Archives de catégorie : Insecte – maladie – écophyto

Insectes auxiliaires ou ravageurs, maladies cryptogamiques ou autres, traitements des problèmes liés aux insectes ou maladies… c’est ici.

Fonte des semis

La fonte des semis est une maladie cryptogamique (3 types de champignons  : Fusarium, Phytophthora, Botrytis) qui “coupent” les jeunes plantules à la base (au niveau du collet). Une semaine ou deux après le semis et la levée, la plante présente un amincissement tubulaire. Un noircissement de la tige est ensuite observable, puis la tige est littéralement rongée : la plante se couche, puis meurt.

Cas d’observation :

  • L’année dernière dans le grand rectangle sur des lignes entières de semis d’ haricots (le paillis en décomposition et un trop gros arrosage ont certainement permis aux champignons qui se nourrissent de matières en décomposition et se propager. La propagation est aussi faciliter par l’excès d’arrosage et des températures froides de début de saison),
  • cette année sur les plants de chou kale achetés en jardinerie !
Chou Kale lot de 3 botanic® - 08-03-2018
Chou Kale lot de 3 botanic® – 08-03-2018
motte présentant la maladie de la fonte des semis - DZprod Jardin
motte présentant la maladie de la fonte des semis – DZprod Jardin

Conseil pour la production de semis home made :

  • Attendre un peu et ne pas les faire trop tôt (les températures trop froides (t°<10°c) fragilisent les plantules qui sont alors sujettes à l’attaque cryptogamique),
  • saupoudrage de cendre (assèchement des champignons), arrosage à base de purins de prèle, décoction d’ail, purins d’ortie (action fongicide),
  • aérer les tunnels de forçage ou les cloches, contenant les godets (évitant l’humidité propice au développement cryptogamique),
  • Ne pas semer trop dru dans les terrines (ou passer des terrines en godets sans trop attendre que la plantule manque de place),
  • une fois en place dans le potager, ne pas trop arroser : on évitera que la plante produise un système racinaire en surface (elle ira chercher l’eau en profondeur et sera plus autonome). Faire de bon arrosage mais arroser moins fréquemment ?
  • ne pas utiliser les terreaux de semis contaminés, ayant déjà servi l’année passée,
  • nettoyer les godets ré-utilisés en les passant dans une solution à base d’eau de javel (et en ce qui me concerne : nettoyer les serres “calipso” et notamment le bac de récupération d’eau (en vidant l’eau stagnante))…

NB : Plus une graine prend de temps pour la levée, plus est est sujette à la fonte des semis… Plus le semis est dru, plus la contamination sera facilité.

Ainsi, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Ainsi, il faut avoir la malice, la place, l’énergie et le temps pour réaliser vos semis :

  • à 2 périodes différentes (fin mars, puis mi-Avril ou début mai),
  • à 2 endroits différents, en évitant le détrempage des semis par excès d’eau…

Enfin sachez que des actions préventives (saupoudrage de cendre de cheminée passée au tamis, arrosage avec des solutions de purins (prèle, ortie…) sont seules efficaces et que des actions curatives (une fois la maladie déclarée) n’est malheureusement pas possible : le mal est fait !

Mouche du compost : mouche de terreau ou drosophile ?

La drosophile, on connait : Facilement observable au printemps et en été lorsque l’on met un peu trop de déchets de fruits et de légumes dans le composteur… mais plus difficilement l’hiver.

Par contre, les mouches du terreau sont moins fréquentes mais tout aussi propice à se multiplier en nombre et très rapidement si les conditions optimales sont réunies…

Les mouches du terreau (image macro) ont une espérance de vie très courte (environ une semaine) donc leur souci premier est de s’accoupler et de pondre 50 à 300 œufs, à peine quelques heures après leur émergence. Les femelles, attirées par les endroits humides et riches en matière organique viennent déposer leurs minuscules œufs blanc crème (image macro) près des racines des plantes. En 6 semaines, l’œuf se transforme en larve, puis en pupe blanche à brune, et enfin en mouche. (cf lien)

J’avais construit une pile de compost très rapidement : 1m3 en une dizaine de jours en mélangeant crottin mouillé, feuille automnale et une pile de compost en maturation. Le tout mouillé à l’excès !

