété que la nécessité de faire un nouveau composteur s’impose : Y’a trop de feuilles mortes de partout. De plus l’incinération est devenu illégal. Il vaut mieux composter et récupérer du super terreau que d’envoyer des kilos de CO2 dans l’atmosphère !!!
Une idée me vient de créer également un rack à outils qui manquait au jardin. Voilà : d’une pierre deux coups (ou plutôt “de trois parpaings et une palette Europe, un rack à outils en plus d’un nouveau composteur ouvert “)
Au 30/08/2015 :
Le composteur de Gauche : Ce nouveau composteur est rempli en trois jours, avec la technique des lasagnes : Feuilles mortes (chêne et prunus, branches de cyprès, herbes folles et l’équivalent de deux bidons de 200 litres d’une macération de crottin de cheval de l’entreprise paysagiste les Jardins d’émeraude.
Le composteur du milieu : 31/03/2015, pile de 2 ans d’âge vidée ; 24/04/2015 la pile déborde de déchets de table, de tontes du jardin et des adventices arrachées ça et là. En 4 mois, la pile a réduit d’un bon tier et l’ensemble est utilisé pour la réfection des bandes B et D.
Le composteur de droite : D’un tiers de sa capacité, ce compost de 5 mois d’âge se trouve maintenant rehaussé et saturé de feuilles mortes et autres petits branchages ramassés tout autour de la propriété.
La propriété est assez grande pour que cela nécessite un quatrième composteur mais je décide de ne pas trop enlever les branchages et les feuilles mortes sous les arbres (cyprès, prunus laurier-palme, bambous, chêne vert et autres…) pour laisser de l’espace brute pour la tortue terrestre. De plus, ces matières en décomposition nourrissent au long court, les arbres… Il serait donc préjudiciable pour la biodiversité que de trop nettoyer !
Néanmoins, en deux semaines j’ai saturé deux composteurs : C’est un volume énorme compte tenu du tassement des résidus lors de la constitution des piles. Il faut noter également que le tassement s’accentue lorsque je mouille chaque couche de 5cm de la lasagne lors de l’empilement.
Nota bene : Depuis Mars 2015, l’équivalent de deux composteurs ont été utilisé. Voir l’article cité au début de celui-ci.
Au 09/10/2015 :
Le composteur de Gauche : En attente, en maturation depuis fin Août 2015 (un mois d’âge),
Le composteur du milieu : Empilement actuel…depuis fin Août 2015
Le composteur de droite : 6 mois.
Le 16/10/2015 : Le composteur du milieu est à 2/3 plein, il reçoit au dessus des deux couches de crottin en alternance avec de la tonte d’herbe et des feuilles, un mix de BRF ramener de la déchèterie. Hé oui, les gens jettent du BRF et ne rentabilise pas leurs broyeurs !!!!
Après “comment pailler à moindre frais” voici “comment amender à moindre frais” :
faire son compost maison (poubelle ménagère et déchets végétaux issus du jardin)
pailler la terre, c’est garder l’humidité du sol, c’est donc aussi augmenter toute les cinétiques biochimiques du sol, c’est favorisé la vie du sol… Le paillage avec le temps se désagrège et amende le sol…
amender la terre avec du fumier (en évitant que ce dernier ne soit trop frais). Ici, deux solutions : l’achat de fumier (ovins bovins) ou trouver son propre stock de caca ! En ce qui me concerne c’est en faisant mon jogging que j’ai découvert 2 spots de ravitaillement possible.
Lieu géographique :
Club Hippique de Saint Anthelme, Fumier de cheval frais ou déjà composté avec purin (site internet ICI)
En allant récupérer du fumier une nouvelle fois, je découvre un magnifique cèpe de 297 grammes ! Comme je n’y connait rien en champi, je passe par la pharmacie du Castelas : la pharmacienne de garde ce dimanche là s’étonne de voir un cèpe aussi gros : il ne devrait pas y avoir de cèpe dans la région, chanterelle, grisets, mais pas de cèpe ???
En Mai 2015 : c’est le 5ième voyage cette année, la voiture pleine de crottin afin d’amender les nouveaux bacs “Butte en permaculture“, “Bande C“, “caisson E et F” et le tour des arbres fruitiers du potager du Loucastarelet. Je laisse macérer le crottin une petite semaine dans un fût de 200 litres.
