Si vous voulez manger quelques fraises dans votre petit jardin, 3 ou 4 plants de fraisiers ne suffiront pas… Mais en jardinerie la barquette de fraisiers n’est pas donnée !Laissez faire le temps en multipliant vos plants par STOLON..
Dans la vidéo ci-dessous, on donne l’astuce d’ancrer au sol les nouveaux petits plants issus du pied mère par un bout de fil métallique….Ne pas planter trop serrés les plants mères pour laisser les stolons tracer au sol à leur guise… 1 mètre en chaque pied mère… c’est bien…
Au bout de 2 ou 3 ans : On peut repenser sa culture de fraise en transplantant l’ensemble de ses fraisiers dans une bande dédiée avec FILM DE PAILLAGE SPÉCIAL FRAISE avec TUYAU MICROPOREUX ou GOUTTE à GOUTTE… là on aura une vraie production !
Devant la multiplication des fraisiers par stolons, je cherche des idées pour cultiver la fraises dans un espace restreint et cela avec des éléments de récupération.
Suite aux travaux près du collège et de la gendarmerie, je récupère avec l’autorisation des chefs de chantier des tuyaux de différents diamètres.
J’ai également fait l’essai de recycler mes chutes de gouttières.
On peut également réaliser un support pour la culture des fraises de façon verticale à partir d’une palette mais je pense que des soucis d’irrigations se feront sentir. La palette faite de bois pompe l’eau (pourrie également), elle est peu large et desséchera plus vite que la tour réalisée dans un canalisation de 200mm. De plus il faut du géotextile, de la visserie etc.!.. et tout cela à un coût… Par contre, avec le concours des chefs de chantier lors des travaux proches de la maison cet hiver 2014… la récupération de canalisation en PVC et PE m’ont donné l’envie de réaliser ma tour aux fraises Home Made.La canalisation de récupération : coût, 0 €
Au 14/02/2014 : Réalisation d’un jardin fraisier vertical à partir d’une canalisation. Mise en place d’une première réalisation de tour aux fraises.
Au 17/02/2015 : Réalisation d’un jardin fraisier horizontal à partir de canalisation de 200mm et des gouttières de récupération.
Les canalisations de 200mm resteront sur le support en gabion. Les deux chutes de gouttière seront destinées à la transplantation en pleine terre, plus tard. Noter que le support peut accueillir trois canalisations supplémentaires…
Le 12/03/2015 : Mise en place d’une seconde tour aux fraises au jardin du Loucastarelet.
Au 06/06/2015 : Finalement les tours aux fraises ne sont pas les supports les plus appropriés lorsque la température avoisine les 30°c. Malgré les arrosages, le peu de terre contenu dans la tour sèche bien vite et les plants se meurent…. Les fraisiers se sentent mieux en pleine terre, et à mi-ombre dans le midi de la France….
Au 25/07/2015 : Les arrosages successifs n’ont pas suffis à garder les plants de fraisiers en vie. Tous sont morts. De plus, la terre s’est tassée de plus de 20cm : certains fraisiers sont morts enterrés vivants !
Au 18/03/2016 : Sandryne, après un an d’essai, m’a fait comprendre que la tour aux fraises est sans doute pratique mais que visuellement…. Elle n’a pas tors. L’essai de culture des fraisiers en canalisation ou dans une tour reste, je le répète difficile par rapport à une culture de pleine terre. Il faut sans cesse surveiller l’apport en eau. Un apport mal contrôlé en engrais et les fraisiers sont brûlés, etc… De plus la terre se tasse et vous retrouvez vos plants de fraisiers enterrés entre deux interstices…
On aura essayé…
Par contre, beaucoup de gens tombent sur mon site et se renseignent sur la culture en verticale. Pour eux, je résume en une phrase : En pleine terre, c’est mieux !
2016 : Mes deux supports verticaux sont en ventes. Idéal, pour la culture de fraisiers sur un balcon ! 30€/support au profil de l’association la JARRE Écocitoyenne et les jardins urbains & partagés de Rochefort du Gard.
Si l’on veut transplanter des fraisiers, par exemple, il faut couper le bas des racines : cela stress la plante. Elle se dit : “au secours, je vais mourir!” et se met à refaire plus de racines.
La racine est l’organe souterrain d’une plante servant à la fixer au sol et à y puiser l’eau et les éléments nutritifs nécessaires à son développement.
source: wikipédia La racine sert a puiseé la nourriture et l’eau qui est dans la terre et à la plantes de ne pas être déracinée au premier coup de vent.