La constitution s’est faite un peu comme on constituerait une couche chaude (d’ailleurs elle est montée en température suffisamment pour ne pas pouvoir y tenir une main enfoncée à 30cm de fond !!! Impressionnant !)

Le délire une semaine après de voir des millions de mouche !

Vidéo du 22/01/2018 : température : +15°c !

Différentes des drosophiles, ces mouches semblent bondir comme des puces. Elles sont apparues du jour au lendemain ! Ils pondent leurs œufs sur les déchets azotés laissés à l’air libre avant d’être mis dans le composteur ou sur des fruits conservés trop longtemps à l’air libre après leur achat ou leur cueillette. Ce sont des “sciarides”.

COMMENT ÉVITER CE PHÉNOMèNE ?

  • constituer la pile de compost non pas comme une couche chaude mais peu à peu…
  • pas d’excès d’eau, moins de crottin macéré,
  • mettre une poignée de cendre par semaine (ou de potasse du commerce),
  • couvrir le dessus du composteur (carton, papier, paille, etc…)

Traitement d’hiver des arbres fruitiers : pourquoi ?

Cet article explique l’intérêt d’un traitement à base d’huile insecticide plus ou moins naturelle (comparatif entre une huile végétale “fertiligène”, une huile minérale “Algoflash” (dans le but de réduire la pression des ravageurs latents (sous forme larvaire) pour les fruitiers dans les jardins de particuliers, effet insecticide) et un traitement à base de bouillie Bordelaise (sulfate de cuivre et sulfate de fer), (dans le but de réduire la pression des champignons pathogènes, effet fongicide).

On achète et  utilise (par pulvérisation) l’huile minérale dans l’espoir d’une belle production. Mais est-ce judicieux ? L’impact (faune/flore/utilisateur) est-elle à considérer ? Qu’elle est le bénéfice-risque. Faut-il concevoir que le laisser faire (Masanohu Fukuoka), favorisant la bio-diversité et l’attente d’une réponse à la pression ravageur par la nature elle-même et les auxiliaires, va être la “panacée” évidente  contemporaine.

En lisant bien les étiquettes et en prenant le temps de l’investigation, je me rends compte que rien n’est évident…

Traitement hiver fruitier - Algoflash Naturasol - DZprod Jardin
Traitement hiver fruitier – Algoflash Naturasol – DZprod Jardin

Premier abord, le packaging (clic sur l’image pour l’agrandir) donne le gage d’un produit “AB”. Pour grand nombre de néophyte “AB” c’est BIO cool !

Il est vrai qu’en une ou deux décennies, les exigences européennes en terme de production en “AB” et utilisation des produits phytopharmaceutiques, ont poussé les industriels à revoir leur packaging :

Un bon point pour Algoflash : Un mode d’emploi et une page pleine concernant les précautions d’emploi sont visibles (quoique cachés, au verso de l’autocollant détachable) au dos de l’emballage. Certes , la multiplicité des précautions d’emploi fait réfléchir sur la nécessité de l’utilisation du produit mais aussi relativiser sur le bénéfice de produire ses propres fruits, même avec un rendement médiocre.

On rappelle simplement que l’essentielle des vitamines sont présentes dans la peau des fruits. L’utilisation d’une huile insecticide pendant la période de fructification et tant que les fruits sont sur l’arbre n’est pas judicieux ! Il est alors recommandé d'”éplucher vos fruits”… une aberration !

Mon conseil : Multiplier la diversité dans votre jardin. Poser des hôtels à insectes. Traiter le moins possible. Cette préservation va assurer la réponse des coccinelles et autres auxiliaires lorsque nécessaire. Ramasser les feuilles des fruitiers évitera la propagation fongique d’une année sur l’autre. Vérifier le tuteurage et l’état général de vos arbres… Enlever les bois morts, cicatriser les plaies naturelles ou de taille. Poser des bandes de glu, des pièges à phéromones… de chez Algoflash NATURASOL, mais traiter le moins possible…

ATTENTION : Ses huiles sont des INSECTICIDES ! La nature des insecticides chimiques de synthèse, n’est pas détaillée mais bien réelle :

