trop arroser – développement racine horizontale – preuve par carottage

Trop arroser induit un système racinaire de surface !

Étude cas : une pelouse vieillissante envahie par du chiendent.

But : Le semis d’une nouvelle pelouse.

État des lieux : La pelouse se trouve aux abords d’une piscine. En plein soleil, les semences pour refaire la pelouse seront donc choisies en fonction de ce paramètre. La surface engazonnée de 50m² profite de 5 asperseurs et d’une irrigation journalière en plein été.

Constat après un carottage sur 25cm de profondeur :

Carottage vieille pelouse envahie par du chiendent - analyse du sol - association la jarre écocitoyenne_
Carottage vieille pelouse envahie par du chiendent – analyse du sol – association la jarre écocitoyenne_

Les racines du chiendent ont pris possession des 5cm de terre noirâtre laissant une terre hyper compacte plus en profondeur (terre de couleur beige claire). Les éléments nutritifs se concentrent en superficie : la couche arable est peu profonde (1). La couche mois riche (2) est très compact. La présence de turricule dans la couche (1) est peu importante voire inexistante : cela prouve que cette couche de sol est délaissée par les lombrics de surface. On trouve cependant quelques lombrics de gros diamètre (lombrics de profondeur) mais les galeries sont très peu nombreuses.

Conclusion : Afin de réaliser un nouveau semis pour une pelouse « spécial terrain sec et ensoleillé » il faudra :

  1. bien extirper les adventices (qui se résume aux chiendents),
  2. à la grelinette, ameublir le sol en laissant la couche superficielle (de 5cm) riche en éléments nutritifs sur le dessus,
  3. nourrir la terre avec un apport de compost (sur 10cm au moins)
  4. Bien arroser les 2 premiers mois lors du semis… et ensuite plus modérément afin d’induire un développement racinaire plus en profondeur,
  5. Tondre la pelouse une fois bien implantée, régulièrement.
Trop arroser induit un système racinaire de surface - association la jarre écocitoyenne
Trop arroser induit un système racinaire de surface – association la jarre écocitoyenne

Conseil : arroser un bon coup 1 fois, plutôt que modérément plusieurs fois.

Ainsi la terre ameublie en profondeur ( action mécanique par la grelinette + bon arrosage) sera propice au développement racinaire. L’enfouissement de compost incitera les plante à aller cherche leur nourriture plus profond. On espère ainsi que la couche noirâtre preuve de richesse du sol sera dans le futur au moins doublée… et que les lombrics et la  vie du sol en sera augmentée.

NB : En apprendre plus sur le système racinaire (page Wikipédia assez complète)

On rappelle les fonctions des racines (qui ne se limitent pas à « apporter de l’eau à la plante !!!) :

  • absorption de l’eau et des nutriments du sol,
  • ancrage au sol,
  • accumulation de réserves,
  • support d’associations symbiotiques,
  • dé-colmatage du sol,
  • création de sol,
  • communication.

MOOC permaculture

Les MOOC sont des cours en ligne sur une plateforme d’apprentissage… gratuit !

Quoique l’on puisse faire des dons, cet outil est gratuit. Les cours permettent de changer sa vision du monde en nous donnant les outils pour devenir acteur du changement.

Cette page est un « reminder » des vidéos intéressantes. Mon premier module de cours pris sur le tard est la conception en permaculture. Ah, le grand mot médiatique ! Souvent réduit à la conception d’un carré potager, la permaculture est pour moi, une philosophie de vie !

 

Outils Web pour travailler collaborativement : Dé GOOGLE-isons Internet !

Merci Iñaki pour ce lien : https://degooglisons-internet.org/liste

On y trouve des logiciels libres de droit comme des outils pour travailler collaborativement.

Lors de notre réunion du 31/12/2018, j’avais émis le besoin de trouver de l’aide, afin que l’on puisse échanger et construire ensemble le devenir de l’association… Ces outils devrait permettre d’échanger et travailler collectivement sur :

  • calendrier des événements,
  • sondage afin de construire ce calendrier,
  • Etc…

Reste plus qu’à tester… il faut que je trouve le temps…  Help.

