Cet essai prendra quelques années : faire pousser un pommier à partir de pépins de pomme achetées dans le commerce.
Début Mars 2018 : une dizaine de pépins sont mis au frigo ; 20 mars en godet 6/6 ;
On est conscient que les pommiers d’aujourd’hui sont tous greffés. On verra bien ce que l’on obtiendra dans quelques années. On est également conscient que les pommes du commerce sont grosses et belles à croquer car les pommiers ont subi quelques 40 à 80 traitements avant de donner leurs fruits… on se doute bien que nos arbres destinésd à ne pas être traités ne donnera pas les fruits et bien sur pas avec le même rendement (quantité de pomme par arbres)… La curiosité l’emporte : on va essayer… pour voir. Reste à définir un endroit où accueillir les petits plants…
L’essai est fait sur la médiatique PINK LADY : une pomme de marque déposée… on se doute bien que les pépins ne donneront pas des pink lady… mais que donneront-ils ?
En me renseignant sur le net pour voir si l’achat d’un scion de pink lady est possible pour un particulier, je ne trouve une adresse et découvre également qu’il existe une association afin de promouvoir la variété Pink Lady en Europe, et je découvre qu’elle est basée à côté de chez nous :
l’Association Pink Lady® Europe
145, avenue de Fontvert
84130 Le Pontet
Le site est bien réalisé, notamment le scrolling “la pomme : du verger aux papilles”
Par contre, l’aspect commercial de cette pomme est relevée sur la page du site OOREKA, il est également une remarque sur la difficulté de produire des pommes de ce type et de sa grande fragilité face aux pucerons et autres insectes ravageurs…
Mieux vaut-il s’intéresser alors à des variétés moins commerciales, moins protégées par des ®, mais plus facile à cultiver et surtout en amoindrissant le nombres de traitements (voir sans traitement du tout !).