  • évidente chez Algoflash mais floutée : 817 g/l d’huile de vaseline (issue de la pétrochimie), on donne ici une indication en masse/volume. On parle ensuite que cela représente “94% (m/m)”, c’est à dire une indication en poids/poids. La majorité des utilisateurs (pour les jardins amateurs, donc non professionnels des traitements phyto) se laissent à conclure à la très grosse majorité d’une huile paraffine. La masse molaire de la vaseline étant grande par rapport à celle de l’insecticide le rapport (m/m) apporte confusion entre volume et masse. NB : formée essentiellement d’alcanes, de formule générale (CnH2n+2) avec C<25 de la vaseline. Or, en comparant avec quelques molécules insecticides les plus communes, on remarque qu’ils ont une masse volumique bien moindre… Conclusion si 94% (m/m) pouvait être transposée en (m/v), on aurait non pas 6% (m/m) d’autres substances insecticide – Acaricide et émulsionnable mais un taux significatif, je pense supérieur à 10%, ce qui rend l’affaire significative. On rappelle qu’en terme statistique, une donnée inférieure à 10% peut être considérée comme “négligeable”. Par contre, en chimie organique et surtout lorsque l’on parle de concentration de produits phytopharmaceutiques, un petit pourcentage peut s’avérer “signifiant”. Est-ce la une sorte de manipulation pour rassurer le consommateur (comme le préconise la directive 834/2007) (cf points 9, 22, article 12 a) g) ; article 16, article 23 2) ; concernant un règlement vieux de 11 ans !
  • Chez FERTILIGENE, l’huile végétale insecticide est à base de colza (et non issu de la pétrochimie).

La période d’emploi conseillé chez Algoflash est de trois mois supérieure à celle de Fertiligène car il appuie l’argumentaire commercial également sur l’effet anti-cochenilles (au détriment des recommandations concernant les effets néfastes sur la faune auxiliaire et la production de fruits sains… en ajoutant une “période conseillée” pendant les périodes de récolte d’août – septembre et octobre).

On regrette que sur le mode d’emploi et les conseils de l’un ou de l’autre on ne trouve pas celui de faire un traitement à base de bouillie Bordelaise (fongicide) en complément de celui à base d’huile végétale insecticide. Complémentaire mais moins nocif pour la faune et l’applicateur (quoique préjudiciable (bio-accumulation dans les sols) à la dégradation mycorhizienne et donc à la bio-disponibilité des éléments nutritifs de la patchamama !

Très bon lien : Produits de traitement en agriculture biologique, voir en page 3 “la nature, mode d’action, caractéristique, toxicologie, écotoxicologie, formulation, condition d’emploi et les perspectives réglementaires concernant l’huile telle que celle de chez Algoflash, comparée en page 4 de l’huile de colza comme celle de chez Fertiligène !

___

En surfant sur le sujet, je tombe au final sur un article qui résume mes conclusions  :

Les traitements ne sont pas systématiques, soyez responsables face à ces méthodes et adaptez vos pratiques aux besoins de votre jardin. Pour ce, l’observation de vos cultures sera votre meilleur allié.

Quand vous traitez vous tuez tous les insectes (nuisibles et utiles), il est donc important de ne traiter qu’en cas de besoins car les colonies d’insectes utiles mettent plus de temps à se repeupler et vous sont indispensables à la pollinisation et à la régulation des nuisibles.

J’ajoute également que le traitement au pulvérisateur peut s’avérer néfaste si toutes les précautions d’utilisation ne sont pas respectées !!!

Dans le doute : Abstient toi !

Graisse silicone BERTHOUD – Entretien des pulvérisateurs à usage domestique

Si vous voulez conserver le bon état de marche de votre pulvérisation… pensez à en faire l’entretien ! Petits ou grand, votre pulvé nécessite un minimum d’entretien : un nettoyage à grand eau et le graissage des joints.

Suite à l’achat de mon nouveau pulvérisateur “TECNOMA, modèle PURE” qui accepte les recettes de purins, décoctions et autres préparation MAISON, je préfère être très rigoureux dans le nettoyage, l’utilisation et la mise en hivernage de mes pulvérisateurs en employant une graisse silicone spécifique du fabricant (Hozelock, Berthoud, Tecnoma : c’est la même Maison !!!)