Suivi Bacs de la serie F (en fibre de terre) 2018

Deuxième année de vie pour ces bacs en fibres de terre (garantie 2 ans, non gélif). Le passif de ces bacs au nombre de 8 : voir l’article « Suivi Bacs de la série F, 2017 »

On rappelle le nommage des bacs sur cette image qui date de l’année dernière :

Bacs fibrés - Série F - jardin de quartier - Association JARRE à Rochefort du Gard - 02-02-2017
Bacs fibrés – Série F – jardin de quartier – Association JARRE à Rochefort du Gard – 02-02-2017

Le 02/02/2018 : Nettoyage des bacs… il ne reste que quelques plantes aromatiques et les plants d’origan qui reprennent de la vigueur.

Transplantation laitue blonde de Paris bac f4 -5-7-8 - jardin urbain allée du pébrier - rochefort du gard - 02-02-2018
Transplantation laitue blonde de Paris bac f4 -5-7-8 – jardin urbain allée du pébrier – rochefort du gard – 02-02-2018

F7 et F8 : repiquage de 10 à 12 laitues « blonde de Paris ». Derrière F7,  les oignons rouges renaissent spontanément (ils avaient végété car planter trop tardivement mais les voilà hâtifs maintenant). Attention, cette variété à tendance à monter en graine rapidement : il faudra en laisser 2 ou 3 pour la montée en graine mais aussi récolter les autres pour en profiter en salades !!!

Repiquage de laitues blondes de Paris F4 et F5
Repiquage de laitues blondes de Paris F4 et F5

 

Sécateur FISKARS P90 – coupe fil métallique – vigne et bois vert – DZprod Jardin

Un super sécateur semi-pro : le sécateur FISKARS P90. Nickel pour la taille en vert, taille des fruitiers et de la vigne. On peut changer la lame sans avoir à racheter un sécateur entier !

Sécateur P90 Fiskars - ref 111967 - DZprod Jardin
Sécateur P90 Fiskars – ref 111967 – DZprod Jardin

Sa spécificité est de pouvoir couper les fil métalliques de petits diamètres, lors du travail (en janvier et février) de vérification des attaches des végétaux sur leurs tuteurs ou palissade.

Lame de rechange sécateur P90 Fiskars - ref 111967 - DZprod Jardin
Lame de rechange sécateur P90 Fiskars – ref 111967 – DZprod Jardin

Ce sécateur, est en prêt, au sein de l’association : Faites votre essai, puis faites en l’achat à botanic®, Saint Anthelme !

Sécateur FISKARS P90 - coupe fil métallique - vigne et bois vert - DZprod Jardin
Sécateur FISKARS P90 – coupe fil métallique – vigne et bois vert – DZprod Jardin

FISKARS aime que ses clients puissent garder leurs sécateurs longtemps, en plus de la garantie, il propose des sécateurs dont vous pouvez en faire l’entretien et la réparation : La lame peut donc être rachetée sous la référence : 111967.

Logogramme sécateur P90 Fiskars - ref 111967 - DZprod Jardin
Logogramme sécateur P90 Fiskars – ref 111967 – DZprod Jardin

Ce sécateur est le favori de DavidZ, jardinier de DZprod Jardin et président de l’association La JARRE Écocitoyenne à Rochefort du Gard.

Pour l’entretien de son sécateur, pensez à l’achat du Kit d’entretien (réf 110990).

Kit d'entretien FISKARS pour faire perdurer le tranchant de vos outils de coupe !!!
Kit d’entretien FISKARS pour faire perdurer le tranchant de vos outils de coupe !!!

Sachez cependant que si vous en faites l’essai, nettoyez et essuyez simplement le sécateur entre chaque végétal (pour ne pas transmettre de maladie de l’un à l’autre). En ce qui concerne le graissage et l’entretien du tranchant de la lame, DavidZ se chargera de cela… Merci de votre compréhension.

Entretien tranchant des lames et sécateurs FISKARS (Kit d’entretien) – Dzprod Jardin

Si on veut conserver le tranchants de ses outils de coupe, il faut acheter un kit d’entretien (huile et outils d’affutage) qu’il faudra utiliser après un bon nettoyage à grande eau et un essuyage parfait afin de prévenir de toute oxydation.

Le kit d’entretien FISKARS, qualité prix et le plus intéressante : on y trouve un livret iconique de conseils, une lame diamant et un flacon d’huile.

