Les maladies observées sur mes poiriers cette année 2017, sont relatées dans la vidéo suivante, présentant la rouille grillagée, la fumagine et le coup de chaleur de juin 2017.
Chaque année, durant l’été, des tâches oranges apparaissent sur les feuilles de mes poiriers. Ensuite, au revers de la feuille, des tumeurs véruqueuses se développent. Enfin, (mi-Aôut, fin d’été) des excroissances coniques sur les tumeurs libèrent des spores… Les poiriers ont chopé une maladie crytogamique : la rouille grillagée.
Je pensais initialement que cette maladie cryptogamique était d’autant plus virulente si on arrose trop son arbre. Du coup je n’ai presque pas arrosé les doubles-U. RÉSULTAT poiriers ont souffert d’un manque d’eau et j’ai retrouvé pas mal de feuilles sèches sur l’arbre.
Juin 2017 a été un mois record (record de chaleur)… De plus, les doubles-U, ont été plantés le long de la longrine du mur, côté “Allée de Provence”, par une entreprise paysagiste, mais les trous de plantation étaient bien trop petits : Les racines n’ont trouvé que peu de place. Ces deux facteurs, ont provoqués un coup de chaleur, surtout sur le poirier pourtant le plus à l’ombre du mûrier platane… (j’avais réduit une charpentière l’hiver dernier). La sècheresse apparente gagne (au 19/07/2017) la moitié de ce double-U mais également la charpentière du poirier double-U, de gauche.
Je pensais les feuilles malades mais je n’ai rien vu sur le Net, à par des clichés identiques parlant de coup de chaleur :
NB : la température a grimpé à 37,2 degrés lundi 12 juin, en Avignon, un record ! Alès, la ville la plus chaude de France, en juin 2017… et moi qui ait voulu pas arroser !!!
J’ai trouvé des vidéos complétant mes observations cette année :
Conseil pour limiter les maladies sur mes fruitiers pour mémoire :
L’an prochain, je vais redoubler d’effort sur les points suivants :
- Automne, après la chute des feuilles : Ramasser les feuilles, nettoyer le pourtour de l’arbre (le sol clean !).
- Anti maladie d’hiver (tuer les œufs d’insectes à base d’huile végétale (huile de lin) ou de chaux (blanc arboricole mais il est conseillé de ne pas l’utilisée tous les hivers).
- Avant l’éclatement du bourgeon : bouillie bordelaise. Après fructification : pièges aux phéromones.
Bouillie bordelaise : Mode d’emploi, faire sa bouillie bordelaise soi-même :
Pourtant cette année, je m’étais donné du mal, mais il faut savoir que si on a des genévriers dans les environ (et c’est le cas pour moi avec la garrigue et les jardins de particuliers tout autour de chez moi… il y a d’ailleurs “l’allée des genévriers à Rochefort du Gard” pas loin du tout.
Pour une bonne récolte voilà le travail fait cette année (et l’hiver dernier) :
- Taille trigemme,(article dans DZprod Jardin) ; (vidéo externe bien expliquée sur YOUTUBE… à voir)
- Traitement au blanc arboricole,
- Taille en vert,
- Piège phéromone (une seule pose (en Avril 2017), j’aurais renouvelé le piège (2 fois) car il ne dure que 4 à 5 semaines… s’eut été mieux !…. Pour l’instant (mi-juillet) je ne note pas de trous dans les fruits…. en espérant qu’un seul piège suffise….
Les feuilles malades avaient été ramassées… mais les genévriers environnant (vecteur primaire de la maladie) m’amèneront toujours la rouille grillagée…d’une année sur l’autre…
On résume les 3 facteurs pertubateurs d’une récolte réussie en 2017 :
- La rouille grillagée,
- la fumagine (via les punaises Tigre),
- la sècheresse record.
Remarque : les pommiers ne sont pas attaqués par la rouille grillagée du poiriers. Ils peuvent choper la rouille grillagé également mais ce n’est pas le même champignon…
Le cognassier : Idem, il chope la rouille grillagée et comme le pommier, le champignon est spécifique. Par contre, contrairement aux poiriers, le cognassier présente la maladie sur les feuilles mais surtout sur les coings qui stoppent littéralement leurs croissances. Je n’ai à ce jour encore pas récolté de coing…
Merci pour toutes ces informations. La rouille grillagée est très fréquente sur les poiriers