Archives de catégorie : Le jardin de Quartier (suivi des espaces de culture)
La mairie de Rochefort du Gard a enfin donné son accord pour que l’association jouisse d’un morceau de terrain infertile en bout d’un cul de sac… De quoi tenter des expériences pour un jardin aromatique de quartier ?
Une idée de RRR (ré-emploi) chère à l’esprit de l’association la Jarre, à Rochefort du Gard. L’association est en … construction, les statuts sont fait, reste la déclaration à la préfecture… Les articles concernant le jardin aromatique de quartier seront alors émis sur le .fr de l’association ” lajarre.fr” : La classe !
Pour l’instant et pour mémoire, cet article retrace le travail fait le jour de la venue du printemps : la mise en place d’une structure métallique pour accueillir des plantes grimpantes : Une idée de Ré-Emploi, donc une idée RRR (Re-use, Reduce or Recycle), TOP la CLASSE !
Le jour suivant : Le 21/03/2017,
Boutures de pervenche (plante couvre sol mi-ombre). Plus tard, on fera grimper des ipomées et des capucines géantes…,
un lit de 10cm de plaquettes forestière,
une couverture de 10cm de compost issu de la déchèterie,
un lit de culture d’un mélange 50/50 de compost issu du composteur de quartier et d’un vieux terreau d’un pot de chrysanthème,
un couvert de BRF et de plaquettes forestières issus de l’entreprise forestière DONNADIEU qui DONNE à la JARRE !!!
L’excavation est le défonçage de la future surface cultivée sur une hauteur de 50cm environ.
Bacs concernés : 4 Bacs Série B (Bacs bas en planches doublées de dosses : Bacs bas B1, B2, B3 et B4).
Les rondins en pins ou sapins récupérés à Botanic ont été fendus à la massette et aux coins. Fendre des rondins d’un diamètre inférieur à 30cm est facilité, cette année, grâce à la nouvelle hache Fiskars. Fiskars propose une gamme de hache, hachette et merlin fonction de la corpulence et de la taille de l’utilisateur. La mienne est donc “à ma taille” : c’est la hache Fikars X21. Voir l’article sur le sujet et la description de la hache sur le site du fournisseur.
Observation lors du défonçage :
La couche superficielle des 5 à 10 premiers centimètres est composée de mousses et lichens, feuilles mortes et terre très sableuse. Mise de côté, on trouve alors 20cm de clapissette. La clapissette est excavée et répartie sur le terrain sur des zones concaves à combler et autour des bacs afin de les maintenir en place lors des travaux…
La couche superficielle et la couche de terre trouvée après la couche de clapissette sont passées au tamis ! La terre tamisée sera mélangée au compost pour donner la couche supérieure des futurs bacs bas de la série B. Le résultat du tamisage donne autant de volume de cailloux (amenés en déchèterie) que de terre tamisée ! Cela donne une idée des centaines de kilos de cailloux manipulés.
Une fois que l’on obtient 50cm de fond, on propose de remplir les bacs bas de la façon suivante :
10cm de branchage (Bois Raméal de l’année, et branchage en vert (cf olivier, arbre abattu de M. Eychenne)), et comblement des interstices avec des plaquettes forestières.
20cm d’un mélange de terre originale tamisée, et de compost (compost issu de la déchèterie et compost issu de la maturation en composteur du jardin partagé du Loucascarelet (LoucascaComp3))
10cm de paillage ( paille, herbes coupées, BRF, compost, sciure…)
Le 06/01/2017 : 2 bacs bas sont faits : B1 et B3.
Le 13/01/2016 : Vidéo sur le remplissage du Bac bas B4.
Risque de minéralisation du bois en putréfaction déposé sur le fond si l’air n’y parvient pas… Acidification… Ne pas creusé trop profond… Lit de 50cm max. Sinon, on se tue le dos, on travail pour rien et au contraire on crée un lit de culture pas si fertile que ça…
Observation des states en décomposition : En bas les matières décomposées, au milieu les matières en voie de décomposition, au dessus les matières mises au composteur les plus récentes.