Je me doit de remercier le Garage ADMD et Alexandre Astier, à Saze sur la zone industrielle de Rochefort du Gard pour le fût de 200 litres en plastiques….
Ce double composteur de fabrication “Home Made” est mis en place et recueille des détritus depuis plus de deux ans.
Les piles n’ont jamais été retournées…. mais depuis le temps, un compost de qualité est aujourd’hui prêt à être utilisé. Chacun contient l’équivalent d’un demi-mètre cube de compost mature en plus des éléments non-encore décomposés de surface (paille et petits morceaux ce bois).
Utilisation du compost :
Le 18/03/2015 : L’intégralité de la pile de droite a été utilisée pour la création de la butte en permaculture de 6m² (emplacement de la serre Luna).
A Voir : l’article sur un habitant du compost, aussi impressionnant qu’hideux : l’Orycte
Vidage complet des composteurs : Fin Mars 2015
La pile de droite : Butte
La pile de gauche : en mélange avec le reste de terre issue de l’excavation de la butte.
Début Avril : les composteur sont vides. Le remplissage de la pile de droite se fait alors avec un mélange en alternance de feuilles sèches, déchets verts frais (herbes, broyat de coupe des oliviers, etc…) et du palmier en décomposition. Le palmier offre des plaques de lignine étanche : celles-ci sont précieusement placées au dessus de la pile pour en diminuer l’évaporation. La pile a été consciencieusement humidifiée tout au long de sa constitution. La cinétique de décomposition en sera augmentée. Un carton plastifié, une palette et un parpaing offrent un rempart thermique et permettent également de garder un taux d’humidité interne adéquat.
La pile de droite est à un tiers de sa capacité (une bonne partie de la pile a été utilisée pour recouvrir les fûts des patates en canalisation. En 5 mois, le reste de la pile s’est tassée de moitié.
La pile de gauche s’est tassée d’un tiers ! Sous les feuilles de chamérops, on trouve déjà une belle terre noire !
Le nom le plus connu de cet insecte adulte est le “Rhinocéros”. Consulter la page pour plus de renseignements : http://www.insectes-net.fr/oryctes/ory2.html : “Arrivée à maturité, et donc au maximum de son développement, la larve (lucifuge) s’enterre assez profondément (15 à 20 cm en moyenne), et elle s’aménage une loge dite nymphale. Ovoïde, très spacieuse, et plus ou moins individualisée en regard du substrat, cette loge terreuse atteint presque la taille d’un œuf (parois incluses). Le passage à l’état de nymphe, puis à celui d’adulte, se fera de l’été à l’automne, mais l’insecte dit “parfait” ne sortira à l’air libre qu’au printemps suivant, voire en début d’été.”
La durée du développement larvaire est généralement de deux à trois ans en milieu naturel. Dans le composteur, elles me permettent la décomposition de petites branches. Si le travail de fragmentation n’est pas terminé alors que le compost est mature, ce n’est pas plus mal car les fragments restants aéreront la terre lorsqu’ils y seront mélangés.
En déterrant les patates amandine du L-Tronc, je trouve mon premier Orycte adulte au bout de quatre ans ! Je suis certain que celui-ci provient de mon composte car je me souviens les y avoir enfouies sous forme de larves au stade le plus évolué, juste avant le stade nymphale.
7 ans de cohabitation et les premières larves trouvées sont maintenant d’impressionnantes mastodontes !
Un super lien sur le vermicompostage : ICI provenant de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ! Les archives documentaires en ligne de la FAO sont destinées à recueillir, préserver et disséminer des copies digitales des produits de l’Organisation afin de leur assurer la plus grande diffusion possible. Elles contiennent publications, journaux, documentation officielle des réunions, rapports techniques et matériel d’information produits par les bureaux de la FAO dans le monde entier.
A propos de ses déjections ou TURRICULES : l’enrichissement de la terre par le rejet de déjections, les turricules visibles à la surface du sol, contiennent environ 50 % de plus de matières organiques que le sol non digéré, 7 fois plus de phosphate, 10 fois plus de potasse, 5 fois plus d’azote, 3 fois plus de magnésium et bien d’autres oligoéléments encore.
