un produit moustique anti larves ? Du nouveau pour lutter contre la propagation des moustiques…
DZprod Jardin teste ce produit et répond aux inquiétudes des adhérents : entre innocuité du produit, bonnes pratiques écocitoyennes et écologiques, entretien des cuves de récupération des eaux de pluie (tonne à eaux).
Les plus du produits :
- permet de recenser les lieux de pontes possibles en extérieur,
- permet de s’informer sur le cycle de vie du moustique grâce à la documentation au dos du packaging.
Les moins du produit :
- traitement toutes les 4 semaines (il faut penser à dater et faire un suivi),
- ne pas ingérer : Attention à vos animaux domestiques qui souvent s’abreuvent des eaux croupies… Préjudiciable pour les autres bébettes du jardin !!!
- une partie du polydimethylsiloxane se dégrade peut être en silice mais qu’elle est l’innocuité des sous produits de la décomposition radicalaire et quels sont ces sous produits ?
On dit souvent : Dans le doute abstient toi !
On peut aussi parler de bon sens : Après la pluie, vider les excédants d’eau des seaux, soucoupes et autres… plutôt que se casser la tête à calculer le nombre de gouttes pour la surface à traiter (c’est chronophage et on se casse le dos à déposer les gougouttes !!!)
Ici pour une fois le curatif (vider les excédants d’eau) vaut mieux que le préventif (utiliser le produit “Barrière à insectes – Moustiques anti-larves – spécial eaux stagnantes – COMPO France SAS) !
Éviter les eaux stagnantes – vider.
Dans une cuve de 1000 litres (tonne à eaux), l’eau est gardée pendant des mois… l’usage de ce produit est donc tout indiqué. Par contre le nombre de goutte conseillé au dos du paquet est faux.
Si 4 à 5 gouttes suffisent pour une surface (circulaire de 10cm de diamètre), soit 78cm²), les 30 gouttes préconisées pour un récupérateur ne suffiront pas à créer une membrane stable et efficace à la surface d’une tonne à eau.
La tonne à eau (cuve de 1000 litres) est un carré de 1m de côté. La surface de 10000cm² demande alors 570 gouttes !
Sur le dos du paquet, il est indiqué que 1ml de produit protège 1m² pendant 4 semaines (moins d’un mois).
D’après mes souvenir de paillasse, 20 gouttes d’eau = 1ml.
Je doute que 570 gouttes de ce produit ne fasse qu’un ml…Il y a erreur à quelque part….
Noter également que plus la surface à traiter est grande, plus la surface est instable et turbulant. La concentration du produit à utiliser pour des surfaces supérieures à un seau devrait être plus importante : Les eaux de surface sont plus turbulants, ainsi pour éviter la cassure de la membrane hydrophobe en surface, il faut augmenter la tension superficielle en y mettant plus de produit au cm².
Bref, nous allons faire 2 essais dans des cuves de 1000l : chez M Blachère, 37 boulevard Marcel Pagnol, 30650 Rochefort du Gard et chez DavidZ, au 2 allée du pébrier, 30650 Rochefort du Gard (Association la jarre écocitoyenne).
M. Blachère qui recherchait une solution pour éviter la propagation du médiatique moustique tigre est ravi de faire le test. Ses cuves étaient vides… espérons que les pluies du 28 et 29 juin ont été assez conséquentes pour lui permettre de garder ses eaux de pluie au moins 4 semaines pour faire le test… sinon, il faudra attendre Avril, me dit-il. Mais là, je doute qu’en avril le Moustique se développe bien…
Enfin, on apprécie le geste et le troc d’un alcool de verveine en échange d’un flacon de Barrière à insectes – moustiques anti-larves !
Pour en savoir plus : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00669536/document (cf PDMS et dégradation…)
CH3[Si(CH3)2O]nSi(CH3)3 : PDMS.
Ici “n” est petit pour avoir la propriété fluide surfactant.