Les professionnels, les agriculteurs et tout ceux qui utilisent des produits phytosanitaires ont reçu une formation et obtenus leur agrément obligatoire “le certificat écophyto” et connaissent les recommandations en terme d’usage et de nettoyage de leurs appareils pour le traitement pulvérisé.

Le particulier, quant à lui, est peu informé… et n’a pas reçu de formation… là, je m’éloigne du but de cet article qui est simplement le conseil d’entretien d’un pulvérisateur domestique (achat en grande surfaces et magasins spécialisé tel que botanic®)

Quand entretenir son pulvérisateur ?

  • après hivernage du pulvérisateur : graisser les joints avec la seringue silicone spéciale BERTHOUD (réf 219374) (quoique l’on utilise aussi le pulvé pour les traitements d’hiver (cf huile végétale pour les fruitiers juste avant le gonflement des bourgeons, afin d’éradiquer les larves hivernantes dans les anfractuosités de l’écorce…),
  • périodiquement suivant l’intensité de l’usage…
Entretien pulvérisateur - seringue silicone BERTHOUD - TECNOMA - DZprod Jardin - 27-01-2018
Entretien pulvérisateur – seringue silicone BERTHOUD – TECNOMA – DZprod Jardin – 27-01-2018

Le graissage des joints permet :

  • de conserver votre pulvérisateur plus longtemps (si vous le remisez l’hiver à une température supérieure à 5°c, sinon les plastiques et les joints thermo-moulés se dégradent),
  • une mise en pression optimale,
  • de faire des économies et préserver la planète (en limitant les rachats par manque d’entretien) !

En plus des joints, il faut également penser (mais cela est évident) à bien passer sous l’eau la buse, le porte-buse, le filtre de lance et l’ensemble de la pompe…

 

Des poules pour répandre son compost efficacement !

J’ai trouvé une idée pour facilité une des tâches hivernales qu’est l’amendement au naturel de certaines zones de culture : Utiliser les poules pour épandre son compost !

Oui, les poules en plus de vous donner de bons œufs peuvent vous aider au jardin. Malgré qu’elles aient plus l’aptitude à saccager mes semis et plantations si je ne les surveillent pas lors de mes rituels “lâcher de poules”, mes gallinettes se prêtent parfois aux travaux routiniers au jardin biologique : retourner la terre, manger la vermine, amender le terrain de leurs crottes… et aujourd’hui répartir uniformément du compost sur des zones de cultures !

Le but :

  • pour les poules : Trouver des vers et les supers larves d’oryctes,
  • pour moi : L’exploitation animale, j’exploite à fond mes poules ! Heu… ça fait un peu “Mac” ça…

Liens vers des articles connexes :
Cliquez sur les images pour aller sur l’article dédié

Larve Orycte en gros plan 18-03-2015
Larve Orycte en gros plan 18-03-2015

(voir la vidéo un peu sadique sur le gavage des poules avec des larves du compost !!!)

La vendange des poules - Jardin du Loucascarelet - 31 août 2017
La vendange des poules – Jardin du Loucascarelet – 31 août 2017
4_le bloc de sels - DZprod Jardin - 08 août 2016
4_le bloc de sels – DZprod Jardin – 08 août 2016

Lien sur les vidéos de DavidZ, puis LiseG !

poules Loucascarelet compost orycte - DZprod Jardin - 28 août 2016
poules Loucascarelet compost orycte – DZprod Jardin – 28 août 2016
Pain végétal avec les résidus Extracteur de jus
Pain végétal avec les résidus Extracteur de jus

Mouche de l’olive

04/04/2021 : Relevé de prix concernant le phosphate diammonique.