Parmi de nombreux sites, j’en ai trouvé un qui énumère les façons de capturer les lombrics. Ma technique et le lieu de collecte et de loin la plus efficace : 1 kilogramme à l’heure (départ maison et trajet à pieds inclus !). Mon secret, longer le chantier photovoltaïque après une grosse pluie. En effet, afin de ne pas mourir noyés dans leur trou, les lombrics sortent à la surface. Le long du chantier photovoltaïque, la route de gravât rouge offre un lieu de ramassage idéal. Ce matin, la route était carrément zébrée de trace de lombric. Les trois véhicules de chasseurs passant ce matin au levée du jour, ont tués des dizaines de lombrics. La taille des lombrics est impressionnante : de 25 à 65 cm, une moyenne de 50cm, énorme.
Si le lombricompost accélère la germination et la levée des semis de 3 à 4 jours, il contient également des champignons et bactéries, tels le trichoderma et les streptomyces, qui stimulent les défenses naturelles de la plante et vont l’aider à lutter contre la plupart des maladies.
Nota béné : Tricoderma en vente ICI, 5.7€/10g ! biofongicide & engrais organique, contient une xylanase (enzyme qui scinde le xylème : cf les fils blanchâtres sur le bois en décomposition)
Détermination de mes lombrics :
Vers de terre (3 catégories : anécique, endogé, épigé) / vers du compost (Eisenia foetida).
Les vers ramenés ce jour sont de gros vers, des anéciques, vivant dans la couche profonde du sol. NB : tous les vers remontent à la surface pour venir se nourrrir. NB : les BRF permet donc de nourrir les vers… Bienfaits du BRF ICI
Au 25/11/2014 : De 20h à 21h30, de nouveau après une grosse et interminable pluie, je reviens du chantier photovoltaïque avec pas moins de 1kg320g de lombrics. Des longs d’un demi-mètre mais aussi de plus petits de 15 à 20 cm. Je les repartis aussitôt dans mes bacs et carrés potagers.
Nota Bene : la nuit dernière alors qu’il avait juste fini de pleuvoir, j’entreprends une “chasse à la limace” accompagné de ma minette noire, j’observe quelques gros vers hors terre. Je les titille du doigt et suis surpris de les voir très très vigoureusement rentrer sous terre : En 1 seconde (voir un peu moins), ils sont capable de se rétracter sous terre en s’enfouissant par le trou qu’ils ont créé. Je me dis que se sont de très bons auxiliaires du jardinier car capable d’aérer et d’amender la terre parfaitement !!!! J’ai bien fait de prendre du temps de partir à la chasse aux lombrics et de ramener des superbes spécimens de près d’un mètre de longueur ! Je me dis aussi qu’ils sont hyper rapide : pouvoir rétracter un demi-mètre en une fraction de seconde…. Les trous des plus gros spécimens doivent être de bons diamètres…
Iule, est le nom vernaculaire d’un Myriapode Diplopode (c’est à dire que chaque segment porte deux paires de pattes) à corps cylindrique, proche du mille pattes.
Ils sont détritivores, se nourrissent de débris végétaux, feuilles mortes, champignons et de fruits.
Le iule se roule en spirale pour se protéger des prédateurs.
On a vu certaines années le iule pulluler, au point de devenir une nuisance lorsqu’il vient squatter les habitations.
Heureusement c’est un animal totalement inoffensif, contrairement à d’autres myriapodes, carnassiers, qui possèdent des forficules, c’est à dire de puissants crochets à venin, attribut des Myriapodes.
Lorsqu’il est inquiété par un prédateur, l’iule se roule en spirale pour se protéger. Il peut parfois sécréter des substances répulsives (benzoquinoneset hydroquinones) qui laissent sur la peau des taches de couleur jaune-orangé et parfois une odeur acide. Ces taches disparaissent spontanément, en une semaine. Certaines personnes peuvent réagir à ces sécrétions, les réactions vont de légères rougeurs à l’urticaire.
L’utilisation de ce moyen de défense variant selon les espèces, pour celui-ci en photo (un, il n’a sécrété aucun liquide mais se comporte de deux façons : soit il se tortille frénétiquement, soit, il se met en boule et ne bouge plus.
