Les poules, c’est du travail mais aussi pas mal de satisfaction. Elles rentabilisent le potager et je les considère, comme certains insectes, comme des auxiliaires du jardinier amateur.
Article clin d’œil qui fait référence à celui du 19/03/20215 fait avec Lise ! Cette année, c’est sa petite cousine Julie de 12 ans (Stagiaire de l’association La JARRE Écocitoyenne du 18 au 22 Avril 2021). Wa ! : 6 ans séparent les 2 vidéos !
2 Brahmas (cf Charline G puis Soizic) Introduites le 11/08/2018, d’un an et demi environ ce jour là. Age estimé au 07/09/2020 : Environ 3 ans et demi !
2 Coucou de Rennes (Octobre 2019 prêtes à pondre, environ 6 mois), Age estimé au 07/09/2020 : Environ 1 an et demi
1 poule trouvée dans la rue ? De type rousse, jeune pondeuse environ 8 mois en mai 2020. Age estimé au 07/09/2020 : Environ 1 an
1 poule type “coucou de renne et une rousse (12€ chacune par Charline) Age estimé au 07/09/2020 : Environ 6 mois
Cuisiner la tête de poissons blanc, c’est économique et très peu cher ! Pour VOUS, vos CHATS… et même vos POULES ! Idées recettes : c’est ICI !
C’est en regardant la composition de boîte pour mes chats et mon chien que j’ai eu envie de leur faire plaisir en cuisinant pour eux. L’idée faire au mieux avec des “sous produits de poissons” en allant faire un tour à la poissonnerie (Leclerc, Les Angles).
4€50/Kg : Collier ou tête de poissons blanc (Merlu, flétan, etc…)
Avec 1kg500g j’ai préparé :
320g de chair de poisson de première qualité (à utiliser en salade, tarte salée, etc…
700g de chair de poissons de seconde qualité (avec peau mais sans aucune arrêtes), pour mes 5 chats (J’ai mélangé ce poissons avec leur pâté habituel). L’idée est d’en congeler une partie pour ne leur en donner que 2 fois par semaine afin de ne pas trop perturber leur digestion en changeant leur alimentation trop brutalement…
1,5l de bouillon consommé de poissons (en laissant cuire les arrêtes 4 heures dans un court bouillon avec bouquet garni, fumet de poisson déshydraté, aneth du jardin en poudre, etc… J’utiliserai ce consommé plus tard… j’ai donc congelé ce bouillon après l’avoir filtré !
250g de résidus bouillis (ce sont les arrêtes restant de la préparation du consommé) : J’ai donné ça aux poules… elles se sont jetées dessus !
Ainsi l’ HOMME profite de la chair de poisson et d’un consommé (que je pense utiliser pour une soupe de poissons), les CHATS et le CHIEN eux ont eu aussi de beaux morceaux et un pâté amélioré ; et les POULES, quant à elles auront profité d’une sorte de pâté reminéralisante et très alcalin (cf cartilage de poissons)
Bref, c’est du boulot mais pour moins de 7€, j’ai fait plaisir à tout le monde !!!
Petite vidéo montrant que les résidus issus la préparation du consommé de poisson a bien plu aux poules !
Le cheptel est passé de 6 poules à seulement 2 en Septembre 2019…
Le 29/09/2019 : Achat de 2 poules prêtes à pondre “Coucou de Renne” à botanic® Saint Anthelme (Villeneuve lez Avignon)… Jusqu’à présent nous achetions des poussins que nous élevions “à la main” quelques semaines gardés au chaud à la maison…
Bref, le retour d’expérience confirme le fait que : Entre le nettoyage journalier, l’achat de nourriture spécial poussin et l’installation pas toujours évidente dans la cuisine entre chien et chat (facteur de stress pour les poussins)… on y gagne pas ni en temps, ni en tracas, ni en €uros !!! Mieux vaut-il acheter une poule presque prête à pondre, plutôt que s’enquiquiner avec des poussins…
Par contre on introduit préférentiellement par 2 les poules dans un poulailler déjà habité : les poules plus anciennes, forcément dominante ne jettent pas leur dévolu uniquement sur une seule et malheureuse poule… les coups de becs sont partagés !!!
Souvent les nouvelles poules font “profile bas” les 15 premiers jours… ensuite s’installe la routine… et la cohabitation se fait naturellement : Les plus anciennes se fatiguent… et les nouvelles prennent de l’assurance…
Cette fois-ci, tout est différent : J’ai d’abord été étonné de ne voir que 2 paquets de crottes et pas 4 lors du nettoyage journalier du poulailler… Je viens de découvrir la raison : Les nouvelles poules ne dorment pas avec les anciennes au chaud dans le poulailler !