Remuer la pile, c’est mélanger les 3 types de matières (matières brunes (petits branchages et feuilles mortes) ; matières vertes (tontes de gazon, adventices, végétaux coupés en tronçons) ; macérat de crottin de cheval et fientes de poules).
La faune du compost : larves d’oryctes, cloportes et 1 inconnu. Bactéries et champignons…
Dans le bas du composteur sont concentrées les larves saproxylophages (mangeurs de bois). Grosses larves de plusieurs centimètres ! Et une larve inconnu (si qqn la connait ?)
Énorme larve d’orycte. Quand on pense que les larves seront certainement la nourriture de demain : là, il y a à manger !!!
Activateur de compost gratuit :
Compost issu de la déchèterie de la communauté de communes, aux Angles (30133). Ce compost échangé ce jour contre des végétaux (feuilles mortes du jardin du Loucascarelet) a été mélangé à raison de 5% vol/vol avec le compost en maturation. L’idée et d’utiliser les activateurs de compost présent dans ce compost semi-industriel encore fumant !
Fin janvier 2017 : Mise en place d’une cuve de 1000 litres, allée du Pébrier, à Rochefort du Gard. Après tant d’effort : déception la cuve est inutilisable !!!
Il a fallu :
Transporter la cuve depuis chez le voisin M Eychenne (n°4, allée du Pébrier). Cette cuve s’était détachée de son chéneau, emportant avec elle la gouttière…(Merci à Mansour, n°6, allée du Pébrier pour son aide !!!),
Réparer gracieusement la gouttière de M. Eychenne en bricolant une descente de toiture et une évacuation orientée des eaux pluviales… avec une longueur de tube stockée des années… au cas ou… (je suis content que cela profite à mon voisin !!!)
Fabriquer un socle rehausseur pour la cuve (Merci à Marie et Franck des Jardins partagés du Loucascarelet pour les briques et merci à Botanic pour les planches). Cela permet de positionner un arrosoir sous la vanne et de remplir ce dernier en 2 secondes à grand flux (ou de raccorder un tuyau pour l’arrosage et d’arroser les bacs sans pompe de surélévation),
Nettoyer l’intérieur de la cuve (1/2 journée) à l’eau de pluie provenant des cuves de DZprod Jardin.
Bref, c’était du travail pour s’apercevoir finalement que la cuve est inutilisable ! La vanne est complétement hors service : Des craquelures avant et après la vanne laissent passer l’eau. La vanne elle-même est pétée… Pas de possibilité de colmater le tout même avec des rubans spécialement conçu à cet effet.
Aujourd’hui, l’association la J.A.R.R.E et DZprod Jardin sont à la recherche d’une nouvelle cuve de 1000 litres afin d’alimenter les bacs au niveau du Jardin de quartier.
Il y aura toujours la possibilité de remplir un bidon de 200 litres depuis les cuves de DZprod Jardin mais cela évitera de tirer le tuyau Hozelock chaque 3 jours cet été !!! De plus une cuve de 1000 litres permettrait de confiner le surplus des 3 cuves de DZprod Jardin au n°2 allée du Pébrier (RécupH2O_Eychenne ;RécupH2O_Portail ; RécupH2O_Edika). Les avantages :
Ne plus voir le surplus des eaux de pluie se déverser dans le caniveau les jours de pluie,
De stocker l’eau pour des raisons éthiques, parce que l’eau “c’est la vie” !
De stocker l’eau pour des raisons pratiques et pour d’autres usages qu’au jardin (nettoyage des carrosseries, des outils, des légumes, des seaux (ceux qui font office de “Canisite”…).
De recherche de R.R.R (réemploi, réduit et recycle) : Une notion que l’association essaie au maximum d’avoir à l’esprit dans son développement d’attitude liée à la mouvance de la permaculture.
Pistes pour obtenir une cuve de 1000 litres :
Isabelle (n°7) possède une cuve, inutilisée depuis toujours mais après demande, elle la mettra en place un jour. L’association s’est proposée de l’aider afin qu’elle puisse également économiser et réemployer l’eau…
Facebook “Rochefort du Gard” : avec le soucis de pouvoir transporter une cuve de 1000 litres et qu’un donateur Rochefortais éventuel se manifeste… (demande faite le 10/02/2017 à 8h)
La Mairie de Rochefort du Gard…y’a peut-être une solution, il faudrait aller demander ???