Depuis les quelques plants récupérés chez Jojo (voir l’article en 2013), et depuis leurs multiplications depuis le bac Grand rectangle, puis ensuite repiquage dans le bac “B” et de nouveau une multiplication des pieds par stolons (voir l’article en 2014) (stolons naturellement repiqués dans des gouttières de récupérations ou encore dans des canalisations détournées à cet effet).
Ce concept est un essai afin de vérifier si les fraisiers sont capables de produire à partir d’un espace contraint. Le risque est le stress hydrique…. vue l’emplacement plein soleil et le peu de terre que contiennent les gouttières.
Gouttière ou canalisation : 2 usages différents
Les gouttières : pour un repiquage des pieds de fraisiers ailleurs (cf le jardin du Loucastarelet, les tours aux fraises, etc…)
Les canalisation : pour une culture de la fraise sur le rack.
Au 25/07/2015 : Il a fallu arroser et arroser encore pour ne pas voir sécher les canalisation cette année caniculaire en Juillet (37°c). Bref, la récolte a été très faible par rapport à la pleine terre. La culture en canalisation ne peut être efficace que si le substrat est optimal sans stress hydrique (avec la mise en place d’un goutte à goutte par exemple).
Le 27/09/2015 : Les canalisations sont prêtes pour un repiquage.
Je ne sais tojours pas si je vais faire les repiquage de fraisiers Jojo… Les stolons poussent… le chat observe !!!
Au 18/03/2016 : Sandryne, après un an d’essai, m’a fait comprendre que le rack est sans doute pratique mais que visuellement…. un mur végétal, un bac comme ceux déjà réalisés, une petite pergola… quelque chose de grimpant pour habiller le mur… serait d’un meilleur effet. Elle n’a pas tors. L’essai de culture des fraisiers en canalisation reste, je le répète difficile par rapport à une culture de pleine terre. Il faut sans cesse surveiller l’apport en eau. Un apport mal contrôlé en engrais et les fraisiers sont brûlés, etc…
On aura essayé…
Par contre, beaucoup de gens tombe sur mon site et se renseigne sur la culture en canalisation. Pour eux, je résume en une phrase : En pleine terre, c’est mieux !
Au 30/01/2015 : Les quatre récepteurs sur les côtés du Bac-B sont maintenant bien fournis en plantules de fraisiers. Les stolons sont cassants. Il me faut maintenant repartir les fraisiers ailleurs….
Le 26/03/2015 : Épandage d’engrais fraisiers et petits fruits (NPK : 5-3-8). Recommandation : 60g/m², trois fois par an (de février à septembre). Attention, le délais de retour sur les terres amendés est de 21 jours pour les animaux d’élevage (cf de jardin du Loucastarelet : les poules aimeraient-elles picorer les granules et ainsi s’intoxiquer ?)
Mon bac mesure 1m60cm par 1m30cm, soit un peu plus de 2m², soit 120g d’engrais pour le bac B (trois fois par an). En ce qui concerne les canalisations de récupération de 20cm de diamètre, pas plus de 15g par canalisation.
Il me faut épandre respectueusement moins de 540g d’engrais par an. Ainsi, le sac d’engrais de 750g, me durera un peu plus d’une année (voir 2 ans si j’engraisse moins au NPK 5-3-8 et que je complète par un amendement de compost et lombricompost).
Floraison au 11/04/2015 :
Au 06/06/2015 : Les plants sont à moitié cramés…. les raisons possibles :
utilisation trop fortes de granules d’engrais du 26/03/2015,
une densité trop importantes des plants,
une chaleur excessive de début juin (+ de 30c°, ces 15 derniers jours et cela, subitement),
des arrosages trop importants.
Comme je n’est jamais eu le reflex d’utiliser les engrais? Je pencherais pour cette cause en premier lieu….
Au 22/11/2015 : Les fraisiers cramés ont laissés de la place recolonisé par de nouveau stolons. L’ensemble de la surface est de nouveau recouvertes par de nouveaux plants. La seule gouttière encore en place se retrouve envahie de solons… Vue le rendement de fraise pendant la saison, je me demande si il est vraiment indispensable de se concentrer sur la culture de la fraise…
Après une visite chez Dominique (anciennement chez “JOJO”), j’ai récupéré en souvenir de Joël, quelques plants de fraisier qui dans mon jardin, me feront penser à lui…. (pas de visuel ?) . En attendant une meilleure place, je les ai plantés dans le “grand Rectangle” en fin de saison 2013 (juillet)
Fraisiers repiqués dans le carré B Hiver 2013-2014 :
les 5 plants repiqués depuis le jardin de chez Jojo, ont donné une quinzaine de plants dans le grand rectangle pendant la saison 2013. Pendant l’hiver 2013-2014, les plants ont été repiqués dans le Carré potager “B” pour prévoir le défonçage et le tamisage complet du grand Rectangle en Septembre, octobre, novembre 2013.
