Le nom le plus connu de cet insecte adulte est le “Rhinocéros”. Consulter la page pour plus de renseignements : http://www.insectes-net.fr/oryctes/ory2.html : “Arrivée à maturité, et donc au maximum de son développement, la larve (lucifuge) s’enterre assez profondément (15 à 20 cm en moyenne), et elle s’aménage une loge dite nymphale. Ovoïde, très spacieuse, et plus ou moins individualisée en regard du substrat, cette loge terreuse atteint presque la taille d’un œuf (parois incluses). Le passage à l’état de nymphe, puis à celui d’adulte, se fera de l’été à l’automne, mais l’insecte dit “parfait” ne sortira à l’air libre qu’au printemps suivant, voire en début d’été.”
La durée du développement larvaire est généralement de deux à trois ans en milieu naturel. Dans le composteur, elles me permettent la décomposition de petites branches. Si le travail de fragmentation n’est pas terminé alors que le compost est mature, ce n’est pas plus mal car les fragments restants aéreront la terre lorsqu’ils y seront mélangés.
En déterrant les patates amandine du L-Tronc, je trouve mon premier Orycte adulte au bout de quatre ans ! Je suis certain que celui-ci provient de mon composte car je me souviens les y avoir enfouies sous forme de larves au stade le plus évolué, juste avant le stade nymphale.
7 ans de cohabitation et les premières larves trouvées sont maintenant d’impressionnantes mastodontes !
Voir d’autres images sur Wikimedia : http://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Oryctes_nasicornis?uselang=fr
Une petite vidéo pour bien montrer la grosseur de ces larves : Larves ORYCTE composteur DZprod
Le 18/03/2015 : Au Jardin du Loucastarelet
Ces larves proviennent des composteurs du Loucastarelet dont les piles ont été constituées depuis plus de deux ans sans avoir été retournées.
Dans la partie la plus basse du compost se trouvent ces larves d’Oryctes qui fuient la lumière le plus que possible (on dit qu’elles sont lucifuges).