Nouvel essai de culture du melon. Après les “cucumis” canari (graine HS) et Alienor HF1, le melon brodé Jenga.
C’est certainement le melon le plus vendu en Europe (provenance du Maroc), vu ses nervures verts foncés (c’est la différence entre le melon charentais dont les nervures sont vertes claires et qui est encore plus parfumé…). Peut-être également que le cultivar “Jenga” est une amélioration du melon marocain ?…
Faut-il moucher cette variété ? Est-elle autofertile ? Sur les anciennes variétés (charentais) : la branche principale porte les fleurs mâles et les secondaires les femelles (qui donne le fruit). En mouchant (terme de couper l’apex dès la troisième vraie feuille), on favorise la pousse des branches latérales portant les fleurs femelles…
En faisant des recherche sur le net, j’apprends que ce cultivar est une variété HF1 spécialement conçu pour répondre aux attentes des clients, avec un bon rendement au cœur de la saison et dont la culture sous bâche facilite grandement la pousse… mais il sera donc inutile de garder les graines… botanic® aurait pu l’indiquer sur le packaging… bien sur c’est fait en toute conscience. Par contre j’apprends que les semences proviennent d’une société française GAUTIER. Je tombe même sur le PDF vantant les mérite de ce melon JENGA HF1. (voir Page 4)
Conclusion : C’est bien le logo de certification AB sur le packaging mais on aurait aimer la mention HF1 !
L’année prochaine, j’achèterais des graines de variétés anciennes (dont le charentais) et des semences de qualité (ferme Sainte Marthe par exemple). Malgré que les variétés anciennes ne soient pas autofertile et qu’il faille les “moucher”, on peut d’une année sur l’autre produire ses propres semences, les adapter à son biotope et son terrain et éviter l’achat de 5€20 les 3 melons à botanic® par exemple pour des melons certes de compétition mais €+++ !
Carré C (jardin du Loucascarelet 2018)