Situation géographique de ce jardinet d’une vingtaine de M².
Ce jardin est à 1100m à vol d’oiseau de la maison et à 1450m en voiture ou à vélo !
Le Hérisson du jardin du Loucastarelet
Le Hérisson du jardin du Loucastarelet a été trouvé dans un autre jardin. C’est un jeune individu en prêt pour le moment. Son introduction se fera plus tard. En attendant, Marie et Lise lui ont préparé une maisonnée :
Baba au oeufs frais
Merci les poulettes (pour les oeufs), merci ma poulette (pour la réalisation de la recette) !
…. le sirop et très bon aussi !!!
Création du Bac G en Pierre
Anciennement Bande Patate en canalisation, ce nouveau Bac recycle les nombreuses pierres de parement trouvées en tas devant l’entrée du poulailler.
Il en a fallu des aller retour à la déchèterie pour évacuer les galets et récupérer du terreau… et il a également fallu tronçonner l’amandier mort dont on ne voit plus que la souche sur le cliché ci-dessus.
Le Bac G en Pierre est également décaissé de 50cm. Les galets sont échangés en déchèterie contre du compost (via des déchets verts). Un lit de 30cm de bois mort est déposé. Un autre lit de 20cm de feuilles et déchets verts et compost viendra au dessus. Enfin, un lit pour le semis (terre originale et terre compostée) constituera la couche supérieure.
Fin des travaux !
Au 07/12/2015 : Repiquage de Sédum tout les 25cm sur le pourtour. Repiquage d’une verveine et de plusieurs sauges auprès de la menthe et de la canalisation de patates.
Le travail du Coing
J’ai tellement pratiqué ce fruits génial que je peux affirmer aujourd’hui être expert en production de gelé, compote et pâte de coing !
Le coing est le seul fruits avec lequel on obtient plus de produits finis que l’on a utilisé de fruits !
Préparation d’une gelée de coing :
- Le lavage des fruits : Laver les fruits avec une éponge-grattoir afin de se débarrasser du duvet cotonneux blanchâtre,
- La découpe : Prévoir deux gros saladiers avec un fond d’eau + jus de citron ! Sur une planche à découper, couper en quatre avec le plus gros couteau que vous possédiez : Réserver dans un premier saladier tous les cœurs et dans le second les quartier de fruit, (ne pas éplucher les fruits : garder la peau !). Nul besoin de couper en petits morceaux… cela évitera, lorsque l’on pressera les fruits cuits qu’ils ne se dégradent de trop dans la passoire…
- La cuisson : Remplir une cocotte minute au deux tiers avec les quartiers (le fruits débarrassé du cœur), ajouter un ou deux verres d’eau. Dès le sifflement de la soupape, réduire et cuire 5 minutes encore. Arrêter la cuisson, laisser la cocotte tranquillement redescendre en température : Prenez garde de ne pas vous brûler, en enlevant la soupape lorsque le contenant et encore trop en pression on risque de voir échapper des giclées…
- La préparation du jus : À l’aide d’une passoire en inox à maille fine laisser égoutter les quartiers puis presser les quartiers à l’aide d’une maryse afin d’en extraire d’avantage de jus. Réserver le jus.
- Cuire les cœurs également dans la cocotte : ici on peut mouiller le tout à fleur (jusqu’à recouvrir les cœurs). Après cuisson bien égoutter et presser le tout car le jus recueilli et très concentré en pectine… Ce jus sera mélangé au jus de cuisson des quartiers. Si le jus n’est pas translucide, on peut le passer dans une gaze…
Ainsi on obtient :
- de la pulpe (issue des quartiers, elle servira de base à la préparation d’une la pâte de coing ou d’une compote),
- du jus (pour confectionner la gelée)
- une bouillie de cœurs (pour la poubelle, le composteur ou les oiseaux !!!
Confection de la gelée de coing à partir du jus obtenu : Prévoir un citron par litre de jus.
- peser le jus de cuisson résultant
- ajouter au jus disposé dans la bassine en cuivre la même masse de sucre, et cuire/écumer 25 min/kg environ.
