Un titre étrange qui appel à la lecture de cet article. C’est un article “Anti-Gaspi” du genre : “je cuisine mes épluchures”. Ici, pas de cuisine : c’est de la transformation (pas de cuisson pour garder les vitamines…).c
C’est un préparant mes “tomates séchées au soleil de Provence“, que me viens l’idée d’optimiser les résidus de conditionnement des tomates. D’une part, je réalise un jus avec les peaux, les pépins et le jus résiduel. D’autre part, je me constitue une banque de graines pour les semis avenirs.
Comme les tomates ne proviennent pas du commerce mais du Jardin du Loucastarelet (Tomates Roma), je les prélève à maturité. La peau s’enlève facilement au couteau. Je réalise un gain énergétique en évitant de faire bouillir une casserole d’eau pour monder les tomates…. Le peu de chaire recueilli malencontreusement au couteau se retrouvera de toute façon dans le jus…. De plus, le choc thermique en mondant les tomates diminue la concentration en vitamines contenues dans la peau. Ici, ce ne sera pas le cas !
Je n’utilise ici pas mon extracteur Huron mais une simple passoire à maille fine et une maryse.
J’obtiens un jus limpide et vitaminé (riche en lycopène (un antioxydant) et vitamine C). Boire ce jus dès sa réalisation, c’est optimiser tout ses bienfaits !
Le bol avec les pépins sera ensuite réhydraté (un demi-verre d’eau) puis laisser 24 heure de côté. L’amorce d’une fermentation permettra d’une part d’augmenter la fertilité des graines vouées aux semis de la saison prochaine et d’autre part de mieux se séparer de la chaire résiduelle.