Archives de catégorie : Pages de liens – conseils – en savoir plus.

Catégorie dans laquelle l’apprenant jardinier peut trouver des pages de liens (concernant les plantes, le jardin, les techniques et essais de production, etc…).

Seau de “Mélange Entretien potager” 250m² botanic®

Achat fin septembre d’un seau de 5,5l de mélange de graine.

15€95 (500g de Mulch et 375g de semences florales) / 250m² ou 7€/30m² ou 4€/10m². Conseils et entretien :
Préparez le sol. Semez à la volée. Roulez ou tassez le sol pour mettre les graines en contact avec la terre. Arrosez en pluie fine. Fauchez avant la fin de floraison, laisser sécher et enfouissez les déchets verts dans le sol.
  • 20% Vicia Sativa Omiros, (Vesce commune d’hiver). C’est une plante grimpante à la base !!!
  • 20% Medicago Sativa Plato, (Luzerne Alfalfa) (tien tien : javais déjà essayer les graines à germer… c’est de la luzerne ) Grande résistance à la sécheresse et leur richesse en protéines (TB en plante fourragère pour la production de lait)! Wikipédia Luzerne
  • 30% Phacelia Tanacetifolia Stala, (Phacelie) Wikipédia
  • 30% Trifolium Repens RD84 (trèfle blanc) Wikipedia

Après un essai concluant il y a 2 ans (voir la vidéo engrais vert d’hiver), on en a mis en 2020 dans la bande C du Jardin du Loucascarelet.

Mémo : Faire un sirop !

Quelques concentration déjà essayé en 2020 (sirop de mûre, avec l’association La JARRE Écocitoyenne)

  • [Ac citrique]=10g/l
  • [Sucre]=250g/l pour un sirop léger
  • [sucre]mûres = 350 à 400g/l (essai 2020)
  • [Épaississant Gelepessa] = de 6 à 15g/Kg
  • [Épaississant Gelepessa]mûres = 8g/l (essai 2020)

NB : Le Gelepessa est un introduire dans un liquide froid sinon ça fait des grumeaux (que l’on peut cependant dissoudre avec un mixeur plongeur !!!)

Lien vers le site le meilleur du chef : ICI

Acide Citrique : Environ 8€ les 500g ; Contribue à la conservation du produit
Boissons non alcoolisées, donne une saveur acide rafraichissante aux boissons gazeuses ou non.
Produits effervescents et boissons en poudre, limonade.
Epaississant à froid 100% naturel
Gomme de Xanthane idéale pour épaissir vos préparations de soupe, sauce, sirop, coulis
Environ 15€ les 500g

Le blanc-mangé (dessert provençal génial)

La récolte a lieu à 2 moment distincts dans l’année :

  • Mai-Juin : Amandes fraiches (en vert),
  • Septembre : Amandes sèches.

Il est pénible d’enlever la bogue sur les amandes en vert alors que les amandes de septembre présente une bogue ouverte, voir tombée au sol, ne laissant que l’amande sur l’arbre (ce qui facilite la récolte et l’obtention de l’amande de l’amande)

  • 250g amandes entières
  • 250g de sucre en poudre,
  • 25cl de lait,
  • 7 feuilles de gélatine,
  • 50cl de crème liquide 30%
  1. Broyer les amandes. Dans une casserole faire chauffer les amandes + lait + sucre + feuille de gélatine une à une.
  2. Fouetter le demi-litre de crème.
  3. Mélanger à la maryse 1.+2. Mettre la préparation dans un moule unique ou dans des ramequins individuels, 7 heures au réfrigérateur.

Voir 19min à 22min, les carnets de Julie, Saint-Rémy de Provence :

Extrait de l’émission : Les Carnets de Julie – Vallée des Baux de Provence
(cf de 39 à 44ième minute)

Pression de la mouche de l’olive en 2018

L’an dernier, en 2017, nous avions pressée une huile de super qualité : En effet, c’était une fastueuse année en terme quantitatif et qualitatif (été caniculaire qui a réduit le nombre de mouche de l’olive adulte). Cette année, 2018,  l’absence d’hiver rigoureux, un peu d’humidité quand il ne fallait pas et autres facteurs… feront une huile d’olive, un moins bon millésime.

A Savoir : Toute les années, on retrouve dans les paniers de récolte, des olives piquées, c’est inévitable… Que l’on place des pièges, que l’on traite… il y a toujours une pression plus ou moins forte de la mouche de l’olive.

POURQUOI CET ARTICLE ?

Ceux qui n’ont jamais cueilli d’olive  dans le but des les amener au moulin, n’ont jamais eu la surprenante expérience de voir des larves de mouche de l’olive. La vidéo ci-dessous va donc en surprendre plus d’un !!!