- Dix minutes avant la fin de la cuisson, presser les citrons et ajouter le jus (Éviter de mettre le jus des citrons dans une marmite en cuivre dès le début de la cuisson pour minimiser les ions cuivreux et cuivriques dans la gelée (cf oxydoréduction de jus de citron acide sur le cuivre de la bassine : le cuivre favorise la prise des confitures mais un surdosage dans l’organisme : c’est pas bon (cf maladie de Wilson). Par contre avec ma technique de mettre le jus de citron en fin de cuisson, on obtient une gelée avec une concentration de cuivre relative. D’un autre côté le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine (aide à la captation du fer et donc à son assimilation sous forme d’hème). Bon, j’arrête d’étaler ma science comme on étale de la confiture.. !!! Ainsi pour la préparation de confiture, mettre un jus de citron en fin de cuisson, c’est mon petit secret !!!)
- Mettre en pots à chaud, retourner les pots, repos jusqu’à refroidissement.
- Mettre les pots droit et les étiqueter ! Une gelée peut mettre trois jours afin de se figer complétement mais avec la recette que je vous ai donné, on recueille un maximum de pectine et en seulement quelques heures après refroidissement la gelée se fige.
En 2018 et 2020, je n’ai pas assez cuit la gelée… il faut noter que la gelée cuise à gros bouillon… cela devient mousseux… et c’est à partir de ce moment qu’on estime que la gelée prendra et se figera en refroidissant !!!
Lorsque l’on cuit les quartier dans l’autocuiseur, il faut mettre juste assez d’eau pour couvrir mais pas trop afin de concentrer l’eau de cuisson qui servira à faire une gelée qui tienne bien !!!
Plus on cuit fort, moins il faudra de temps mais plus la gelée sera foncée (oxydée). Conserver les fruits découper avec un jus de citron peut servir à 2 choses : obtenir une gelée plus translucide et cela permet aussi de faire prendre d’avantage la gelée (donc réduire le temps de cuisson)
LandArt Lise
Le jardin est un lieu de jeu pour notre jeune aide-jardinier. L’imagination exacerbée de Lise modifie, comme le font les saisons, l’allure du parcours autour du jardin potager : Des dinettes, des foyers sans feu, des abris pour les insectes, des jeux de cordes, des parcours improvisés avec des planches pour les voitures miniatures…. et j’en passe !
Cette fois ci, j’ai pris quelques photos !
Voici donc des clichés d’un LandArt : Le Village perché des fées.
Elle est trop forte Lise…. J’ai essayé sans faire autant d’éclat : Le LandArt sur compost !
Suivi composteurs DZprod 2015-2016
Les adventices en graines sont destinées à la poubelle verte. Les déchets verts du jardin et de la cuisine sont destinés aux composteurs. Des boulettes de crottins de cheval issus des jardins d’Émeraude sont souvent ajoutés afin de donner du volume et de quoi nourrir les lombrics.
Au 06/10/2015 :
Le composteur de droite est vidé : une moitié va nourrir le nouveau composteur à l’air libre du grand rectangle.
L’autre moitié du volume du composteur va être stockée sous une plaque bitumée au milieu du grand rectangle.
Le composteur de gauche est plein : il est condamné pour quelques mois car en maturation.
Pentagone saison 2015
C’est le premier bac construit dans le jardin. Voir le passif de ce bac : Pentagone Hiver 2014-2015 et Pentagone saison 2014.
Au 30/03/2015 :
En terre :
- un kaki-pomme (planté début mai 2014)
- 2 rangs de carotte de Colmar à cœur rouge2, sous serre tunnel accordéon et film plastique (semis du 30/03/2015)
Hors sol :
- semis en godet sous tunnel haut (une centaine de godet : voir l’article à ce sujet)
- godet et pot de 1 litre de repiquage de sauge (provenant du bac B ou bac fraisier)
Le 08/04/2015 : Plantation d’un plant de tomate San Marzano Giulietta et d’un plant de tomate Supersteack greffé.
Au 06/06/2015 : Le Kaki-pomme planté en Mai 2014, après un an, ne semble pas se développer…. Un paillage vient d’être fait en prévision des grosses chaleur. Le plant de tomate greffé Supersteack n’offre que peu de fruits (c’est un peu décevant vu le coût de plus 7€ le plant !!! et en comparaison avec les semis de tomate du Jardin du Loucastarelet…)
Le 08/07/2015 :
Début septembre : le bac est nettoyé des sauges, transplantés au jardin du Loucastarelet. Les plants de tomates sont jetés au composteur. Les quelques tomates cerises vertes sont récoltées pour un essai de confection de Pickles. Les adventices en graine sont jetés à la poubelle verte. Il ne reste que, le Kaki-pomme, un plants de tomte et 4 sauges.