Lime diamant et le flacon d'huile pour l'entretien des outils tranchants FISKARS
Lime diamant et le flacon d’huile pour l’entretien des outils tranchants FISKARS

Sur ne net, on ne trouve pas le livret PDF de conseil même sur le site de FISKARS ! J’ai donc décidé pour mémoire de scanner ce livret super bien fait : aucun Blabla (à l’antipode de ce que je fais !!!) que des dessins iconiques porteur de sens et de conseil. D’ailleurs tous les icônes de FISKARS sont super bien faits : j’adore !

Cliquer sur les images pour les agrandir :

Suivant les observations des dysfonctionnement lors de l’usage de l’ outils procéder au nettoyage, l’affutage et huiler votre outils !

observation des disfonctionnements - entretien outils de coupe FISKARS
observation des dysfonctionnements – entretien outils de coupe FISKARS

Selon votre outils choisir entre le process d’entretien n°1, n°2 ou n°3

Choix de process 1 2 ou 3 pou entretien outils de coupe FISKARS
Choix de process 1 2 ou 3 pour entretien outils de coupe FISKARS

Selon votre outils de coupe, choisir entre un angle d’affutage de 25, 30 ou 45° d’inclinaison :

Planche entretien outils de coupe FISKARS - affutage 25 30 ou 40 degre
Planche entretien outils de coupe FISKARS – affutage 25 30 ou 40 degres

Le 03/07/2018 : Usage détourné de l’huile. Graissage d’un vérin de haillon de coffre de voiture !!!

Traitement d’hiver des arbres fruitiers : pourquoi ?

Cet article explique l’intérêt d’un traitement à base d’huile insecticide plus ou moins naturelle (comparatif entre une huile végétale « fertiligène », une huile minérale « Algoflash » (dans le but de réduire la pression des ravageurs latents (sous forme larvaire) pour les fruitiers dans les jardins de particuliers, effet insecticide) et un traitement à base de bouillie Bordelaise (sulfate de cuivre et sulfate de fer), (dans le but de réduire la pression des champignons pathogènes, effet fongicide).

On achète et  utilise (par pulvérisation) l’huile minérale dans l’espoir d’une belle production. Mais est-ce judicieux ? L’impact (faune/flore/utilisateur) est-elle à considérer ? Qu’elle est le bénéfice-risque. Faut-il concevoir que le laisser faire (Masanohu Fukuoka), favorisant la bio-diversité et l’attente d’une réponse à la pression ravageur par la nature elle-même et les auxiliaires, va être la « panacée » évidente  contemporaine.

En lisant bien les étiquettes et en prenant le temps de l’investigation, je me rends compte que rien n’est évident…

Traitement hiver fruitier - Algoflash Naturasol - DZprod Jardin
Traitement hiver fruitier – Algoflash Naturasol – DZprod Jardin

Premier abord, le packaging (clic sur l’image pour l’agrandir) donne le gage d’un produit « AB ». Pour grand nombre de néophyte « AB » c’est BIO cool !

Il est vrai qu’en une ou deux décennies, les exigences européennes en terme de production en « AB » et utilisation des produits phytopharmaceutiques, ont poussé les industriels à revoir leur packaging :

Un bon point pour Algoflash : Un mode d’emploi et une page pleine concernant les précautions d’emploi sont visibles (quoique cachés, au verso de l’autocollant détachable) au dos de l’emballage. Certes , la multiplicité des précautions d’emploi fait réfléchir sur la nécessité de l’utilisation du produit mais aussi relativiser sur le bénéfice de produire ses propres fruits, même avec un rendement médiocre.

On rappelle simplement que l’essentielle des vitamines sont présentes dans la peau des fruits. L’utilisation d’une huile insecticide pendant la période de fructification et tant que les fruits sont sur l’arbre n’est pas judicieux ! Il est alors recommandé d' »éplucher vos fruits »… une aberration !

