Idée pour faire une limonade D.I.Y avec zéro eau gazeuse (par lactofermentation) : La fermentation naturelle et légère n’altère en rien le goût de votre limonade “HOME-MADE”
INGRÉDIENTS :
- 5 litres d’eau 500 g de sucre ( ou miel, sucre fleur de coco, Rapadura)
- une poignée de fleurs de sureau où de tilleul
- deux gros citrons bio couper en tranches
- un peu de vinaigre de cidre, (optionnel mais ajoutera du “pétillant”),
- une poignée de raisins secs ou 4 figues sèches ou mangue sèche…
- Une cuillère à soupe de riz (optionnel mais ajoutera du “pétillant”)
PROCESS :
- Mettre le tout dans un grand récipient (un bidon dont on laisse le bouchon de côté, ouvert ou un seau)
- Mélanger un peu tous les jours
- Laisser reposer environ 3 jours puis mettre en bouteille en filtrant le liquide. NOTA BENE : Les bouteilles doivent “tenir la pression”, comme pour celle conservant du Kéfir ou Combutcha) car ici aussi, une fermentation se produit. Les bouteilles sont mises sous pression. Il n’est pas rare que la limonade sautent littéralement hors de la bouteille quand on l’ouvre. Vous obtenez en effet une vraie limonade gazeuse !
VARIANTE et ARÔMATISATION (sugestion de présentation) :
Avant ou après la fermentation, on peut ajouter divers éléments qui vont venir parfumer la boisson :
- du citron en rondelle,
- des herbes aromatiques (mélisse, menthe, sauge ananas, etc…),
- un bout de gingembre frais, passé au presse-ail,
- thé infusé,
- eau de fleur d’oranger,
- eau de rose,
- lavande,
- fleur de sureau,
- canelle,
- Etc…
La recette que nous vous proposons et une vieille recette, variante des Kéfirs ou Kombutcha sans mère comme starter : Les bactéries de l’air, des fruits secs, du riz suffisent à lancer la fermentation douce en dégradant les glucides (C6H12O6 : du glucose dans la formule ci-dessous)(dont l’amidon du riz), aider par quelques goutte de vinaigre pour être dégradé, par fermentation en acide lactique lactique (CH3-COH-COOH)
L’effet du citron, en plus d’aromatiser la boisson, est un effet assainissant, afin de vectoriser la réaction de lactofermentation en privilégiant les “bonnes bactéries”, en limitant l’action des levures et champignons éventuels présents naturellement dans le mélange de fermentation, en les plaçant dans un liquide rendu alors trop acide pour proliférer à outrance.
Devant tout ce langage qui peut sembler barbare, on peut penser que l’on puisse s’intoxiquer avec cette boisson : Bien au contraire !
A part les sucres raffinés qui n’est pas nécessaire à l’organisme (car lorsqu’il en a besoin, il sait les produire tout seul, sans que l’on ai besoin de les lui en apporter de l’extérieur. On rappelle que les boissons sucrés sont acidifiante pour l’organisme…), cette boisson possède presque une valeur nutritionnelle prébiotique !
AVANTAGE :
- faire soi-même,
- limiter la production de déchet (pas de bouteilles en verre à recyclées ou de canettes jetées),
- limiter le coût de production (par rapport à l’achat de boisson gazeuse standardisées),
- c’est une façon de consommer ses herbes arômatiques du jardin !