UtilisationQuantitéPrixNombre de PiègeNombre d’arbre (4piège/an)Mai-Juillet-Septembre-
11 Arbre4 sachets de 40g9€9541
2VoisinageSachet de 1,5 Kg13€8030De 6 à 10 arbres
3Inter-associativeSeau de 5 Kg28€100De 20 à 60 arbres
4Inter-communaleSeau de 25 Kg97€98500Environ 150 arbres
  1. Usage pour 1 arbre / an / adhérent
  2. Usage pour traiter les olivier de la rue : 1,5 Kg : 13€80 (soit 18€70 / Kg) : Environ 30 pièges (le but étant de produire 100Kg et de créer la cuvée “du Pébrier” hyperlocale !
  3. Usage Inter-associative (pour répondre au besoin de l’ensemble des adhérents. 5Kg : 28€ (soit 5€6 / Kg) : Environ 100 pièges
  4. Usage inter-communale (pour répondre aux besoins de l’ensemble des Rochefortais : 25 Kg : 97€98 ( soit 3€92 / Kg) : Environ 500 pièges. (campagne sur les réseaux sociaux et vente dominicale) Vente à 2 euros le piège comprenant une bouteille avec 2 doses (soit 300 bouteilles avec 80g pour un litre d’eau et 300 bouteilles convertis en pièges (trouée de 4 à 5 trous de 4mm de diamètre + bande jaune + ficelle accrochée au bouchon + manu-faction (lors d’un atelier dédié) : 2€ le lot (piège + bouteille contenant le produit (80g/l)

La CAPL Remoulins

 

2017 : Vous voulez faire des olives de bouche mais vos arbres ont toujours eu tendance à produire des olives piquées par la mouche de l’olive… Cet article propose des solutions pour lutter biologiquement contre la mouche de l’olive.

La solution la meilleure est la synergie d’action du piège PDA (piège OLIPE) et de l’attraction d’une capsule de phéromone et une pulvérisation d’une argile au kaolin.

Vu le cycle de la mouche (3 à 4 générations par an), la lutte est à renouveler toute au long du stade de développement de l’olive (de juin à Octobre).

LIRE ABSOLUMENT CET ARTICLE (site de l’afidol) afin d’en savoir un peu plus sur la MOUCHE DE L’OLIVE.

Proposer aux voisins possédant des olives des pièges… (synergie géographique d’action).

NB : Se référer aux recommandations de l’organisme afidol ICI

Le Piège OLIPE : Photolien wikipédia -coût faible – DIY & RRR – à base de PDA, sel d’ammonium phosphorique (prévoir 1kg de sel pour traiter tout le quartier, 5 pièges, 120 à 150g par piège / an, renouvellement tous les mois, 35g par piège / mois (pour 3/4 de litre H2O dans la bouteille RRR de 1,5l ). Achat en coopérative agricole ou au moulin. (voir avec cave castelas? & Soulier Éric)

Le piège à phéromone : coût important (achat en jardinerie à botanic®) car à renouveller également dans la saison mais il est interessant à en mettre un pour observer le début de l’attaque des mouches…

Pulvérisation de poudre de silicate d’aluminium (kaolin) ou argile blanche calcinée : (NB marche aussi pour lutter contre le carpocapse de la cerise et la psylle du poirier, prunier, pommier !) Voir site Ephytia. Mettre un masque FFP2 (poudre), appliquer par vent faible. Traitement à renouveler chaque 1 à 3 semaine (voir dose, application, pulvé etc… 30€/5kg…).  NB : Le kaolin est un produit foliaire utilisé contre les coups de soleil aux vergers des agrumes (cela aurait fait du bien doublement à mon poirier William cet été 2017 !!!)

Le 02/05/2018 : Lien PDF de plus de 100 pages, à lire transversalement : une thèse sur l’olivier (taille, traitement, histoire, etc… mais surtout sur les bienfaits de ses feuilles en pharmacologie…

Le frelon européen au jardin de DZprod

Rencontre avec quelques frelons européens. Cela m’a permis de faire des recherches sur le frelon européen et asiatique. Maintenant je sais les différencier. L’européen est peu dangereux : faut simplement ne pas le faire iéche… Je lui ai donc laissé manger mes plus belles pommes sans rechigner !!!

