Au 02/04/2014 : Ce récupérateur d’eau de 300 litres est couplé avec plusieurs fûts ouverts de 220 litres.
Le collecteur principal m’a été vendu 15€ par la mairie de Pierrelatte. La commune participait financièrement de moitié pour fournir les propriétaires en réserves d’eau de pluies. Cette action écologique me fût profitable ! Après 10 ans d’utilisation c’est quelques dizaines de mètres cubes d’eau économisés.
Le récupérateur de 300 litres a été modifié : 4 petits trous permettant de faire passer des serreflexs dans les angles du capot et maintiennent le récupérateur et son capot ensemble en cas de grands vents. Cette étanchéité permet également de limiter la ponte des moustiques.
Le tube de descente transperce le capot par un trou créé également à cet effet. Sur le côté le trop plein s’échappe dans un fût de 220 litres ouvert sur le dessus. Inconvénient : L’eau stagnante favorise la ponte des moustiques. En utilisant prioritairement l’eau contenue dans les fûts ouverts, les larves de moustiques n’ont pas le temps de se développés en moustiques.
En été, il faut vider les fûts ouverts en moins de trois semaines :
Dans l’eau, les œufs pondus isolés ou groupés par paquet de 50 à 200, vont flotter le temps que l’embryon se développe, environ une semaine en été, mais plusieurs mois en hiver. L’éclosion de chaque œuf donne une larve qui ressemble à un têtard microscopique (photo larve) et qui vit dans l’eau. La larve subit 4 mues avant de devenir une nymphe (photo nymphe) d’où émergera le moustique adulte (photo émergence) en deux semaines environ. Le moustique adulte quitte la surface de l’eau et commence sa vie d’insecte volant. Lorsque les conditions de températures sont moins favorables, la durée de ce cycle peut augmenter considérablement et permettre par exemple au moustique de passer l’hiver à l’état de larve
Dans quelles eaux prolifèrent les moustiques ? Des pépinières aux eaux usées, la vigilance commence par les gîtes larvaires.
Au 19/05/2014 : Placement d’une cuve de 1000 litres à côté du collecteur de 300 litres.
La cuve est installée sur un lit de palettes. Dans le futur, il serrait judicieux de surélever cette cuve de 1000l d’un bon mètre afin d’obtenir une pression optimale en sortie.
Au 05/09/2014, la cuve n’est toujours pas surélevée mais elle collecte maintenant les eaux de pluie directement. De plus, en raccordant un tuyau à la cuve, j’arrive à remplir en totalité un fût de 200 litres placé n’importe où dans le jardin.
Au 02/11/2014 : La cuve se prépare à une réhausse… J’aurais pu opter pour une superposition de brique…. mais cela m’aurait fait du travail, l’achat de 12 moëllons, le transport etc…
Noter que le conduit est fixé maintenant au mur et que la partie collecteur est raccourci afin d’augmenter la réhausse.
Une idée : une réhausse avec des tranches de troncs d’arbres de 25cm de diamétre, commandée auprès de l’entreprise de bois de chauffage Donnadieu à Rochefort du Gard. (Voir leur site : http://www.bois-donnadieu.fr/) Pour un peu moins de 15€, j’obtiens 4 sections de 70cm de hauteur et 25cm de diamétre. L’avantage du bois plutôt que des briques, si un jour je démonte la cuve, je pourrais valoriser le bois pour le chauffage ! Développement durable, coût carbone, etc….
Le 10/11/2014 : Je passe chez Donnadieu et je fais couper mes tronçons et les installe le jour même ! Je prends soins de disposer la cuve sur des chevrons de récupération (cf chantier photovoltaïque).
Le lendemain : petite pluie, le sur lendemain, grosse pluie… et voilà la cuve remplie ! Photo à l’appui !
Il me faudrait maintenant installer un trop plein : ce serait parfait !
Au 29/09/2016 : La vanne de la cuve présente des difficultés à rester étanche. Toujours pas de trop plein installé…
Lors des fortes pluies (cévenoles), l’eau est évacuée grâce à un tuyau, à l’extérieur de la propriété, dans la rue. Dans le futur, il me faudra installer un trop plein pour ne pas risquer de vider au complet la cuve lorsque je le fais en manuel et que j’oublie que la cuve vide. On perd 100 litre de capacité mais on ne risque pas de retrouver sa cuve vide. Avec un trop plein, on récupérer 900 litres au lieu de 1000, mais on évacue tout le surplus et les eaux de pluie sans avoir à se soucier d’aucune manipulation.
Notice de montage d’un trop plein sur une cuve de 1000 litres.