Pendant que les “Brahma” ronquent dans le poulailler, les “coucou de Renne” ont élus leur couche dans cyprès en lisière de clôture du poulailler !!! Je n’aurais jamais pensé qu’elles puissent voler aussi haut pour se mettre à l’abri et passer la nuit en recherchant une quiétude et une sécurité qui me semble ma foie… relative…
La poule cherche de l’air et un râlement se fait entendre lorsqu’elle ouvre le bec, tête haute. La poule semble s’asphyxier et baille avec la tête et le cou tendu et le bec largement ouvert ? Ce n’est pas le coryza (pas d’inflammation au niveau des yeux)… Ce n’est pas une angine virale… mais la SYNGAMOSE (développement d’un ver sur le système respiratoire).
La poule reste dans son coin, s’alimente peu, perd du poids. Sa crête est plus pâle que celle de ses congénères en bonne santé. Cela fait 2 semaine… J’aurais du avoir le réflexe de l’isoler car c’est ce qu’il faut faire dans tout poulailler lorsqu’on observe qu’une poule semble malade.
Cet article propose une vidéo qui montre les symptômes de cette maladie que j’ai mis 2 heures à diagnostiquer et à nommer après recherche sur le net (on tombe souvent la description du coryza ou de l’angine virale mais pas sur la syngamose pourtant répandue)
Cette poule est vielle de trois ans (achetée presque prête à pondre à Charline G, courant 2017). En plus d’avoir chopé ce vers qui infecte le système respiratoire elle est la seule à développer une gâle des pattes. Je décide de l’euthanasier et de ne pas la consommer.
Points positifs : Éviter la contamination du cheptel, abréger les souffrance de l’animal, éviter une dépense onéreuse chez le véto (le coût de la visite + médocs (80€) pourront servir à l’achat de nouvelles poules prêtes à pondre.
Points négatifs : Après 2 semaines d’observations, j’aurais du être réactif et l’isoler du reste du cheptel. Je regrette de ne pas la manger (l’honorer de sa mort, à mon sens, c’est utiliser ses plûmes (sources de potasse au jardin), c’est consommer son sang (recette de la sanguette), c’est consommer sa chaire et c’est faire un bouillon avec ses os)…
Le 22/09/2019 : Suite à un commentaire sur la vidéo Youtube, on me suggère comme maladie la TRICHOMOSE causée par un protozoaire (contamination de l’eau de boisson par les pigeons). Cela me semble très probable…
Avoir des poules à la maison c’est bio-cool mais contraignant ! Si on a pas 5 minutes par jour à consacrer à ses galinettes, il faut oublier l’idée d’avoir des poules (pour un particulier).
En plus du coût de l’enclos, de l’installation d’un poulailler, il faut prévoir le coût de la nourriture à l’année mais aussi entrevoir le côté chronophage (entretien journalier, hebdomadaire, mensuel, bi-annuel), ainsi que les imprévus (maladies, attaque de prédateurs), renouvellement du cheptel (achat de poussins, sacrifice des vieilles poules)…
En ce qui me concerne au poulailler partagé du Lou Cascarelet, les poules dorment dans un poulailler sur des barres, 20cm au dessus d’un lit de paille, qu’il faut alors nettoyer chaque jour… si on ne veut pas avoir ses œufs souillés quand les poules vont pondre dans leur nid juste à côté.
Concernant la nourriture, j’ai pris l’habitude de faire germé du blé ou/et de mouillé du pain dur… que je leur amène en faisant mon jogging matinal avec Orus, mon chien. Ainsi, en ce qui me concerne, 2km aller et 2km retour, plus le nettoyage : cela me prend 40min chaque jour (pour 2 oeufs), jogging compris !
Un grand merci à Soizic et Mathieu pour le don de 2 jeunes poules de race Brahma pour le poulailler partagé du Loucascarelet !
Pour la petite histoire : les poules ont 4 mois et demi… et nous espérons que ce sont là 2 poules et non 2 coqs ! Elles proviennent d’un don initial de Charline qui a arrêté son activité d’éleveuse de poulet sur Rochefort du Gard. Charline avait un coq “Brahma” et des poules Brahma qui ont à l’époque laissé couver certains de leur oeufs a des poules couveuses… Quelques jours après l’éclosion, Charline les a donné à Soizic qui possède un enclos “top la classe” et 2 enfants qui verront grandir les poussins.
Soizic a gardé une poule et fait don de 2 autres à l’association La JARRE Écocitoyenne de Rochefort du Gard. L’association possède un poulailler partagé, chez Franck et Marie, un double enclos de 50m², un beau potager et un grand jardin ou les poules pourront s’épanouir !