Marie, des jardins partagés du Loucascarelet connait une personne qui en ferait don mais encore une fois le transport depuis une commune voisine pose problème…
Nous sommes donc à la recherche d’une personne volontaire possédant un véhicule et une remorque assez grande pour effectuer ce transport salvateur… (Contacter David, de DZprod Jardin 09 52 17 44 69 et laisser un message sur le répondeur car David est souvent… au jardin !!!)
Au 14/06/2018 : Solution trouvée grâce à l’association du jardin à l’assiette “La JARRE Écocitoyenne”. L’association, nous a aidé à trouver une cuve (via ses contacts), à transporter la cuve (Merci Éric Apuzzo, le MacGyver de l’asso), à mettre en place la cuve et trouver des solutions pour les connections… Voir l’article sur le sujet depuis le site de l’association la JARRE Écocitoyenne. Merci à Marie L
Le 25/04/2017 : mise en place d’une nouvelle cuve provenant d’un ancien jardin sur Montfrin.
La proposition d’une solution est née afin de trouver ensemble, par consortium entre les “faiseurs de troubles” (les chiens, les chats et leurs proprios) et les “personnes lésées” (l’ensemble des riverains et les habitants au plus proches).
Le problème en image et en vidéo :
Devant un tel spectacle, on ne peut que se plaindre…
La mairie, réactive, par le biais des agents municipaux viennent faire “place nette”. Mais une heure après, rebelotte !
L’adage : à tout problème, une solution… l’idée de mettre à profit aux habitants du quartier, un ersatz de toilette sèche canine, se pose (non pas comme une pêche) mais comme une évidence (du bobo écologiste que je suis, penseront certains) !
Sous la cuve de 1000 litres, au niveau du jardin de quartier, les maîtres trouveront une pelle, un seau en plastique afin de ramasser le plus fréquemment possible, les déjections. On trouvera également sous la cuve de 1000 litres, un autre seau contenant de la sciure.
Il faudra alors déposer les crottes dans la poubelle avec couvercle et y jeter une poignée de sciure.
Une petite vidéo, vaut mieux qu’un grand discours :
Nota béné : En ce qui concerne la solution A : La boîte est offerte par Sandryne Zicola, 2 allée du Pébrier. Les seaux sont offerts par la chocolaterie “Le comptoir de Mathilde”, à Nîmes. L’entreprise forestière Donnadieu de Domazan, sur le plateau de Signargue, offrira gracieusement, la sciure à cet effet ! David, de DZprod Jardin, se chargera de la fermentation, puis du compostage ex-situ. Ainsi, l’association DZprod Jardin se chargera de la valorisation de ces crottes afin de les faire fermenter, puis composter dans un des 5 autres composteurs (dans un domaine privé) des jardins partagés de l’association, non pas sur place (sur le domaine public), afin d’éviter les critiques infondées des riverains qui pourraient crier au risque sanitaire !!!
Cette solution n’est possible qu’avec le bon vouloir de tous. II faudra à la fois :
que tous, acceptent d’être patient afin que les choses se mettent en place et se fassent dans le temps,
que les propriétaires canins jugent que le ramassage des déjections n’est pas du ressort unique des agents municipaux,
que l’association tiennent ses engagement,
que la mairie et les riverains se rassurent sur le non-risque sanitaire si tous les acteurs y mettent du leur….
Pour finir, cet article n’a pour seul but que d’apporter une solution afin de tous ressentent la recherche d’un certain “mieux vivre ensemble”, avec le regard issu du mouvement de la permaculture. L’effet délateur n’est pas recherché.
Viennent à peine de passer, les agents municipaux…
Mais déjà un nouveau dépôt…
Les riverains, les plus proches risquent vite de se mettre à dos,
Les chiens, les chats et leurs proprio,
C’est vrai que visuellement “ça ne fait pas bien beau”…
La solution “Love, pisse & Harmonie est à adopter “rapido”
Les toilettes sèches, la sciure, la p’tite pelle et le seau,
Ben dit toi : “Finalement, ce n’est pas “crado”
Ni une utopie, mais qu’un compromis
Entre différents acteurs, pour un monde meilleur !