Le 27/09/2015 : Pour mener à bien le projet de faire pousser des pois sur un grillage, je supprime totalement les végétaux restant dans le pentagone. La terre y est très compacte mais les vers de terre sont quand même présents…
Le 29/09/2015 : Le grillage de récupération (récupéré non loin du chantier photovoltaïque longeant l’A9) est installé. Un semis de pois à Rames « Roi des conserves » est fait en ligne suivant le tracé au sol du grillage…
Novembre : transplant de salade brune d’hiver depuis le Bac L-Tronc et le tunnel Bas Modul’O
Au 05 Décembre 2015 : Les pois à Rames se développent peu mais arrivent à s’accrocher au grillage malgré le grand vent. Quatre oignons rouges provenant du Bac Bois Edika viennent boucher les vides parmi les salades sous cloche.
La suite chronologique cet l’article : Pentagone saison 2016.
Taxonomie et morphologie végétale : la forme des feuilles… un peu de vocabulaire latiniste.
Merci Wikipédia.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Forme_foliaire
Juste cet article « as a reminder »…
La forme foliaire ou forme des feuilles sert à classer les espèces et les différencier. Cet article me servira également à comprendre et à donner du sens aux noms de plantes que je vois défiler en caisse à Botanic.
Je pourrai alors mieux comprendre les termes latins donnés aux noms des plantes : de là dérive le nom usuel (voir la page Wikipédia pour découvrir les noms en latin qui ne sont pas cité sur cette page d’exemples) :
- Composition du limbe ou des folioles : (2 exemples)
Composition des folioles, imparipennée, Pennée avec foliole terminale 
Composition des folioles, tripennée, Pennée trois fois (chaque foliole étant elle-même imparipennée) - forme des feuilles : (exemple ci-dessous)
Forme des feuilles, oblongue (Forme allongée, aux bords sensiblement parallèles et aux coins arrondis) 
Forme des feuilles, falquée, falciforme (En forme de faux) 
Forme des feuilles, réniforme, (Arrondie et en forme de rein) - Bord des feuilles : (3 exemples)
Bord des feuilles, crénelé (Dents larges et arrondies) 
Bord des feuilles, lobé (En forme de lobes (de forme arrondie))
- forme et répartitions des nervures sur le limbe et folioles.
Bref, un article fort intéressant !
Poirée Verte à couper
Le Poirée Verte à couper est une variété à feuilles vertes et à côtes étroites. Elle se consomme comme les épinards. C’est une variété dont les produits de la récolte sont principalement destinés à l’autoconsommation.
Idée de recette : La caillette chaude de l’Ardèche. (Un petit clin d’œil à René & Brigitte De Loeschnigg, de l’Auberge du Pouzat, à Bidon 07700)
Elle apprécie tout type de sol, mais préfère les terres riches riches et fraîches. Arroser fréquemment, pour éviter d’avoir des côtes filandreuses.
Le semis se fait de fin mars à Juillet en pleine terre (10-15°c). Repiquer en pépinière, quand les plants ont 4-5 feuilles à 40cm, ou, en lignes distantes de 40cm. Éclaircir plusieurs fois pour laisser 40cm entre les plants. En cours de culture, apporter un engrais complet riche en azote (fumier de cheval composté du jardin d’Émeraude…)
Le nombre moyen de jours pour la levée est de 5 à 9 jours.
Date de récolte: De juillet à Novembre.
NOTA BENE : En coupant le pieds à la base, de nouvelles plantules vont sortir de la racine. Il ne faut donc pas arracher les pieds… d’où le nom : Poirée Verte à couper !
Essai de récolte en laissant une souche : On espère une repousse de (bettes) poirées sur la souche laissée sur place (cf Bac Edika’s Portail saison 2016) :
Au 22/04/2016 : Incroyable ! Grâce à mes tunnels de forçage Modul’O de chez Pouss’Vert, en un peu plus d’un mois (voir le cliché du 18/03/2016 ci-dessus), les plantules sur la souche ont redonné de magnifiques poirées prêtes pour la récolte ! De quoi remplir un Kajo® !
J’ai de nouveau laissé des plantules sur la souche mère…
Au total, en 12 mois : deux récoltes. Une première récolte au bout de 11 mois (sans tunnel de forçage)… et la deuxième un mois après (avec tunnel) !
CONCLUSION : Ne pas déraciner la poirée mais la couper à Raz !
Nota Bene : La plante est bisannuelle, elle donnera des graines la deuxième année sur des tiges pouvant monter jusqu’à 2m de haut !
