SODIPA lien plastique creux pour lier ses arbres fruitiers sans les blesser ! Environ 10€, la bobine de 1KG. Les liens durent plusieurs années, assez longtemps pour s’apercevoir qu’il faille les refaire sans constater aucune blessure ou meurtrissures. L’étranglement provoqué est minimisé par la flexibilité du lien : le fil plastique s’allonge pour accompagner l’augmentation du diamètre de la branche qu’il lie.
Bref, j’ai bien fait d’investir dans cette bobine de fil plastique creux, elle es finalement économique et plus qu’efficace.
NOTA BENE : Pour bien lier une branche il faut faire un tour complet autour de la branche, puis la lier au support. Cela évite les frottements latéraux et permet au lien “d’avoir du mou” lorsque la branche va augmenter en diamètre…
Exemple de réalisation de palissage :
Poiriers double U (voir l’article concernant la chronologie du poiriers, (cf Williams double U, ou Delbard d’Automne double U ou Duchesse d’Angoulème :
Palissage du pommier double U Delbard Tentation et du pommier palissé en fourche (essai à partir d’un petit pommier en gobelet mal formé, palissé en forme de fourche).
Dans notre régions aux vents violents, je pense que les liens réalisés pour fléchir et courber les charpentières sont un peu justes… Par contre, les liens pour maintenir les branches aux supports (palissage en bois) ne doivent pas permettre de flottements latéraux. Le palissage n’est pas en fil de fer mais en tasseaux de bois (27/35 ou 27/27). Le frottement provoqué sur des tasseaux risquerait d’abimer les branches, plus que si les branches avaient étés conduites sur un palissage en fil de fer. Il faut donc bien veiller à plaquer les branches sur le support en tasseaux.
Remarque concernant les anciens liens en fil méttalique : J’ai remarqué que les liens métalliques qui étranglent et pénètrent le bois à en être phagocyté, provoque comme des tête de chats juste au dessus de l’étranglement. Le diamètre de la charpentière au dessus de l’étranglement est bien souvent supérieure au diamètre de cette branche juste au dessous de l’étranglement. WAROUM ! Je n’ai pas fait assez de biologie végétale pour comprendre ce phénomène…