Les poules, c’est du travail mais aussi pas mal de satisfaction. Elles rentabilisent le potager et je les considère, comme certains insectes, comme des auxiliaires du jardinier amateur.
Quand je dis “Ma poule”, c’est plutôt la poule de Lise….
Le phénomène est récent : elle ne quitte plus le nid où l’ensemble des poules ont l’habitude de venir pondre. Elle se dé-sociabilise et reste cloitrée dans le poulailler et couve des œufs non-fécondés au lieu de se joindre aux autres à l’extérieur…
Quelle chance d’avoir un peu d’espace pour un poulailler…. j’adore les poules.
Pour un peu plus de fun, consulter ce post avec le clip ci-dessous :
Encore un prétexte pour quelques photos souvenirs.
Lorsque je suis au jardin, juste à côté du poulailler, ces coquines ne me quittent pas yeux : Elles savent bien que si je déterre un vers de terre, une limace etc…. je leur jette : c’est alors la bagarre et à la plus rapide des trois !!!! Il y a donc trois poules, une cou-nu et deux rousses.
Je leur amène friandises pour oiseaux du ciel, et des déchets végétaux issus de mon extracteur de jus.
Elles me reconnaissent quand elles me voient arriver…. j’en suis certain.
Juillet 2015 : canicule ! Les poules se font des nids de poules improvisés à l’ombre, sous les double-U. L’endroit est à l’ombre mais aussi souvent arrosé lorsque je change l’eau des abreuvoirs, je vide le surplus aux pieds des arbres. Du coup la terre aux pieds des arbres est fraiche, les poules l’ont vite remarquer…
Merci Sandryne, pour le don de bidons alimentaires de 5 litres.
Premier prototype : Le bidon est coupé en deux dans le sens de la hauteur. On obtient deux récipients d’égale contenance (2.5 litres). Les poules ont tendance à patauger dans le récipient. L’eau est salie très rapidement et la température l’eau devient vite importante dans la journée.
Remarque : les poules lèvent le bec au ciel afin de faire glisser l’eau jusqu’à leur gosier. On pourrait croire qu’elles se gargarisent avec délectation !
Deuxième prototype : Je découpe un des côté à la disqueuse (on évite ainsi de se blesser avec un cutter, couteau ou autres objets tranchants ). On obtient un récipient ouvert de 5 litres. La capacité doublée permet un développement d’algues moins rapide. L’abreuvoir est également plus haut et les poules ont moins tendance à tremper leurs pattes et pourrir l’eau !
Troisième prototype : Le bidon n’est pas découpé mais troué afin d’inclure des tétines (style goutte à goutte : dripping system !). J’ai trouvé les tétines spéciales volailles sur un site Chinois (4.7€ les 10, transport compris !).
Pour moins d’un euro, on obtient un double abreuvoir que l’on peut suspendre à l’ombre.
Je vais installer un abreuvoir près du poulailler (à l’ombre) et un autre sur le parcours (à l’ombre également). Le problème que je suppute et le nettoyage difficile des abreuvoirs-tétine lorsque l’eau virera et que les algues se développeront…. Un autre problème sera d’habituer les poules à s’abreuver avec les tétines. Je placerai les tétines à hauteur de têtes des poules : Voir la remarque faite à propos de l’image du prototype 2. Les poules s’hydrateront avec plus de facilité avec ce système : elles prendrons vite le plis, à mon avis…
Quatrième prototype : Pas encore réalisé, celui-ci répondra au problème du nettoyage des récipients-tétine. Il me faudra découper le haut du bidon sur 4 à 5 cm. Inclure les tétines toujours au même endroit sur le fond du bidon. La partie découpé de 5cm (avec le bouchon) servira de capuchon, retourné sur l’ensemble du système une fois mis en place.
Les poules ont maintenant des récipients assez grands pour ne pas voir l’eau tournée dans la journée ! De plus l’eau est à porter de bec, plus de gymnastique du cou fastidieuse.
Un autre avantage est de pouvoir administrer aux poules un médicaments sous forme liquide, si besoin.
Le fond trouée d’une poubelle m’a permis de penser à une solution de recyclage…. Avec une disqueuse, j’ai détouré le fond troué en partageant la hauteur en deux cylindres.
Un peu de sable de chantier, un peu de cendre, une pelle, une pioche et nous voilà prêt pour mettre en place les deux bacs…. pour le bien-être de nos poulettes !