Une présentation en vidéo de l’introduction de ces 2 nouvelles :
REMARQUE : La dernière introduction de poule s’est soldé par un échec. Le conseil est d’introduire toujours un minimum de 2 poules dans une basse cour et jamais de galinette un peu chétive… elle se ferait alors gravement attaquer par ses congénères… (voir l’article à ce sujet)
La preuve :
Cette fois ci, je suis serein. Les poules se sont faites attaquer mais après un premier coup de bec, elles se sont redressées et n’ont pas courber l’échine comme à l’habitude de le faire la pauvre poule ci-dessus, complétement dominée et que j’ai du installer dans un enclos à part. Cette poule se met systématiquement en position pour être cocher et se fait alors défoncer le dos à coup de bec par les poules dominantes : Elle reste alors figée, c’est le carnage. Pas cool !
Ces 2 nouvelles sont déjà plus grosses que les 4 autres… elles en imposent par leur prestance… et n’ont pas le comportement à se laisser faire !!! J’espère simplement qu’elles ne se transformeront pas en coqs comme j’en ai eu l’expérience en prenant des poussins à botanic® l’an dernier ! (voir l’article à ce sujet)
Lorsque l’on change son cheptel de poules afin d’avoir un taux de ponte obtimum, il faut impérativement introduire un lot de poules mais jamais une seule poule. Cette dernière devient la “tête de turc” du groupe, le “vilain petit canard”, “l’homme à abattre”, “l’intrus” qu’il faut chasser coute que coute.
Nous avons fait la malheureuse expérience, au jardin partagé du Loucascarelet : Une fin d’après midi, un voisin me téléphone en me disant “une poule ça intéresse ? Je l’ai trové dans mon jardin, je ne sais pas comment elle a fait pour arriver jusqu’ici ? ”
Une fois les voisins questionnés sur cette mystérieuse galinette, je décide de l’inclure au poulailler partagé du Loucascarelet.
Les animaliers, à botanic® Saint Anthelme (Avignon, Villeneuve lez) m’avaient dit “il est préférable d’inclure au minium 2 poules à un lot de poules existant : cela évite qu’elles ne se chamaillent…”
Hé bien, c’est vrai !
Ma pauvre poulette orpheline s’est fait défoncer en 24 heures chrono. Je l’ai retrouvé en piteux état… J’ai même crue qu’elle ne s’en remettrait jamais tellement ses blessures étaient profondes.
Nous avons du improviser une deuxième poulailler, juxtaposé au premier, laissant l’orpheline, hors de portée de ses 3 bourreaux territoriales !
J’ai halluciné sur la capacité de cette jeune poulette à cicatriser de ses blessures ! En 2 semaines, alors que je la croyais condamnée, la peau s’est refermée comme par magie, alors qu’un trou de 8 à 10cm de diamètre s’était formé et que du pu commençait à poindre sur les pourtour de la blessure… Bref, incroyable !
Conclusion : Ne jamais inclure une seule poule à un lot de poules existant !
Comme pour nous, les poules recherchent des aliments plus énergétiques ou alors elles s’alimentent en plus grande quantité. Elles réduisent également leur taux de ponte afin de garder l’énergie pour la thermorégulation (elles pondent moins l’hiver).
Si les abreuvoirs sont gelés, veuillez à ce que les poules aient de l’eau… En plus de bien penser au nettoyage des abreuvoirs recouverts d’une couche de glace ou complétement gelés dans la masse… il faut penser à les réconforter :
augmenter la couche de paille dans le poulailler, les pondoirs,
vérifier l’isolation,
augmenter la ration journalière ou varier les aliments énergétiques,
Côté alimentation, voilà un exemple de menu du jour spécial grand froid :
graines germées de blé (les graines germées sont plus énergétiques que le grain sec, contiennent des enzymes, vitamines et sont plus digestes !!!… Voir l’article sur le sujet : Nourrir ses poules avec des graines germées.),
gras de viandes (ici j’ai rappé des pains de graisse d’arachide que j’ai acheté en solde à botanic®, 2€ à la place de 25€, les 10 pains). Les miettes de pain de graisses sont ensuites mélangées avec des miettes de pains et une cuillière à soupe de coquilles d’huîtres…
riz (ou reste de repas), ici du riz à Sushi (récup d’un sac de 25Kg de riz “shinju maï, calrose medium grain rice”, qu’un restaurateur Avignonnais allait jeter car périmé depuis le mois dernier !)
coquille d’huitre RRR (récup des fêtes de Noël et nouvel an),
eau chaude dans l’abreuvoir après avoir enlevé la glace… (je place également 2 bouteille d’eau en plastique chauffées au micro onde et cela de part et d’autre d’un pondoir en imaginant que cela stimule la ponte…
Bon aller trop de blabla… je suis attendu… j’attrape mon “Kajo” et je file voir mes poules (pendant que la mienne est encore au lit !).
“Kajo” (panier de transport de chez MV Industrie, sponsor de l’association la Jarre écocitoyenne, pour le transport des petits outils au jardin et le retour triomphant avec les récoltes du jour)
Evolution chronologique d'un jardin d'un particulier et de jardins partagés associatifs (Asso LA JARRE ÉCOCITOYENNE) à Rochefort du Gard.