Stolons de fraisier pour de nouveaux plantules en Avril/mai 2014 :
Multiplication végétative par stolon
En 6 mois, les plantules ont grandi et ont colonisé la totalité de la surface du “carré B“. Des plantules sortent également du bac et sont récupérés dans des gouttières en vue de multiplication végétative. En 1 an et demi, j’estime être passé de 5 plants à 500 ! Cela bien sur au détriment de la production de fraise… Par contre je m’attends à une super production en 2015.
une moitié de surface de Fraise : les 5 plants repiqués depuis le jardin de chez Jojo, ont donné une quinzaine de plants dans le grand rectangle pendant la saison 2013. Pendant l’hiver 2013-2014, les plants ont été repiqués dans ce Carré potager pour prévoir le défonçage et le tamisage complet du grand Rectangle en Septembre, octobre, novembre 2013.
La sauge semée en Janvier 2013 est aujourd’hui bien belle : Ses fleurs sont mellifères, j’adore en manger quelques unes en salades : ça fait péter un peu de couleur dans l’assiette… Elle constitue un quart de la surface du carré B
Un quart laissé en jachère.
Quelques clichés :
des fraises :
Les fraises sont “attaquées” par la Cicadelle écumeuse.
Le 04/05/2014 :
Sur le quart de la surface laissée en jachère, je décide de laisser les stolons de fraisiers chercher de nouveaux territoires. Je compte ainsi multiplier mes plants de fraisiers Jojo pour la saison 2014-2015. J’ai déjà les tapis tressés et les feuille de papier pour un paillage biodégradable : manque plus que de nouveau plants de fraisiers !
Au 26/05/2014 : une vingtaine de nouveaux plantules essayent de faire des racines afin de s’ancrer dans la terre. La natte protectrice des plants mères est pratiquement détruite pour permettre aux stolons d’investir la place !
Au 26/06/2014 :
Récolte des dernières fraises des fraisiers remontants. Certains stolons ont séchés sur place brûlés par le soleil ou déracinés par le vents… D’autres tiennent encore le coup. Début Juillet, je les couvre d’un peu de paillage. Il me faudra absolument les déplacés vers un endroit un peu plus à l’ombre, un peu plus frai.
Au 23/07/2014 :
Je décide de raser le carré de la sauge qui a donnée ses graines. Je les garde pour Pierrick depuis la mi-juillet.
Aujourd’hui j’arrache tout. Du quart de place qu’elle prenait il y a 15 jours, elle en prend là un bon tiers ! Stop, de la place pour les stolons de Jojo.
Merci à Sandy pour le tri et la constitution de bouquets de Sauge. Ils sèchent tranquille à l’ombre suspendus et bien rangés sur le séchoir à linge.
Expansion des fraisiers :
Au 30/08/2014 :
Installation de Gouttières réceptrice de la multiplication des fraisiers cultivés en carré potager. Une idée pour dans le futur cultiver mes fraisiers. Les années précedentes, je remarque que les fraisiers souffrent s’ils sont mals exposés. Une installation amovible pourrait être une solution… Les jours de canicule, je place les gouttières à l’ombre. Les jours plus courts, je déplace le dispositif et l’expose au soleil d’avantage.
Une idée : Placer les gouttières en les superposant. Placer un système de goutte à goutte. Incliner les gouttières pour que par gravité le surplus d’eau éventuel en soit extrait. Voilà une façon de gagner en surface de production ! Il faut tester cela !!!
D’abord je rampe sous la maison et tire du vide-sanitaire deux bouts de gouttières restant des travaux de la maison. Prêt pour du “Re-use & recycle”. Avec un cul de bouteille en plastique, du papier carton, une pierre du diamètre de la gouttière et du fil, j’invente un bouchon “stop” de gouttière. Avant de jeter mes anciens balais d’essuis-glace, je les démonte afin de réserver les languettes en métal formant le rampant du balais (arracher la lame du balais doucement). Je coupe à la pince coupante les languettes métalliques. En repliant les petites languettes, cela permettra de coincer les stolons et suivre le long de la gouttière.
Au 30/01/2015 : Les quatre récepteurs sur les côtés du Bac-B sont maintenant bien fournis en plantules de fraisiers. Les stolons sont cassants. Il me faut maintenant repartir les fraisiers ailleurs…. Voir la suite de cette histoire là, dans l’article suivant : Carré B : saison 2015
Evolution chronologique d'un jardin d'un particulier et de jardins partagés associatifs (Asso LA JARRE ÉCOCITOYENNE) à Rochefort du Gard.