NOTA BENE : La larve dans le fruit se développe. Une fois tombée au sol (le fait d’avoir une larve dans le fruit accélère d’ailleurs la chute des olives), la larve ressent que le fruit est inerte : c’est le signal pour sortir et trouver refuge dans les premiers centimètres de terre, sous l’arbre. C’est ainsi, sous forme de pupe qu’elle passera l’hiver pour se métamorphoser dès février de l’année suivante…

IL Y A DONC TOUJOURS DES OLIVES PIQUÉES amenées au moulin : C’est normal & NATUREL. Par contre plus la proportion d’olive est piquée, plus la qualité de l’huile en sera impactée : En mettant la pulpe de l’olive au contact de l’air et des déjections de la larve, les dégâts de mouche conduisent à une altération de la qualité de l’huile, facilement détectable au goût et par une augmentation de l’acidité, de l’indice de peroxyde et du K 232.

Lien super intéressant pour en savoir plus :

http://afidol.org/oleiculteur/mouche-de-lolive/

VOS OLIVES SONT PIQUÉES :

Il ne sera pas possible de faire des olives de bouche.
Par contre, la récolte fera une huile d’olive très appréciée.

La pression de la mouche de l’olive est naturelle… plus ou moins forte d’une année sur l’autre…

Pour des arbres BIO, il faut accepter de la pression soit plus forte… d’avoir un peu plus d’acidité dans notre huile… mais zéro PESTICIDES !

Ce message est diffusé par l’association La JARRE Écocitoyenne de Rochefort du Gard qui travaille pour proposer une huile produite sans aucun traitement et hyper-locale ! (Vous pouvez faire une demande de réservation d’un peu de cette huile Millésimée 2018, en remplissant ce formulaire).

Psyllium et confiture ? Le test concluant !

Cet article est une aide-mémoire sur le test fait lors d’un atelier confiture au sein de l’association la JARRE Écocitoyenne, le 27/10/2018.

Le but : Épaissir une confiture.

Comme gélifiant, on connaissait :

  • l’agar/agar (une algue japonaise)
  • la pectine (de fruit usuellement la pomme, le coing, etc…),
  • la gélatine (généralement porcine) que l’on utilise pas forcément pour la réalisation de confiture mais beaucoup en pâtisserie.
  • la graine de caroube (cf additif épaississant utilisé dans les sucres pour confiture d’un Kilo que l’on achète dans le commerce)

Le test se porte sur l’utilisation de poudre de Psyllium blond bio pour son effet mucilagineux. Cette poudre provient de l’enveloppe de la graine du plantain ou Ispaghul. Après des recherches sur le net, je me rends compte que l’utilisation de “Tégumen d’Ispaghul” pour épaissir les confitures, n’est relaté que dans de très rares cas (cuisine Végan, crudivorisme, colopathie, etc…).

J’apprends que le psyllium n’est autre que le nom donné à l’enveloppe de la graine de plantain. Le plantain blond vient des indes et donne le psyllium blond (1/3 plus épaississant que son homologue plantain “de Provence”, le plantain à graine brune).

Je jardinier que je suis connais le plantain comme plante bio-indicatrice d’un sol pauvre et tassé nécessitant d’être ameubli et amendé. Je viens de découvrir que ses graines (supers petites comme une puce, d’où le nom provenant du grec “psylla”) donne le psyllium à fort pourvoir épaississant (mucilage : qui retient l’eau)

Le biochimiste que je suis, se souvient que l’effet mucilagineux qui provient de la cohésion des forces de Van der Walls des polysaccharides contenus dans l’écorce de la graine et l’eau pour former un colloïde.

Sur le Net, j’apprends aujourd’hui que le psyllium est surtout connu pour ses valeurs en pharmacopée et industrie alimentaire comme épaississant. Je me rassure alors en comprenant que l’effet “laxatif de lest” du psyllium à pour effet de faciliter le transit mais pas de fluidifier les selles (ça ne provoque pas la diarrhée mais permet une meilleur circulation). Je découvre également que certains hygiénistes utilisent le psyllium pour son effet “nettoyant” de notre tuyauterie !

TEST CONCERNANT LE CONFITURAGE :

L’essai se fait sur une la préparation d’une confiture de sureau. Le jus extrait des baies de sureau donne un liquide faible en pectine mais très riche en anthocyanes (antioxydant et polyphénols). En d’autres termes, il faudrait faire cuire la préparation (50/50, jus/sucre) trop longtemps afin de concentrer le jus et obtenir une confiture qui se tienne à peine.

Jusqu’à présent, sans aucun additif, je ne suis arrivé à faire qu’un coulis (pour faisselle ou fromage blanc). C’est à dire que le jus sucré, certes, avec une cuisson longue et l’évaporation de l’eau du jus, devient plus visqueux mais ne prend pas en masse.

TEST pour l’obtention de 15 pots type Bonne Maman (de 325ml) :

  • 3,15l de jus
  • 3Kg150g de sucre cristallisée,
  • 8 cuillères à soupe de spyllium.

