Cette année , je tente une gelée avec mes verveines citronnelles : En effet, chaque année elle devient de plus en plus imposante… Alors pourquoi pas faire un essai… autre que de l’utilisée en tisane (fraîche ou sèche).
Mon essai : J’ai fait infuser à couvert, l’équivalent de 4 plateaux de mon déshydrateur Zen-Pur, dans 3 litres d’eau. En pressant la masse de verveine, j’ai recueilli 2,6 litres de liquide à gélifier.
Dans une bassine en cuivre, j’ai porter à ébullition 5 min (et écumer) :
2,5 litres d’infusion concentrée de verveine citronnelle,
9g d’Agar-Agar
500g de miel toutes fleurs (français, s’il vous plait)
Nous avons choisi de faire découvrir aux visiteurs du jardin urbain du Pébrier différents types de menthes !
Le jardin n’est pas conséquent mais depuis qu’il est référencé sur GOOGLE MAP, on voit de plus en plus de visiteurs passer en famille le dimanche en ballade digestive !
Le côté ludique de placer quelques menthes permettra de créer un peu d’étonnement.
On trouve les menthes dans les bacs hauts en fibres placés dans la longueur du terrain (bacs F1 à F5) : Menthe Pomme (F1), Menthe Fraise (F2), Menthe Ananas (F3), Menthe Chocolat (F4), Menthe Citron (F5).
Les menthes étant relativement onéreuses à l’achat : 5€30 l’unité. Nous avons fait le choix d’attendre 3 semaines avant les mettre en terre en gardant les pots a moitié enseveli dans de la terre. Le système racinaire est alors sorti des pots en empruntant les trous de drainage… Nous avons ensuite divisé la motte en deux afin de placer une moitié au jardin urbain et une autre moitié au jardin de DZprod en vu de produire d’autres menthes par multiplication (en laissant les menthes tracer au sol) :
J’essaie d’éviter d’avoir des chats dans le jardin potager… mais ma femme les invite !
En effet, j’observe les chats (les 3 nôtres et leurs potes du quartier !) tantôt chercher une couche pour la farniente au soleil, tantôt creuser un cabinet de toilette improvisé, tantôt organiser un terrain de chasse pourtant en “propriété privé”, en plein milieu d’un rang de semis fraîchement aligné au cordeau…
Lutter contre les ravages des chats, j’y ai réfléchie longuement et tenter bien des choses afin de inciter à aller “jouer ailleurs”.
Ma femme (qui sera une dame aux chats pour sure sur ces vieux jours) a finalement opté pour une solution ma fois diamétralement opposée et dont j’étais à mille lieux de penser : Plutôt que de les chasser, attirons les ailleurs !!!!
La solution : Vous la trouverez à BOTANIC, à gauche de la cabane des pépiniéristes au niveau des plantes vivaces en godets.
NÉPÉTA : ce n’est pas le nom de notre dernière chatte mais celui d’une vivace que l’on appelle herbe aux chats !
Cette herbe attire les chats et pour ceux qui possède le gène récessif “cannabique” : ils deviennent fada au contact de cette plante entre autre florifère, aromatique et mellifère !
Idéale en association avec des œillets, gypsophiles nains et millepertuis, elle s’utilise en massifs.
Distance de plantation : 50cm.
Nota bene pour Madame qui en fera l’entretien : Chaque printemps, au démarrage de la végétation, enrichir le sol en surface avec du compost ou du fumier. Arroser régulièrement la première année de plantation. Rabattre légèrement après floraison pour densifier la plante et également au printemps.
Pour en savoir plus sur les plantes “herbes aux chats” qui rendent les chats tout foufou (lien Wikipédia)
Les chats font le buzz sur le net… alors vous aimerez certainement ces ARTICLES CONNEXES concernant les chats aux jardins de DZprod :
Conseil pour la conservation d’une récolte d’oignons au jardin potager biologique.
La lactofermentation est la solution idéale pour avoir des oignons toute l’année !
Les avantages :
pas besoin de surveiller la récolte car pas de “pourrissement”,
alors que les bulbes mis en cave se conservent entre 3 et 6 mois, une lactofermentation peut attendre gentiment plus d’un an ! On couvre ainsi, ses besoins en oignons pour l’année !!!
on ne pleure qu’une fois (lors de la préparation de la mise ne lactofermentation), ensuite on dispose des oignons déjà découpés,
on n’encombre pas son congélateur et on évite ainsi la transmission de l’odeur d’oignon au reste des aliments congelés !!!
on augmente les propriétés nutritionnelles par la lactofermentation…
on consomme l’intégralité de la récolte sans jeter aucun oignons (pas de pourrissement), donc en plus de la quiétude de ne pas surveiller son panier d’oignons mis en cave… on est certain de consommer l’intégralité de sa récolte !!!
L’achat d’un pot de basilic en grande surface, au marché ou en jardinerie spécialisé, ne coute que 2 à 3€.
Bien des personnes ne profitent de cette aromate que 2 à 3 semaines….avant de voir le basilic péricliter et mourir…
Ils ne cueillent le basilic que si besoin. Ils laissent le pot tel qu’ils l’ont trouvé dans les étals. Bien souvent, les gens disposent le pot à l’intérieur de la maison mais trop exposé au soleil (les feuillent se recroquevillent et les tiges se plient). D’autres les gardent trop à l’ombre (les tiges s’allongent et le feuillage ne se développe que peu : vert foncé, il devient vert clair).
Ces gens trouvent naturel que le pot ne perdure que 2 à 3 semaines… et pourtant… un pied de basilic bien conduit vous donne des feuilles en quantité et cela pour toute la saison estivale !
