C’est un Un auxiliaire, c’est un ravageur ? Juste un observateur….

Insectes auxiliaires ou ravageurs, maladies cryptogamiques ou autres, traitements des problèmes liés aux insectes ou maladies… c’est ici.
Iule, est le nom vernaculaire d’un Myriapode Diplopode (c’est à dire que chaque segment porte deux paires de pattes) à corps cylindrique, proche du mille pattes.
Ils sont détritivores, se nourrissent de débris végétaux, feuilles mortes, champignons et de fruits.
Le iule se roule en spirale pour se protéger des prédateurs.
On a vu certaines années le iule pulluler, au point de devenir une nuisance lorsqu’il vient squatter les habitations.
Heureusement c’est un animal totalement inoffensif, contrairement à d’autres myriapodes, carnassiers, qui possèdent des forficules, c’est à dire de puissants crochets à venin, attribut des Myriapodes.
Lorsqu’il est inquiété par un prédateur, l’iule se roule en spirale pour se protéger. Il peut parfois sécréter des substances répulsives (benzoquinoneset hydroquinones) qui laissent sur la peau des taches de couleur jaune-orangé et parfois une odeur acide. Ces taches disparaissent spontanément, en une semaine. Certaines personnes peuvent réagir à ces sécrétions, les réactions vont de légères rougeurs à l’urticaire.
L’utilisation de ce moyen de défense variant selon les espèces, pour celui-ci en photo (un, il n’a sécrété aucun liquide mais se comporte de deux façons : soit il se tortille frénétiquement, soit, il se met en boule et ne bouge plus.
Chez les Diplopodes, chaque mue apporte, suivant les groupes, un nombre plus ou moins grand de nouveaux anneaux. Par exemple 4 ou 5 pour les Julidas (iules comme celui sur le cliché ci-contre), 2 à 4 pour les Polydesmida (polydesmes), un seul pour les Glomerida (gloméris). Chaque anneau porte deux paires de pattes. Donc, plus il est vieux, plus le diplopode a de pattes, jusqu’à 89 paires.
Élevage : cf Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Julida
L’élevage des iules se popularise petit à petit. L’élevage est relativement simple et la plupart des espèces s’élèvent de la même façon, comme dans un terrarium garni de matières végétales : feuilles mortes, bois mort, humus…, en veillant à garder une humidité et une aération suffisantes ainsi qu’en évitant les interstices au niveau du couvercle qui seraient rapidement mis à profit…
Nota bébé : Si chez moi en trois ans il a remplacé le pullulement des araignées rouges, c’est que l’ensemble de mes bacs sont en permaculture et qu’une couche de 20 à 25 cm au fond de chaque bac est composée de bois morts en cours de décomposition… ???
Peu médiatique car peu présente en France.
D’après : http://aramel.free.fr/INSECTES11ter.shtml :
Ordre des RAPHIDIOPTERES :
Concernant la Raphidie sur mes deux clichés : il s’agit d’une femelle (Raphidia cognata) reconnaissable à la longue « tarière » (organe de ponte) prolongeant l’abdomen !
Plus de détails sur la page : http://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?f=33&t=94254
Après quelques recherche, la sauterelle (et non le criquet qui possède des antenne courtes) visible dans le cliché ci-contre est une jeune sauterelle verte. Voir l’article pour plus de Détails. Noter que la femelle possède une tarière (ovipositeur), courbée vers le bas et pouvant mesurer 3 cm d’où son surnom : la sauterelle à sabre ! Ses antennes peuvent mesurer 3 fois la longueur du corps !
Son régime alimentaire fait d’elle un auxiliaire comme un nuisible (elle mange les jeunes pousses) au jardin. En effet, celle-ci est carnassière :
Est-ce le fait d’avoir planter des patates cette année ou est-ce le fait de rechecher des insectes pour l’étude et alimenter ce blog : j’ai l’impression d’en voir d’avantage cette année !!! En tous cas, ma chatte régule la population de sauterelles adultes car elle les chasse avec une joie sadique !!!
Nota béné : La grande sauterelle peut mordre douloureusement mais elle n’est pas particulièrement agressive. Mieux vaut éviter de l’effrayer, de la tenir dans le creux de la main, poing fermé, car c’est la morsure quasi assurée (du mâle en particulier).