Mon conseil : Multiplier la diversité dans votre jardin. Poser des hôtels à insectes. Traiter le moins possible. Cette préservation va assurer la réponse des coccinelles et autres auxiliaires lorsque nécessaire. Ramasser les feuilles des fruitiers évitera la propagation fongique d’une année sur l’autre. Vérifier le tuteurage et l’état général de vos arbres… Enlever les bois morts, cicatriser les plaies naturelles ou de taille. Poser des bandes de glu, des pièges à phéromones… de chez Algoflash NATURASOL, mais traiter le moins possible…

ATTENTION : Ses huiles sont des INSECTICIDES ! La nature des insecticides chimiques de synthèse, n’est pas détaillée mais bien réelle :

  • évidente chez Algoflash mais floutée : 817 g/l d’huile de vaseline (issue de la pétrochimie), on donne ici une indication en masse/volume. On parle ensuite que cela représente « 94% (m/m) », c’est à dire une indication en poids/poids. La majorité des utilisateurs (pour les jardins amateurs, donc non professionnels des traitements phyto) se laissent à conclure à la très grosse majorité d’une huile paraffine. La masse molaire de la vaseline étant grande par rapport à celle de l’insecticide le rapport (m/m) apporte confusion entre volume et masse. NB : formée essentiellement d’alcanes, de formule générale (CnH2n+2) avec C<25 de la vaseline. Or, en comparant avec quelques molécules insecticides les plus communes, on remarque qu’ils ont une masse volumique bien moindre… Conclusion si 94% (m/m) pouvait être transposée en (m/v), on aurait non pas 6% (m/m) d’autres substances insecticide – Acaricide et émulsionnable mais un taux significatif, je pense supérieur à 10%, ce qui rend l’affaire significative. On rappelle qu’en terme statistique, une donnée inférieure à 10% peut être considérée comme « négligeable ». Par contre, en chimie organique et surtout lorsque l’on parle de concentration de produits phytopharmaceutiques, un petit pourcentage peut s’avérer « signifiant ». Est-ce la une sorte de manipulation pour rassurer le consommateur (comme le préconise la directive 834/2007) (cf points 9, 22, article 12 a) g) ; article 16, article 23 2) ; concernant un règlement vieux de 11 ans !
  • Chez FERTILIGENE, l’huile végétale insecticide est à base de colza (et non issu de la pétrochimie).

La période d’emploi conseillé chez Algoflash est de trois mois supérieure à celle de Fertiligène car il appuie l’argumentaire commercial également sur l’effet anti-cochenilles (au détriment des recommandations concernant les effets néfastes sur la faune auxiliaire et la production de fruits sains… en ajoutant une « période conseillée » pendant les périodes de récolte d’août – septembre et octobre).

On regrette que sur le mode d’emploi et les conseils de l’un ou de l’autre on ne trouve pas celui de faire un traitement à base de bouillie Bordelaise (fongicide) en complément de celui à base d’huile végétale insecticide. Complémentaire mais moins nocif pour la faune et l’applicateur (quoique préjudiciable (bio-accumulation dans les sols) à la dégradation mycorhizienne et donc à la bio-disponibilité des éléments nutritifs de la patchamama !

Très bon lien : Produits de traitement en agriculture biologique, voir en page 3 « la nature, mode d’action, caractéristique, toxicologie, écotoxicologie, formulation, condition d’emploi et les perspectives réglementaires concernant l’huile telle que celle de chez Algoflash, comparée en page 4 de l’huile de colza comme celle de chez Fertiligène !

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En surfant sur le sujet, je tombe au final sur un article qui résume mes conclusions  :

Les traitements ne sont pas systématiques, soyez responsables face à ces méthodes et adaptez vos pratiques aux besoins de votre jardin. Pour ce, l’observation de vos cultures sera votre meilleur allié.

Quand vous traitez vous tuez tous les insectes (nuisibles et utiles), il est donc important de ne traiter qu’en cas de besoins car les colonies d’insectes utiles mettent plus de temps à se repeupler et vous sont indispensables à la pollinisation et à la régulation des nuisibles.

J’ajoute également que le traitement au pulvérisateur peut s’avérer néfaste si toutes les précautions d’utilisation ne sont pas respectées !!!

Dans le doute : Abstient toi !

Cône d’abattage ou de sacrifice (gratuit) D.I.Y pour les volailles

L’idée de créer mon propre outil afin de donner la mort proprement à mes poules pondeuses « à la retraite » est vite venue après avoir essayer sans…

C’est assez traumatisant de chérir une poule et au final lui-donner la mort en s’y prenant mal… On peut laisser la poule vivre sa retraite et avoir « une belle mort » mais on peut également, lorsqu’elle ne pond plus guère (voir l’article suivant), rentabiliser sa poule… en la cuisinant, avec respect et un savoir faire culinaire que l’on s’efforcera de produire afin d’honorer sa mémoire.