Chez les Diplopodes, chaque mue apporte, suivant les groupes, un nombre plus ou moins grand de nouveaux anneaux. Par exemple 4 ou 5 pour les Julidas (iules comme celui sur le cliché ci-contre), 2 à 4 pour les Polydesmida (polydesmes), un seul pour les Glomerida (gloméris). Chaque anneau porte deux paires de pattes. Donc, plus il est vieux, plus le diplopode a de pattes, jusqu’à 89 paires.
Élevage : cf Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Julida
L’élevage des iules se popularise petit à petit. L’élevage est relativement simple et la plupart des espèces s’élèvent de la même façon, comme dans un terrarium garni de matières végétales : feuilles mortes, bois mort, humus…, en veillant à garder une humidité et une aération suffisantes ainsi qu’en évitant les interstices au niveau du couvercle qui seraient rapidement mis à profit…
Nota bébé : Si chez moi en trois ans il a remplacé le pullulement des araignées rouges, c’est que l’ensemble de mes bacs sont en permaculture et qu’une couche de 20 à 25 cm au fond de chaque bac est composée de bois morts en cours de décomposition… ???
Les Bacs ayant bénéficié de Lombricompost provenant des fragments compostés des débris ce coupe de chênes verts lors de la création du chantier photovoltaïque sont les bacs : Grand rectangle, L, Lbase, Cabanon, Bain de soleil, Edika-portail, Edika-garage, Bac Eychenne, Bac-entrée et Pentagone.
C’est en joggant que j’ai découvert la pépite : Du lombricompost en devenir et en quantité !!!!
Dès le début de mon année sabbatique (en Avril 2013), j’ai trouvé cet endroit où la société Donnadieu, en charge de faire le ménage sur la parcelle qui deviendra le chantier photovoltaïque. Voilà un beau tas de 2,5 mètres de haut de branches et de petites bûches. En juillet, le tas n’avait plus qu’une hauteur de 1,5 mètres de haut. Comment 1 mètre avait-il pu disparaître ? Par décomposition. Soulevant les bûchettes en surface, je découvre une belle terre grumeleuse. Gratant d’avantage, voilà queques lombrics…. Voilà une belle terre enrichie qui pourrait profiter à mon jardin en devenir !
Pendant 5 mois et quelques aller-retour, je sépare cailloux et dévris non compostés. Je tamise sur-place grossièrement. Je tamise plus fin de retour au jardin. Un mélange 50/50 avec la terre du jardin et me voilà fin 2013 avec 2 mètres cube de terre finement tamisée, enrichie, riche de vie.
En parallèle des travaux de création des bacs en durs, j’alterne le tamisage, mélange de terre et adjonction de terreaux achetés tout prêts. Le défonçage de la terre sur 60 cm afin de créer mes bacs dans un esprit de permaculture n’est pas de tout repos : Que de cailloux. Autant de cailloux en volume amenés à la déchetterie que de volume de lombricompost ramené du tas de bois en décomposition. Plus besoin de présenter ma carte de déchetterie : à la déchetterie intercommunale des Angles, ma Laguna est connue et reconnue : Les agents ‘mont vu tous les jours pendant 6 mois. Un aller, à la déchetterie, voiture pleine ; un retour optimisé et sans détour, pour fournir en briques, enduits, sable ou ciment mes chantiers encours de réalisation. La Laguna devint utilitaire : la banquette arrière de longue repliée et des protections et draps constamment présents car chaque jours utiles…. Aurais-je abîmé les suspensions ? Très certainement selon Sandryne.
Le premier composteur m’a été donné par le Papa de Jean-Marc via la mairie de Lapalut. Le deuxième grâce à l’adresse de domiciliation de La boutique L’Occitane et la mairie d’Avignon, lorsque Sandryne y était responsable. 15€ à la place de 30€, financé par la mairie d’Avignon afin de réduire le coût de traitement des déchets verts. Bonne initiative en 2007, avant-gardiste vis à vis du grenelle de l’environnement. Depuis, ni Lirac, ni Tavel, ni même la plus riche ville de Rochefort du Gard n’ont mis en place ce genre de participation.