Frelon européen se régalant d'une pomme golden - DZprod Jardin
Frelon européen se régalant d’une pomme golden – DZprod Jardin

Un article rapide pour compléter ma rubrique insectes ravageur ou insectes “allié du jardinier”…
Je dois foncer au boulot donc pour l’instant je classe le frelon européen dans les 2 rubriques “ravageur” et “auxiliaire”, en attendant d’en apprendre plus…

On trouve sur le net pas mal d’article comparant les 2 frelons, la guêpe et l’abeille…

On note que le frelon européen est comme une grosse guêpe, avec une tête rouge. Le thorax du frelon asiatique est bien plus noir…

Maladies du poirier : la rouille grillagée, la fumagine (via la punaise Tigre) et autre coup de chaud

Les maladies observées sur mes poiriers cette année 2017, sont relatées dans la vidéo suivante, présentant la rouille grillagée, la fumagine et le coup de chaleur de juin 2017.

Chaque année, durant l’été, des tâches oranges apparaissent sur les feuilles de mes poiriers. Ensuite, au revers de la feuille, des tumeurs véruqueuses se développent. Enfin, (mi-Aôut, fin d’été) des excroissances coniques sur les tumeurs libèrent des spores… Les poiriers ont chopé une maladie crytogamique : la rouille grillagée.

Je pensais initialement que cette maladie cryptogamique était d’autant plus virulente si on arrose trop son arbre. Du coup je n’ai presque pas arrosé les doubles-U. RÉSULTAT poiriers ont souffert d’un manque d’eau et j’ai retrouvé pas mal de feuilles sèches sur l’arbre.

Juin 2017 a été un mois record (record de chaleur)… De plus, les doubles-U, ont été plantés le long de la longrine du mur, côté “Allée de Provence”, par une entreprise paysagiste, mais les trous de plantation étaient bien trop petits : Les racines n’ont trouvé que peu de place. Ces deux facteurs, ont provoqués un coup de chaleur, surtout sur le poirier pourtant le plus à l’ombre du mûrier platane… (j’avais réduit une charpentière l’hiver dernier). La sècheresse apparente gagne (au 19/07/2017) la moitié de ce double-U mais également la charpentière du poirier double-U, de gauche.

Je pensais les feuilles malades mais je n’ai rien vu sur le Net, à par des clichés identiques parlant de coup de chaleur :

NB : la température a grimpé à 37,2 degrés lundi 12 juin, en Avignon, un record ! Alès, la ville la plus chaude de France, en juin 2017… et moi qui ait voulu pas arroser !!!

J’ai trouvé des vidéos complétant mes observations cette année :

Conseil pour limiter les maladies sur mes fruitiers pour mémoire :

L’an prochain, je vais redoubler d’effort sur les points suivants :

  • Automne, après la chute des feuilles : Ramasser les feuilles, nettoyer le pourtour de l’arbre (le sol clean !).
  • Anti maladie d’hiver (tuer les œufs d’insectes à base d’huile végétale (huile de lin) ou de chaux (blanc arboricole mais il est conseillé de ne pas l’utilisée tous les hivers).
  • Avant l’éclatement du bourgeon : bouillie bordelaise. Après fructification : pièges aux phéromones.

Bouillie bordelaise : Mode d’emploi, faire sa bouillie bordelaise soi-même :

Pourtant cette année, je m’étais donné du mal, mais il faut savoir que si on a des genévriers dans les environ (et c’est le cas pour moi avec la garrigue et les jardins de particuliers tout autour de chez moi… il y a d’ailleurs “l’allée des genévriers à Rochefort du Gard” pas loin du tout.

Pour une bonne récolte voilà le travail fait cette année (et l’hiver dernier) :

Les feuilles malades avaient été ramassées… mais les genévriers environnant (vecteur primaire de la maladie) m’amèneront toujours la rouille grillagée…d’une année sur l’autre…

On résume les 3 facteurs pertubateurs d’une récolte réussie en 2017 :

  • La rouille grillagée,
  • la fumagine (via les punaises Tigre),
  • la sècheresse record.

Maladies poirier - rouille grillagée - fumagine due à la punaise tigre - sècheresse - 2017
Maladies poirier – rouille grillagée – fumagine due à la punaise tigre – sècheresse – 2017

Remarque : les pommiers ne sont pas attaqués par la rouille grillagée du poiriers. Ils peuvent choper la rouille grillagé également mais ce n’est pas le même champignon…

Le cognassier : Idem, il chope la rouille grillagée et comme le pommier, le champignon est spécifique. Par contre, contrairement aux poiriers, le cognassier présente la maladie sur les feuilles mais surtout sur les coings qui stoppent littéralement leurs croissances. Je n’ai à ce jour encore pas récolté de coing…

Engrais du commerce + compost : c’est trop !