Sans cône d’abattage, la poule se débattra et vous aurez du sang sur 2m à la ronde, vous aurait également du mal à inciser proprement l’animal et le sentiment d’être un bourreau inexpérimenté…

Avec le cône de sacrifice :

  • l’incision et plus facilement réalisée (en prenant soin de pincer le bec de la poule et en tirant un peu sur son cou),
  • Toujours en maintenant le bec, le sang peut-être recueilli, proprement, dans un récipient contenant quelques goutte de vinaigre. On pourra préparer une recette oubliée depuis que les poules sont enmenées systématiquement à l’abbatoir : « la sanguette ».
  • l’animal rend son dernier souffle très rapidement.

On peut acheter le cône d’abattage, cela coûte une quarantaine d’euros pour deux cônes de diamètres différents vous permettant le sacrifice de caille comme de poule de bon poids.

Cône d'abattage Ø d'entrée 28,5cm - Ø de sortie 10cm - hauteur 40cm + son réducteur (Pour les volailles plus petites - Ø d'entrée 21cm - Ø de sortie 8,5cm - hauteur 28cm)
Cône d’abattage Ø d’entrée 28,5cm – Ø de sortie 10cm – hauteur 40cm + son réducteur (Pour les volailles plus petites – Ø d’entrée 21cm – Ø de sortie 8,5cm – hauteur 28cm)

Ils existe d’autres modèles sur le net pour des prix similaires.

On peut le fabriquer soi-même, en bois (mais pour des raisons d’hygiène), je ne suis pas fana. De plus celui-ci fixé sur le mur imposera le nettoyage du mur !!!

Saignoir en bois issu de l'autoconstruction
Saignoir en bois issu de l’autoconstruction

Il est vrai que le cône ressemble beaucoup à ceux de la DDE : les cône se signalisation des travaux sur la voirie.

Mon idée de saignoir, est une idée D.I.Y et également R.R.R, fait MAISON et avec le re-emploi du bidon de 10 litre en polypropylène à usage alimentaire (une fois vidés de leur contenu alimentaire, ma femme me les ramène de son boulot,  où elle y vend des alcools : sinon, ils sont jetés…

Quelques découpes, à la disqueuse… un bon nettoyage.. le ré-emploi d’un manche à balai… (astuce pour suspendre le tout) et en plaçant ou non, un chiffon autour de l’animal, on arrive aisément à l’introduire dans le bidon.

Cône abattage sacrifice - saignoir -fabrication maison - gratuit - DZprod jardin
Cône abattage sacrifice – saignoir -fabrication maison – gratuit – DZprod jardin

Ce système a ses avantages :

  • on peut suspendre le cône grâce au manche à balai et procéder au sacrifice, un peu où on veut…
  • On peut ainsi recueillir le sang, en ajustant la hauteur…
  • Prix de revient : 0€,
  • Temps de mise en œuvre rapide (10 minutes),
  • l’dée « d’empreinter » un cône de signalisation à la DDE s’estompe radicalement !!!
Saignoir fabrication Maison - cône d'abattage - poule - DIY et RRR - vue de dessus
Saignoir fabrication Maison – cône d’abattage – poule – DIY et RRR – vue de dessus
Saignoir fabrication Maison - cône d'abattage - poule - DIY et RRR - vue de dessous
Saignoir fabrication Maison – cône d’abattage – poule – DIY et RRR – vue de dessous

Par l’orifice du bas, on attrape le bec afin d’orienter la tête hors du trou… on peut alors procéder au sacrifice… bien plus proprement, dans le respect de l’animal.

PS : Article à lire «  quand recycler sa poule pondeuse : rentabilité – durée de ponte – taux de ponte ?  » et Tuer et vider une poule de son poulailler

Également : la recette de la sanguette

Graisse silicone BERTHOUD – Entretien des pulvérisateurs à usage domestique

Si vous voulez conserver le bon état de marche de votre pulvérisation… pensez à en faire l’entretien ! Petits ou grand, votre pulvé nécessite un minimum d’entretien : un nettoyage à grand eau et le graissage des joints.