Comment faire pour un rendement de fou à partir de votre achat d’un pot de basilic du commerce :
Après l’achat, observez que le pot contient non pas un seul pied de basilic mais une multitude. Faite une première récolte en coupant toutes les tiges au dessus du troisième ou quatrième étage. Bien souvent cela équivaut à réduire les tiges de plus de la moitié de la motte !
Si vous avez une terrine, un bac ou des pots vacants, de la terre du jardin, du terreau ou une jardinière non encore utilisée vous allez rentabilisé votre achat pour sur !!!
Casser la motte et séparez délicatement les plants de basilic pour les transplanter dans vos contenants !
Il faut faire cela à l’ombre par temps frais car les racines sont hyper fragile. Il faudra ensuite garder les transplants à mi-ombre et pas en plein cagnard !… et surveiller l’arrosage.
Il faudra être patient un bon mois pour pouvoir de nouveau profiter de votre basilic et pouvoir à nouveau prélever de quoi agrémenter salades de tomate ou autre… et si lors de la première récolte vous avez pensé à congeler votre basilic vous ne manquerez de rien pendant ce temps d’attente….
Vous allez observez que les tiges que vous avez réduites vont engendrer 2 rameaux. D’une seule tige principale, on obtient maintenant deux tiges ! On observera dans le temps que ces deux tiges vont s’étoffer… et on coupera de nouveau ces tiges au dessus du troisième étage lorsque ces nouvelles tiges proposeront au moins une dizaine d’étage.
2 à 3 semaines plus tard, on obtient un plant qui s’est renforcé avec, une tige principale, deux tiges secondaires et sur chacune encore 2 tiges tertiaires !!!
Idem, on coupera les tiges tertiaires au dessus du troisième étages lorsque celles ci auront produite une dizaine d’étage…
On note que réduire ainsi le pied de basilic empêche la production de fleurs et donc la montée en graine…. C’est intéressant car seules les feuilles sont destinées à la cuisine….
On conclut donc que si on ne fait rien, on obtient en 2 mois, un basilic tout chétif et qui est montée en graine.
Réduire les plants la première fois, va privilégier le système racinaire à se développer. Les plants seront plus vigoureux.
Si pas de transplantation après achat, les plants meurent tous très vite (trop serrés, le système racinaire comme le système foliaire se gênent entre-eux et entre en compétition).
Au bout de 2 mois après la transplantation, on obtient des plants de basilic bien touffus et volumineux. Chaque plant est alors aussi volumineux que le pot initialement acheté (contenant une multitude de basilic qui étaient en compétition dans ce “petit pot”)
Cet article donne des astuces pour la récolte des graines de coriandre.
C’est la suite logique de l’article sur la coriandre. La feuille a été utilisée, ciselée sur des préparations culinaire ou garder surgelée pour être utilisée toute l’année. La plante sèche ensuite sur pied pour offrir enfin des graines que l’on se doit d’utiliser à deux fins : condimentaire (culinaire) et semis (jardin aromatique).
Astuce n°1 pour la récolte : Utiliser deux seaux de grande capacité. Le premier sert lors de la récolte. On le place sous la plante sèche qui offre ses ombelles de graines (dès fin juin). L’autre s’utilise pour nettoyer les graines des peluches et des petits branchages lors de la récolte.
Une image puis une vidéo pour illustrer le tout :
Astuce n°2 : Nettoyage après récolte Comment se débarrasser efficacement des petits branchages et poussières tombés dans le seau de récolte… On utilise le vent. Un peu comme on le faisait dans le temps pour nettoyer le blé de son écorce (en utilisant un VAN, un panier en osier…). Cette action s’appelle le VANNAGE (vannage. Séparation des grains battus de leur balle et de leurs impuretés, soit en les lançant en l’air avec une pelle, soit en les secouant dans un van).
Moi, j’utilise ce que j’ai sous la main : 2 seaux un peu profonds. La profondeur importe pour ne pas perdre trop de grains lors du vannage.
Ne pas vanner bien sur lors de forts vents. Une légère brise suffit, vous vous en rendrez compte….
Process : il suffit de faire transiter la récolte d’un seau à l’autre en laissant un demi-mètre entre le seau du haut qui laisse tomber les graines dans le seau du bas. Le vent va gerber les parties fines, poussières, petits branchages réduits en poudre par le frottement entre les mains…
Une technique comme au bon vieux temps que l’on peut actualiser : Utiliser un sèche-cheveux ou encore le soufflant du desherbeur thermique électrique de chez BERTHOUD !
La vidéo ci-dessous est un petit clin d’œil pour un usage détourné du desherbeur BERTHOUD :
Boire un jus de bourrache pur, c’est un peu comme boire une huitre aux arômes deconcombre !
Le goût de la bourrache est étonnant mais le jus issu de l’extracteur se doit être mélangé avec d’autres jus car son expression est bien trop forte.
Comme l’est la biodiversité au jardin, le meilleur des conseils en ce qui concerne la production de jus issu de l’extracteur, c’est la mixité.
Très peu de bourrache et beaucoup d’autres choses, c’est mieux qu’un jus 100% !
Le but était de consommer la bourrache qui s’était, toute seule comme une grande, resemée dans un de mes modules de serre haute de chez Pouss’vert.
J’ai vu cela comme un signe de Dame Nature : il fallait que je fasse quelque chose de cette plante qui s’offrait à moi et dont je n’utilisais que les fleurs comme décoration d’assiette lors de la composition de mes salades :