Engrais du commerce + compost : c’est trop !… et cette année encore, je suis déçu.

Un retour sur expérience montre que l’énergie et le temps passé à construire des composteurs et produire du compost n’est peut-être pas la meilleure des solutions si le but est d’obtenir une terre fertile riche en biodiversité.

Le plus judicieux, à mon sens est de déposé sous le paillage les contenus des poubelles de table que l’on jetterait au composteur. Les vers de terre s’en nourriront. Les vers de terre s’y multiplierons, in situ.

Le compost est finalement le résultat de la digestion de tous les organismes qui le produisent. Introduit en terre, c’est finalement donné de la merde à manger aux organismes détrutivores !!!

De la même manière les engrais du commerce, ne donne pas à manger aux organismes qui aggradent la terre du potager.

J’ai souvent eu la main lourde en utilisant ces produits (même lorsque je pensais sous doser les engrais).

Il faut se poser la question de biodisponibilité des éléments nutritifs contenus dans le sol pour les plantes potagères. Les organismes qui produisent ses éléments nutritifs produisent également un substrat (la terre potagère) “well-balanced”, bien équilibré, permettant la bio-assimilation des éléments nutritifs. On ne peut pas espérer cela en utilisant les engrais du commerce même si les dosages en KPN sont en adéquation avec les besoins des plantes…

J’ai l’impression que l’utilisation d’engrais liquide ou en granule en plus de l’amendement avec du compost maison rend une terre potagère saturée. J’ai souvent observé après une utilisation d’engrais que mes plants produisent des jeunes fruits pollinisés qui en une semaine jaunissent sur pied, comme pourraient l’être les fruits non pollinisés.

Compost + engrais : ça ne fait pas bon ménage !!!

Mes essais se sont portés sur la culture en bac, au jardin urbain allée du Pébrier.

Algoflash Naturasol - Engrais longue durée Tomates Courgettes Poivrons - dzprod Jardin
Algoflash Naturasol – Engrais longue durée Tomates Courgettes Poivrons – dzprod Jardin

Pour les tomates ça passe encore, mais pour les haricots c’est une bêtise de ma part car ils n’ont pas besoin de beaucoup d’amendement (surtout en azote) : le feuillage a vite jaunie.

Algoflash Naturasol - Engrais universel liquide - dzprod Jardin
Algoflash Naturasol – Engrais universel liquide – dzprod Jardin

En ce qui concerne la structure sur-élevée en ballot de paille qui concentre (tomate / melon / cornichon / butternut) l’usage de l’engrais à bruler les fruits naissants ( de melon / butternut / cornichon)…

Algoflash Naturasol - Engrais universel liquide pour le potager - dzprod Jardin
Algoflash Naturasol – Engrais universel liquide pour le potager – dzprod Jardin

Je ne sais pas gérer l’utilisation des engrais commerciaux… c’est mon dernier essai, c’est décidé j’arrête !

Culture en bacs : Du grillage pour la protection des semis !

Un autre titre à cet article : Dans le cadre du RRR (Recycle / Re-use / Reduce) ou (Recycle / Re-emploi / Reduction des déchets)

Culture en bac : Un moyen de protection des semis contre les chats fouisseurs de crotte !

Bac Bois 2 - Grillage anti-chat - DZprod Jardin - 02 mars 2016
Bac Bois 2 – Grillage anti-chat – DZprod Jardin – 02 mars 2016

J’ai de la chance d’avoir pu récupérer ces bouts de grilles rigides à la déchèterie. J’ai également de la chance que les montants qui sur-élèvent le grillage s’ajustent parfaitement à la dimension de mes bacs. Il suffit d’un petit coup de disqueuse et la grille se positionnent sur les bacs en offrant un espacement entre le terre et le grillage : juste de quoi empêcher les chats de poser leur pêche !

Grillage anti-chat - DZprod Jardin - 02 mars 2016
Grillage anti-chat – DZprod Jardin – 02 mars 2016

grillage anti chat pour la protection des semis
grillage anti chat pour la protection des semis