Suite à l’achat de mon nouveau pulvérisateur « TECNOMA, modèle PURE » qui accepte les recettes de purins, décoctions et autres préparation MAISON, je préfère être très rigoureux dans le nettoyage, l’utilisation et la mise en hivernage de mes pulvérisateurs en employant une graisse silicone spécifique du fabricant (Hozelock, Berthoud, Tecnoma : c’est la même Maison !!!)

Les professionnels, les agriculteurs et tout ceux qui utilisent des produits phytosanitaires ont reçu une formation et obtenus leur agrément obligatoire « le certificat écophyto » et connaissent les recommandations en terme d’usage et de nettoyage de leurs appareils pour le traitement pulvérisé.

Le particulier, quant à lui, est peu informé… et n’a pas reçu de formation… là, je m’éloigne du but de cet article qui est simplement le conseil d’entretien d’un pulvérisateur domestique (achat en grande surfaces et magasins spécialisé tel que botanic®)

Quand entretenir son pulvérisateur ?

  • après hivernage du pulvérisateur : graisser les joints avec la seringue silicone spéciale BERTHOUD (réf 219374) (quoique l’on utilise aussi le pulvé pour les traitements d’hiver (cf huile végétale pour les fruitiers juste avant le gonflement des bourgeons, afin d’éradiquer les larves hivernantes dans les anfractuosités de l’écorce…),
  • périodiquement suivant l’intensité de l’usage…
Entretien pulvérisateur - seringue silicone BERTHOUD - TECNOMA - DZprod Jardin - 27-01-2018
Entretien pulvérisateur – seringue silicone BERTHOUD – TECNOMA – DZprod Jardin – 27-01-2018

Le graissage des joints permet :

  • de conserver votre pulvérisateur plus longtemps (si vous le remisez l’hiver à une température supérieure à 5°c, sinon les plastiques et les joints thermo-moulés se dégradent),
  • une mise en pression optimale,
  • de faire des économies et préserver la planète (en limitant les rachats par manque d’entretien) !

En plus des joints, il faut également penser (mais cela est évident) à bien passer sous l’eau la buse, le porte-buse, le filtre de lance et l’ensemble de la pompe…

 

Tuer et vider une poule de son poulailler

Il vous faut :

  • du courage,
  • un minimum de savoir et de savoir-faire.

Le but : Que ce soit pour abréger les souffrances de l’animal (maladie, attaque de prédateur), pour recycler son cheptel (vieille poule en fin de ponte), pour extraire de son cheptel les coqs en surnombre ou pour se nourrir… vous risquez fortement d’être confronté au besoin de ce savoir ancestral et qui s’est perdu avec l’industrialisation !

Il est possible, si le courage vous manque, de transporter son animal, jusqu’à l’abattoir mais cela est :

  • inducteur de stress (transport, stress sur la ligne d’abattage…) pour l’animal,
  • Coûteux (Transports (*2), abattoir : autour de 5€ pour tuer, et évidée la galinette).

Le faire soi-même est un acte militant, courageux (car on a chérit son animal pendant des mois, un certain attachement c’était construit…), mais aussi respectueux vis à vis de l’animal. C’est également RESPECTER comme tirer profit de cette vie animale uniquement dédiée à votre bien-être personnel comme celui de votre famille.

Ce sacrifice possède néanmoins les valeurs fortes suivantes :

  • Réduire la souffrance animale, car vous ne consommez pas une bête qui provient de l’extérieur et dont vous ne savez rien (des conditions d’élevage comme celles d’abattage !!!)
  • Respecter la fin de vie de votre animal, (euthanasie : s’il est malade et condamné, ou souffrant (fin de vie, piquage des congénères qui résultera sur la mort de l’animal)
  • Consommer une viande dont vous maitriser la qualité (sans traitements et éventuellement Bio),
  • Réduire l’impact C02 (transport, élevage, abatage),
  • valoriser les sous produits issus de l’abattage (le sang (cf la recette de la « sanguette »), les poumons, gésier (salades), cœur (salades), trachée et glandes génitales peuvent être cuisinées… on a aussi perdu ce savoir-faire… La carcasse vous sert également à faire un excellent bouillon… Les plûmes peuvent quant à elles partir au compost (lire cet article étonnant sur la valorisation des plûmes issus de l’abattage)
  • pouvoir REMERCIER votre animal de ce qu’il vous a procuré, tout au long de sa vie… avec comme point final et bouquet final, l’excellence de sa viande !
  • peut-être également être fier de produire sa propre nourriture dans un acte militant ou de survivalisme… (en réduisant son addiction consumériste en étant persuadé des conséquences sociales, environnementales, psychologiques ou économiquement négatives… )