Inventaire des petits plus que l’idée de toilettes sèches canines pourrait apporter :
propreté du lieu de passage. Même si ce passage est très peu fréquenté : Du caca collé aux baskets, c’est pas cool ! Visuellement, c’est pas appétissant ! En ce qui concerne l’éducation olfactive, tout le monde sait ce que sent le caca (L’odeur monte aux narines d’autant plus en été !!!),
€conomie en charge patronale pour la mairie et du temps passé à d’autres activités pour les agents municipaux,
Valoriser le travail des agents municipaux pour d’autres tâches, c’est aussi aussi considérer que ramasser les merdes des autres, ça n’a jamais fait reluire l’égo !
Mettre en place un “canisite“, est une solution qui forcément coute de l’argent. On peut considérer que nos impôts pourrait être transférer à d’autres nécessités (éducation, associatif… par exemple).
Éviter l’utilisation de sacs plastiques pour recueillir les déjections canines, c’est respecter l’environnement : pas de plastique non recyclable, pas d’odeur dans les poubelles de villes, pas de transport en déchèterie, pas de traitement couteux des déchets…(Dans la logique “Impact 0 carbone !”)
Valoriser le caca : ce n’est pas irréalisable ou impensable, il faut essayer. Penser à Lavoisier “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”. Il faut alors pouvoir concevoir que l’on puisse passer “Du caca, à de l’or brun (en barre)”, de “déjections canines à du compost”, ou encore à “un désagrément incivile à une aggradation de la vie du sol de notre mère nourricière”.
c’est réfléchir à des solutions ensemble, c’est faire du lien sociale plutôt que de la délation.
voir son chien déféquer et pouvoir se dire que cela crée du lien social entre les habitants du quartier, c’est quand même “fort en chocolat”, non !!!
c’est être finalement très “tendance” et cultiver un esprit RRR
c’est vous faire sourire, à la lecture de cet article et du lien ci-dessus !
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Cela fait deux ans que David, de DZprod Jardin prépare le terrain : Aujourd’hui le terreau est de qualité, il ne manque plus que vos idée : Venez planter votre graine d’idée !!! CONTACT : cliquer sur le nom de l’auteur en haut de l’article (David ZICOLA)
Au 19/02/2017 : Au final, le temps passé à la rédaction de cet article et le temps passé à discuter n’a abouti à rien de valorisable : les chiens vont faire… ailleurs. Adieu, l’or noir… D’un autre côté, ça donne du travail… mais ça ne crée pas d’emploi…
Les bacs en fibre sont nommés F1, F2…. F8, depuis le premier bac mis en place à la gauche des composteurs, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, jusqu’au bac fibré F8, le plus près de la place de parking la plus à droite….
Cliquer sur l’image pour la voir en grand :
Clique sur la vidéo ci-dessous :
Le 01/02/2017 : Dans les bacs F1, F2, F3, F4, F5, semis de Pois Nain Progress 9 par poquet de 3 graines. F7 et F8, idem mais le semis est fait en ligne. Les semis sont protégés par des pics (semis en poquet) et du grillage (semis en ligne)… afin de parer les dépôts indésirables des félins fouisseurs de crottes du quartier !
Le Bac F8 présente de belles gousses de petit pois Nain Progress9 :
Au 13/05/2017 : F8 récolté, un semis de radis de 18 jours et fait sur 2 rangs…. et un pied de tomate dans l’angle du bac pousse (auto-semis !)
F3 et F4 : semis de haricot Rocbrun (jaune) sur 2 rangs et poquets de 4 / 5 graines.
19/05/2017 : Récolte F7 (pois Nain Progress9), semis Haricot nain Purple Queen et 2 plants de tomates cerises Noires.
12/10/2017 : Dans le Bac F1 (le plus près du composteur), dans un cerclage recyclé depuis un pot cassé en terre cuite : 2 bulbes d’échalote “griselle” (achat 4.5€ le sachet d’une vingtaine de bulbes). Non loin à l’extérieur du cerclage 2 bulbes d’oignons rouge repiqué dans les bacs à côté du pommier.