En attendant le recyclage des cendres des premiers barbecues, il est possible d’ajouter une poudre insectifuge antiparasitaire (puces, poux et acariens) : Produit certifié à base d’extrait naturel comme vous le présentent nos poulettes sur le cliché ci-dessous !
Le 22/04/2016 : Presque un an après, il faut avouer que le bac ne plait pas aux poules. Je ne les ai pas vu une seule fois dedans. Il faudrait le placer à l’ombre… C’est à l’ombre que je voie souvent les poules s’épouiller. Les nouvelles poulettes quant à elles préfèrent la fraîcheur du compost sous les fruitiers !
Elles m’ont certainement entendu lorsque je parlais à Lise de bientôt introduire ma jeune poulette Rousse… Je pense maintenant qu’elles complotent quelques chose pour lui souhaiter la bienvenue, façon traquenard !!! Déjà un peu vexées par la présence de la Coucou de Rennes qui leur pique en quelque sorte leurs grains quotidiens, elles ne comptent plus se laisser faire comme ça !
Achat de ma seconde poule : un poussin roux provenant de Botanic, Saint Anthelme, le 30/04/2015
Je vais la garder trois semaines avant de l’intégrer aux autres poules rousses et cou-nu du Loucastarelet. Je les garde le soir à l’intérieur, dans une serre “Modul’O” haute. Dans la journée, les deux poules gambadent librement dans le jardin, sous la surveillance des chats…
Ma chatte noire a l’instinct protecteur : elle chasse les autres chats du cartier top curieux. Elle calme également les ardeurs de notre autre jeune chat roux qui à tendance à jouer “chache-chache” et “touche-touche”.
En attendant d’être intégrées au poulailler du Loucastarelet, elles ont eu la visite de Lise, trop impatiente de faire leur connaissance.
Nourriture :
Aliment complet granulé pour basse cour “Démarrage Dindon-Pintade”
Graine germée d’orge et de blé taillées au couteau
insectes, jeunes feuilles, salade, fraises etc… trouvés dans le jardin,
reste de table et de préparation culinaire (noix de coco, feuille d’endive, carcasse de poulet, etc…)
Le 09/05/2015 : l’agrandissement du poulailler au Loucastarelet est terminé, les poulettes peuvent alors y être intégrées, sans être mélangées autres adultes qui risquent de les becqueter…
Le 11/05/2015 : C’est à 19 heures 30 que j’emmène les poules au poulailler du Loucastarelet. 2 heures après : catastrophe ! Les poules ont trouvé une issue, se sont introduites chez le voisin et ont rencontré le chien. Bilan : la petite rousse est blessée. Le voisin est intervenu temps avant que la “coucou de Rennes” ne soit elle aussi amochée. La blessure à l’aile droite et certainement à la patte va condamner ma pauvre bête…. Je décide de ne pas abréger ces souffrances et de laisser faire le temps….
Le 31/05/2015 : La poulette est complètement rétablie mais toujours en convalescence à la maison. Tant qu’elle passe à travers les mailles du grillage de l’extension du poulailler, je la garde à la maison… pour engraissement !
Elle dévore tout, et réclame sans cesse de la nourriture : même les chats sont sollicités !
Fin juin réintroduction de ma poulette dans l’enclos. Avant, elle avait toujours de la nourriture dans sa gamelle. Maintenant, les autres lui raflent tout !
Elle comprend qui lui faut faire sa place au plus vite. Pour l’instant elle adopte des stratégies d’évitement !!!
D’une part fuir les dragons et de l’autre fuir le soleil brûlant : c’est pas évident. Ce qui ne tue pas, rend plus fort…
Préparation du Travail : Février – Mars – Avril 2015. La préparation du travail revient simplement à l’enlèvement de plusieurs tonnes de cailloux formant un cercle de 2m de diamètre sur un mètre de hauteur. Après une trentaine de passage à la déchèterie…
Les travaux : Fin Avril et début Mai. Après le creusage d’une mini-tranchée, un ferraillage puis la pose de deux rangs de parpaing en incluant des poteaux d’angle, il ne reste plus que d’imaginer un portillon facile d’emploi.
Le 09/05/2015 : Fin du gros œuvre.
Le 10/05/2015 : Fin des travaux… Mes poules vont donc être accueillies dans ce nouvel espace, tout en herbe (à comparer au désert de l’autre parcelle constituant le primo-poulailler).