BREF, COMMENT PROCÉDER :

  • Isoler l’animal afin de le mettre à la diète au moins 12 heures à l’avance (le but étant de réduire les résidus dans l’appareil digestif,
  • Saigner l’animal, le soir ou tôt le matin sera moins stressant pour lui, (pourquoi saigner et non pas trancher d’un coup un seul : le but et de ne pas avoir de sang dans les muscles après la mort de l’animal et éviter la coagulation intramusculaire),
  • Utiliser un couteau hyper-tranchant, un cône d’abattage (image 1, image 2) pour volaille ( fait MAISON avec le ré-emploi d’une bouteille en plastique de 3l ou 5l ou fabriqué en bois). Égorger la poule en tranchant sous le cou à une vertèbre… soit par 2 incision à 60° de part et d’autre de la trachée… soit par une seule incision de 120° (méthode « Al Zakat » du rite Islamique). Image pour aider.
  • Plumer l’animal  : Il vous faut au mieux 3 contenants : un stérilisateur + une bassine d’eau froide + une poubelle noire de 80 litres pour le plumage. Process : Plonger 3 fois 10 secondes dans 20l d’eau très chaude produite dans le stérilisateur (55 à 58°c)  mais surtout pas bouillant : lez but et de ne pas cuire la poule avant vidage).  Plumer la poule dans la poubelle noire (les plumes enrichiront votre compost en azote). Procéder rapidement en été et refroidissez la poule en la plongeant dans la bassine d’eau froide,
  • Procéder au vidage :

Un poulet peut se cuire au four, une poule pondeuse NON !

Mieux vaut la cuire au pot… pas plus de 1h30 à 2 heures (mijoté et pas à fort bouillon, pour ne pas avoir une viande trop dure)… en suivant les conseils que j’approuve dans l’article, bien fait (et j’en ai lu quelqu’un pour comparer…) : http://chefsimon.lemonde.fr/gourmets/chef-simon/recettes/poule-au-pot–5

NB : On réservera en filtrant la marmite :

  • 3 à 3,5 litres de « fond blanc » qui est au résultat le bouillon obtenu à la fin de la cuisson,
  • Découper la poule et réserver le tout : les pièces nobles (les 2 ailes, les 2 cuisses, les blancs) et dépiauter la carcasse au mieux,
  • Avec la carcasse dépiautée, les os (que l’on récupère lorsque l’on consomme la poule au pot, et l’ensemble des cartilages que l’on récupère, on peut aussi faire un BOUILLON !  Le process ci-dessous :

Après avoir cassée et broyée grossièrement la carcasse, on fera revenir les os dans un fond d’huile (d’olive ou de coco ou de graisse de la poule si on a eu l’idée de récupérer celle-ci surnageante après une nuit au réfrigérateur de la marmite ayant servi à cuire la poule entière), …après une légère réaction de Mayard, on verse le fond blanc dégraissé que l’on avait réservé à cet effet… et on laisse mijoter tant que l’on veut… le but étant de faire fondre les cartilages encore présents sur les os… Après refroidissement et filtration, on a un bouillon de fou : Très gustatif (pour y faire gonfler des pâtes vermicelles) et bon pour le corps (dégraissé et à teneur basique grâce à la fonte des cartilages) : Voilà de quoi vous réchauffer l’âme en procurant « un effet tampon » qui va neutraliser le surplus d’acide, souvent en excès dans nos organismes d’hommes modernes stressés !

NOTA BENE : Franchement si vous faites tout cela, vous aurez une semaine de nourriture pour 2 personnes (Sanguette + poule au pot + bouillon)… soit 14 repas !

Avec l’expérience, je préfère ainsi congeler la moitié de la poule au pot + 2 litres de fond blanc. Je consomme alors la deuxième moitié de la poule au pot

Aller, un bonne soupe… et au lit !

PS : à lire également, l’autofabrication de votre « Cône d’abattage ou de sacrifice (gratuit) D.I.Y pour les volailles »

Voiraussi :

Evolution chronologique d'un jardin d'un particulier et de jardins partagés associatifs (Asso LA JARRE ÉCOCITOYENNE) à Rochefort du Gard.