Les galets sont lourds et non poreux, par contre ils sont gratuits !
Voilà un article résumé en une ligne.
Les avantages des billes d’argiles sont multiples et si vous avez quelques euros il est bon de toujours avoir un sac de billes d’argiles dans sa cabane de jardin !
Utilisation des billes d’argile :
Drainage (fond des pots),
Paillage (dessus des pots),
Aération du substrat de culture (dans tout le volume du pot à raison de 10% (volume/volume).
Nota bene : D’autres utilisations des billes d’argile plus spécifiques sont faites en hydroponie ou pour le rempotage des orchidées et autres plantes épiphytes (possédant des racines aériennes).
Si vous voulez que votre “jardin vous le rende bien”, il est préférable d’utilisé des billes d’argiles. Poreuses et imbibées d’eau, elles on un effet tampon sur l’hydrométrie, et peuvent restituer l’eau par capillarité ou évaporation directe. D’ailleurs pour certaines plantes d’intérieures ou tropicale, disposer des billes d’argiles dans la coupelle de rétention sous le pot permet d’obtenir un micro-environnement humide, recherché par ces plantes.
Astuce pour les gros volume de bac : Un bon compromis pour le porte monnaie et de combler les interstices de gros galets par des billes d’argiles, puis de disposer un géotextile sur le dessus. Les racines ne risqueront pas de pourrir dans une eau stagnante !!!
On estime une dépense de 3€ par bacs pour le drainage uniquement. (2€ de billes d’argile et 1€ pour le géotextile pour une surface de 112cm/54cm soit 0.6m²)
Achat à très bas prix à Botanic, Saint Anthelme car ces articles sont très légèrement abimés. L’association DZprod Jardin a été prioritaire sur l’achat de ces bacs, merci à Patrice et Frédéric….
Une demande d’aide financière exceptionnelle a été faite à la mairie… le 09/01/2017.
Les bacs sont de beaux volumes :
5 bacs de (L112,l54,H50cm) soit 302 litres, (199€)
5 bacs de L95,l46,H43cm soit un volume de 188 litres, (129€).
On note donc un volume de 2.5 mètre cube !
Une fois mis en place, de niveau, intercalés entre les bacs en bois de la série A, les bacs fibrés sont emplis de la façon suivante :
Le fond du bac : Un lit de gros galets roulés issus de l’excavation des bacs bas en dosses. Des billes d’argile auraient fait l’affaire, mais nous avons préférés la solution évidente (0€ et 0 carbone car pas de transport en déchèterie de ces gros galets !…)
Dans les interstices des gros galets, on verse des billes d’argile et on couvre le tout d’un géotextile (Les billes d’argiles comblent les vides et permettent un effet “tampon hydrique” en restituant l’eau captée par les billes d’argile par capillarité à travers le géotextile, aux futures racines qui viendront puisées l’eau au fond du bac.) Une réelle économie d’eau sera alors faite… La corvée d’arrosage sera amoindrie.
Au dessus du lit de drainage : Au dessus du géotextile, 10cm de bois en putréfaction (c’est de la “récup” avec l’autorisation de l’exploitation forestière Donnadieu sur le plateau de Signargues. Merci pour ce bois sans valeur marchande mais qui est un vrai “trésor” en terme d’amendement à long terme ( la matière carbonée du bois nourrira de nombreux organismes, augmentant la fertilité du sol, au long court sur plusieurs années, avec la participation non négligeable des champignons microscopiques, le mycélium et ses fils blanchâtres présents dès l’enfouissement). On a également comblé les interstices des gros morceaux de bois en putréfaction par les plaquettes forestières…
Le support de culture : Un mélange de compost issu de la déchèterie, compost du composteur “Loucastacomp1 et 3” et de la terre originelle issue du tamisage in situ.
Le couvert : un paillage avec du BRF (récup à la déchèterie), de la paille et de la sciure de bois (Merci encore à l’exploitation forestière Donnadieu)
Voilà, il ne reste qu’à faire la mise en place… aller chercher un par un les bacs à Botanic, apporter des déchets verts en déchèterie pour pouvoir obtenir du compost, aller décompacter et vider quelques uns des 7 composteurs de l’association (3 au jardins du Loucascarelet, 2 chez David de DZprod Jardin et 2 sur le terrain du jardin de quartier), aller chercher du bois morts chez Donnadieu, et vider des seaux et des seaux de cailloux en déchèterie.