Acteur de l’opération en 2014, j’espère réitérer en 2015 pour le dixième anniversaire de l’opération que ce soit auprès de Bota ou dans le monde associatif.
Je suis fier d’avoir participé.
Le Bilan 2014 de l’opération Semaine pour les alternatives aux pesticides (dans une nouvelle fenêtre)
Je possède le Certiphyto2018 qui m’a permis de participer à cette opération. Il n’y a pas d’autres évènements comparables en France et au niveau international !
Remerciement JF Bret, Valéry Jalmain, Jean-Michel Lambertin et le CFPPA de Carpentras.
Les moyen de luttes en 1921 ressemble étrangement aux moyens de luttes alternatives actuelles. Il est très intéressant que de jeter un oeil sur la page : http://www7.inra.fr/opie-insectes/1921agri-p.htm , on y trouve :
Cette page rassemble l’ensembles des ravageurs, dessins et moyens de lutte mais les préconisations de lutte sont scrupuleusement recopiées, sans plus.
A voir : La page s’ouvre dans un nouvel onglet :
Cette page est hébergée sur le site de l’INRA.fr
Moyen de lutte :
en Hiver, puis dès février et toute au long de l’année :
Voir l’article du GRAB d’Avignon sur le sujet : ( LES MOYENS DE LUTTE !)
http://www.terrevivante.org/353-le-psylle-du-poirier.htm
Psylles adultes et larves sur la sauge :
Sur le cliché ci-contre on peut voir les psylle dans leurs différents stades :
On voit également une fourmis récoltant le miellat (exsudat sucré des larves de psylles)
Enfin, il est à noter les feuilles malades sur le bourgeon floral de sauge (tâches brunâtres caractéristiques de la dégradation bactérienne (gram -) transmise par les psylles lorsque ceux-ci s’alimentent de la sève des plantes)
Attaque de Psylles sur le figuier saison en 2014 :
Voir l’article complet : Psylle sur Figuier
Dans mon jardin, les abris doivent être en contact avec les végétaux souffrant d’attaques de pucerons ou d’escargots.
Les perce-oreilles sont bons grimpeurs, le pot peut-être surélevé mais à proximité de leur nourriture. Il faut donc déplacer les pots, fonctions de la localisation des attaques.
Il existe bien des sites pour vous conseiller sur les procédure et conseils de fabrication de ces simples et peu coûteux abris. Voila un lien de chez Bota : Conseil pour Installer un abri à perce-oreille.
Cette page est une simple présentation de ceux déjà mis sur site. La pertinence de la géolocalisation sera faite avec le temps et l’observation.
Si c’est n’est pas un palace quatres étoiles pour les insectes alliés du jardinier !!!! C’est le « couvent des minimes » pour les insectes !!! Top la classe, quoi ! Si les abeilles squattent cette demeurent, elles risquent de faire du « MielVita » !
Les insectes attendus pourraient être :
Petits insectes Homoptères, piqueurs, suceurs, s’attaquant à pratiquement tous les végétaux. Ils font partie de la famille des Flatidés et sont récemment apparus en Europe (vers 1980). Les Cicadelles blanches ou Cicadelles pruineuses sont d’origine américaine et mesurent à peine un centimètre. Elles protègent leurs œufs et les larves par des sécrétions cireuses et fibreuses blanches. Les larves se développent à la mi-mai et vivent sur la face inférieure des feuilles, puis les adultes apparaissent en juin. Elles aspirent la sève avec leur appareil buccal et produisent une cire blanchâtre avec du miellat qui favorise l’apparition de la fumagine. Elles ne sont pas résistantes au froid, mais avant de disparaître, elles déposent leurs œufs dans les interstices du végétal.
La lutte chimique se faisait avec de bons insecticides pour cochenille. Il fallait faire trois traitements et attendre une semaine entre chaque application.
La lutte biologique se réalise avec l’insecte Neodryinus typhlocybae (Importé des usa pour lutter contre la cicadelle blanche : voir le document PDF ci joint : http://www2.sophia.inra.fr/perso/fauvergue/publications/malausa03.pdf).