Un essai de jus. Je remarque que gustativement la pastèque ne se prête pas au mélange… Le but étant de montrer que la peau peut tout comme la chaire se convertir en jus : C’est une façon d’augmenter la teneur en vitamine d’un jus. En effet, la peau contient une forte concentration de vitamine : il est bien souvent dommage de la jeter !!!
Ce jus recycle :
la peau (et ses vitamines) de la pastèque,
les fanes des carottes que l’on jette sinon systématiquement,
les peaux, le jus et les pépins de tomates que l’on jette également bien souvent lorsque l’on prépare des tomates,
les pommes piquées par les insectes tombées au sol avant maturation et les pommes rachitiques surnuméraires. Avant l’achat de notre extracteur, je jetais ces pommes au compost. Aujourd’hui, elles passent à l’extracteur et les résidus solides sont donnés aux poules. Du coup la faune du compost à moins à manger !!!!
Depuis l’achat de l’extracteur, je jette moins au compost, me nourris de jus riches en vitamines et minéraux, optimise mes récoltes en recyclant avantageusement (nourriture pour les poules) que ne pourrait le faire un simple compostage.
Nota Bene : On peut faire un jus uniquement avec les résidus de tomates mondées et évidées sans avoir d’extracteur, avec une simple passoire et une maryse. Voir l’article sur le sujet.
et un morceau de gingembre, du curcuma en poudre et quelques pilules de spiruline !
Le jus est un peu sucré mais très doux et agréable à comparer au jus fait avec les fanes de betteraves. Sans les fanes, le jus est plus facile à boire par les néophytes. De plus la couleur rouge soutenue est appétissante !!!! Merci Sandryne pour les dosages et la préparation de ce jus du Dimanche.
Nous avons économisé…. enfin nous nous le sommes acheté : Notre extracteur de jus !
Le but :
regénération et reminéralisation,
optimisation de la production de fruits et légumes grâce à la consommation des parties usuellement jetés au composteur (fanes de radis, betterave, etc….)
achat de fruits et légumes déclassés, (bien souvent plus sucrés mais à moitié prix !!!)
consommation de plantes sauvages en jus vert,
utilisation des résidus en aliment pour poules,
si pas de poule, les résidus sont mis au composteur (ou lombricomposteur) avec une cinétique de dégradation augmentée de part la finesse du broyage des résidus,
Notre premier jus “recyclage-optimisation” : betterave, asperge, carotte et un peu de gingembre.
Le but était d’optimiser la récolte de betterave crapaudine du bac “Edika‘s portail”. C’est après le visionnage d’un post Youtube de http://regenere.org/ que j’apprends que les fanes de betterave peuvent se consommer…. Alors j’essaie.
J’obtiens un jus avec les fanes de betterave d’un superbe vert. Après filtration, je le conserve dans une bouteille en verre.
J’ai acheté des asperges blanches made in France. Je n’hésite plus à les peler et ce fortement. Du coup, je ne jette plus les pelures et les réserve pour le jus…. en plus des fanes de betteraves.
Je complète la recette, content d’avoir d’une part recycler les pelures d’asperge (plus vite que ne l’aurait fait mon composteur !!!) et d’autre part optimiser ma récolte de betterave en destinant à la consommation les fanes de betteraves. J’ajoute donc, des carottes, trois fines tranches de gingembre et quelques graines germées.
Rentabiliser la totalité d’un légume (racine & feuillage) en jus, c’est optimiser la peine que l’on s’est donné au potager !!!!
Une chose me chagrinait pourtant : Si la production de jus est relative, la production de résidus est importante…. La solution anti-mal-au-coeur : Rentabiliser également les résidus de l’extracteur de jus. S’il on ne peut pas “RÉDUIRE” la quantité de résidus solides lors d’une extraction, on peut travailler sur d’autres pistes. Cet article présente quelques idées pour RECYCLER et RÉ-UTILISER ces dits résidus solides, exempts de leur jus.
Cuisiner les résidus, afin de les incorporer dans des quiches, pizzas, sauces etc… cela paraît comme une évidence mais d’un côté si on fait un jus, c’est surtout pour profiter des ses vertus nutritives mais aussi nettoyantes pour les intestins. Manger ensuite les fibres longues des résidus apparaît alors comme une aberration (quoique j’ai déjà lu certains articles vantant les mérites de savoir cuisiner les épluchures (avec le but de réduire les déchets et non par soucis d’optimisation nutritive car les déchets sont souvent cuits ou recuits avec perte nutritionnelle par thermolyse !!!…)). Mieux vaut-il chercher une autre solution….
Destiner les résidus de l’extraction au compostage. En effet, ses résidus, déjà finement broyés, vont se décomposer très vite….
Une variante de la solution ci-dessus est d’utilisé les résidus comme paillage aux pieds des légumes ou des fruitiers…
Destiner les résidus aux POULES ! Une super idée : c’est une façon d’obtenir des protides à partir d’ hydrocarbonates. De plus, les résidus de l’extraction restent une source importante minérale et fortement nutritive pour les poules. Nettement meilleur que du pain sec… (avec l’avantage d’un coût carbone égal à zéro ! Pas d’énergie utilisé pour la transformation du pain, ni pour le transport…)
Une autre idée : Merci de vos commentaires, j’en laisserais trace ICI : N’hésitez pas à poster de nouvelles pistes…
Développement de l’idée n°4 : Préparation nutritive pour les poules.
Suite à l’extraction, on peut donner les résidus aux poules (cochons, etc…). En plus de l’orge germée, hautement nutritif, les poules sont plus qu’heureuses lorsque je leurs apporte un pain 100% végétal composé d’un mélange de fruits et légumes passés à l’extracteur.
Evolution chronologique d'un jardin d'un particulier et de jardins partagés associatifs (Asso LA JARRE ÉCOCITOYENNE) à Rochefort du Gard.