Des efforts pour du résultat : le travail payera…. en nature !!
Vidéo du 12/01/2017 : Mise en place et comblement des bacs fibrés de Botanic.
Nota Bene : Ces bacs seront nommés F1, F2,… F8, en partant du bac en fibre au plus près des composteurs puis en tournant dans le sens inverse des aiguille d’une montre…
Le 31/01/2017 : Fin du remplissage des bacs F7 et F8 au niveau de la place de parking la plus à droite.
Il a donc fallu 20 jours pour remplir ces 8 bacs !
Bacs doublés de dosse pour le jardin de quartier à Rochefort du Gard. Les montants des bacs sont donc une planche et une dosse visées ensembles.
C’est quoi une dosse ? Planche de bois débitée au début et à la fin du sciage en long d’une grume, et dont la face bombée est encore recouverte d’écorce.
Les dosses ont étés récupérées à Botanic, Villeneuve lez Avignon. Les partie abimées ont été sciées. Le placardage avec des dosses n’est pas qu’uniquement esthétique mais il apporte de la rigidité à l’ensemble en le rendant un peu plus “mastoc” !
Les montants (planche + dosse) sont maintenus ensemble par des raccord d’angle coudé ultra-robuste en acier galvanisé 70 x 70 x 55 mm / 50 pièces. J’ai trouvé sur Amazon, le raccord d’angle à 0.60€/unité (livré). Weldom (Les angles) : 1.30€ ! Plus de 2 fois plus cher ! Mais on fait travailler un vendeur Espagnol (et les taxes d’Amazon ne risque pas de nourrir l’état Français…).
On considère un coût de 10€ de visserie par bacs (pour le contenant) et 10€ de terreaux, compost, bois raméal, bois en décomposition (pour le contenu). Soit un coût de 20€ par bacs.
Avec 5 bacs hauts et 4 bas, l’association a pour l’instant investi un peu plus de 200€ dans la mise en place du projet( bacs, composteur, terres & terreaux).
CONTENANT : Cet article parle uniquement de la création des bacs bas de la série B (B comme Bas), posés au sol sur une surface qu’il a fallu défoncer sur 2 hauteurs de pelles afin de proposer un lit de culture fertile adéquat. On nomme B1, B2, B3, et B4 ces 4 bacs.
CONTENU : L’article suivant parlera de la mise en place du contenu (le remplissage des bacs bas de la série B de terre, compost, BRF, paillage, etc…)
Essai bouture de cerisier Bigarreau SUMMIT. Cet essai s’est fait suite à l’élagage des cerisiers fin décembre 2016.
L’idée de faire un bac “pépinière” reste prioritaire. De plus c’est le moment de faire des boutures de fruitiers et de stratifier noyau et autres. (voir l’article et la vidéo pour la construction rapide d’un bac “pépinière”.)
En attendant une surface pour la pépinière plus importante, je me contente de mettre quelques boutures dans 2 sections de canalisation de récupération contenant un mélange 2/3 sable, 1/3 terre et compost issu de la déchèterie.
Choix de la bouture :
Diamètre 15mm avec déjà une forme “gobelet” (je pense que cela ne marchera pas : trop gros, trop attaquable (les futures charpentières sont coupées et sont la porte d’entrée aux maladies)),
Bouture rectiligne avec bois raméal et 5cm du bois de l’année précédente… Une seule section de coupe d’où naitront les futures racines…
Bouture en crossette : 2 sections de coupe, 2 fois plus de racines mais 2 fois plus de maladies possibles…
On a reparti les boutures dans les canalisations et arroser le mélange de sable et terre avec une solution d’hormone de bouturage OSYRIL à 2% volume/volume.
En avril/mai prochain, il faudra mettre les plants en godet pour une plantation l’hiver suivant (hiver 2017)…
Evolution chronologique d'un jardin d'un particulier et de jardins partagés associatifs (Asso LA JARRE ÉCOCITOYENNE) à Rochefort du Gard.