Le 11/05/2015 : C’est vers 19 heures que les poulettes sont lâchées… Le soir tombé, elles ont trouvé un passage en hauteur (cf la palette afin d’empêcher ce passage). Elles ont trouvé le chien du voisin…. La petite poulette rousse a été salement amochée…(elle est en convalescence à la maison). La poule “Coucou de Rennes” va bien….
Au 13/05/2015 : Cette espace en herbe est également appréciée de Lise…
Au 01/08/2015 : Un panorama fait depuis le poulailler.
Achat : Botanic Saint Anthelme, le 20/04/2015. Sacrifiée le 27/01/2018.(755 jours, 175 semaines)
Aussi bonne pondeuse que la race “rousse fermière” que je connais déjà car j’en ai eu 10 lorsque j’habitais Lirac.
D’après le site : http://poules-club.com
La Coucou de Rennes est une race ancienne originaire de Bretagne. Réputée pour sa chair au léger goût de noisette, elle retrouve sa place d’honneur dans de nombreux restaurants Bretons. C’est dans les années 1980, qu’une poignée d’éleveurs passionnés l’ont sauvée de l’oubli et perpétuent la race dans la conformité de son standard en collaboration avec l’ Écomusée du Pays de Rennes. Une association a été créée : le Club National des Éleveurs de Volailles de Races Bretonnes. Les œufs de la Coucou de Rennes sont d’une jolie couleur tirant sur le roux. Assez rustique, bonne poule fermière polyvalente (œufs et chair), elle est également très jolie avec son plumage coucou.
Le 23/04/2015 : Je viens de finir un abri de fortune, à l’intérieur de l’abri à bois. Mais pour l’instant je la garde à la maison. C’est dans la maison, qu’en se baladant, la Coucou a fait la découverte d’elle même !!! C’était drôle à voir. Il me semble qu’elle n’aime pas rester seule : il me faudra lui trouver une compagne avant que je ne la transfère au poulailler du Loucastarelet.
la poule se reconnait-elle dans le miroir
Voir la vidéo de la découverte du soi pour une poule (l’effet miroir) :
Le 07/11/2016 : Cela fait une semaine qu’elle a perdu sa copine la Roussette mais les balades dans le jardin lui remonte le moral.
Le 18/11/2016 : Les températures sont encore au dessus des moyennes. La “coucou de Rennes” est la seule a perdre ses plûmes. On en trouve une poignée chaque jour en ouvrant le poulailler ! La poule (nait en Mars 2015) a aujourd’hui 19 mois. Je suis rassuré : La perte de plûmes est naturelle. J’ai controlé la peau et le plûmage, il y a un peu de peaux desquamente mais pas de trace d’acariens, de poux ou autres…
Il faudra augmenté sa ration de nourriture et augmenter le taux protéinique des apports plus importants en protéines et en calcium. Augmenter les doses de tourteaux de soja, de tournesol, de colza, de la viande, du poisson… leur donner plus de pois cassés, de lupins, de féveroles. Pour le calcium, du fromage, des orties séchées, des coquille d’huîtres broyées…
3.109g (après avoir été ébouillantée 2 min dans une eau à 55°c, puis déplumée), on en tire le poids du plumage sec : 170g, (soit 5% du poids total de l’animal),
Part de l’animal qui servira à faire la bouillon (Tête, trachée, poumon, cœur, gésier et un peu de gras) : 400g,
1.8 Kg : Poule prêt à cuire, (sans les abats),
Part des tripes et autres parties jetées après le vidage : 540g, soit 16% du poids total.
2 à 3 litres de bouillon aromatique et dégraisser ( à utiliser pour toute sorte de recette : sauce blanche + soupe vermicelle + déglaçage des sucs (cf réaction de mayard), etc…
Part total de la poule qui sera consommée : 51% sans les abats, ou 63 avec les abats.
Ne pas oublier que la poule “au pot” produit également 2 à 3 litres de bouillon !
Mon astuce : garder 50% du bouillon pour y faire fondre les cartilages de l’ensemble de la carcasse que je réserve à cette effet. Je broie et casse les os grossièrement que je dépose au fond de ma cocotte. Après une réaction de mayard, je déglace au bouillon dégraissé (pour dégraisser un bouillon, il suffit de laisser le bouillon refroidir puis la nuit au réfrigérateur pour enlever la graisse qui s’est figée et surnage)…
Evolution chronologique d'un jardin d'un particulier et de jardins partagés associatifs (Asso LA JARRE ÉCOCITOYENNE) à Rochefort du Gard.