PROCESS : Je réserve 500ml de jus et fait cuire dans ma bassine en cuivre le reste du jus et la totalité du sucre. Après 15 min de gros bouillon, je réduis l’induction. J’incorpore l’équivalent de 8 cuillères à soupe rase de psyllium (par précaution : j’ai passé préalablement, le psyllium au moulin à herbe (afin de le réduire en très fine poudre) dans le demi-litre de jus réservé à cet effet. Je comprends vite que 8 cuillères à soupe dans si peu de jus c’est trop. Par peur d’une thermolyse (que la cuisson fasse perdre son effet épaississant au psyllium), je décide d’incorporer quand même le bol hyper compact obtenu du mélange 500ml de jus de sureau et du psyllium en poudre.

ASTUCE : Afin d’incorporer rapidement le bloc gélifié dans l’ensemble de la masse du contenu de la bassine : utilisez un MIXER PLONGEUR !

Après 10min à gros bouillon, on peut réduire la cuisson et mettre en pot.

Résultat : Je peux appeler “confiture” et non plus “coulis” mon mélange 50/50, jus/sucre. Le lendemain j’observe que la confiture est même trop épaisse !

NOTE : Afin de réduire les coûts, dans les sucres vendus dans le commerce spécifiquement pour la réalisation de gelée ou confiture, on lit sur les étiquettes : Épaississant : graines de Caroube. Cela représente bien souvent bien moins de 1% du sachet. On trouve aussi de l’agar/agar ou de la pectine pour le pouvoir gélifiant.

Je comprends mieux la différence entre gélifiant et épaississant !

Réalisation du test : Laboratoire et atelier cuisine “DZprod Jardin”, 2 allée du Pébrier, 30650 Rochefort du Gard.

Astuce pour nourrir une tortue si on part en vacances

Pour un chien ou un chat, un poisson rouge, des oiseaux, des poules en enclos… on demande aux voisins, ou à des amis de venir les nourrir lorsque on s’absente en vacances.

Pour une tortue, cela est moins commun !

Voilà une astuce : On peut lui préparer un stock de nourriture ! La personne de confiance qui viendra nourrir les autres animaux n’aura qu’à vérifier que tout est en ordre et qu’il ne manque pas d’eau !

Pourpier à tortue repiqué en pot de 1 litre - dzprod jardin
Pourpier à tortue repiqué en pot de 1 litre – dzprod jardin

Comment faire ?

Il suffit de prélever dans la nature ou dans son potager quelques salades, scarole, ou autre adventices que les tortues raffolent (sur la photo c’est du pourpier). On les repique dans des pots de 1 litres ou directement en terre. L’astuce de garder les pots humectés en les plaçant dans une énorme soucoupe permet à la fois de proposer à la tortue un abreuvoir mais aussi de garder la nourriture tout au même endroit !

Une autre astuce plus sophistiquée est de ré-employer des mini-serres pour mettre à disposition selon les besoins de la nourriture en ouvrant tel ou tel module… (les explications sont détaillées dans un autre article dédié à cette seconde astuce ICI)

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mini-serre pour nourrir les tortues – un ré-emploi en été astucieux !

Une astuce pour ré-employer les tunnels de culture en plein été, plutôt que de les stocker en attendant l’hiver !

J’utilise et rentabilise ainsi, mes tunnels de forçage Modul’O 60 de chez Pouss’vert, MV Industrie, et cela toute l’année durant !

De plus, produire sa propre nourriture plutôt que de la faire parcourir des milliers de kilomètres : Cela vaut pour nos animaux également !

En ce qui concerne nos tortues, elles disposent là de 6 salades nouvelles à chaque fois que l’on déplace un module de mini-serre de 60cm de long.

Elle est bonne l’idée non ?

Détail en vidéo de l’idée de ré-employer ses mini-serres de forçage pendant la période d’été :

Le but étant de protéger les jeunes pousses de scarole, repiquée après le semis. A l’air libre, les tortues auraient vite fait à les manger sans qu’elles soient devenues grandes….

Ici, on enlève les modules progressivement, ce qui permet de ne leur donner que 6 salades d’un coup d’un côté… et d’en repiquer 6 autres… à l’autre bout de la lignée des mini-serres !

Trop cool !

Nota bene : la laitue et les autres salades ont du mal à pousser pendant l’été et monte vite en graine… la scarole est adaptée pour être semée en été et être manger en automne / hiver avec une bonne poêlée de lardons !

Rang de scarole pour tortue - dzprod jardin du Loucascarelet
Rang de scarole pour tortue – dzprod jardin du Loucascarelet

Une autre astuce est de ré-employer ses pots de 1 litre en repiquant des plantes adventices du potager mais qui sont très appréciées des tortues (exemple du poupier) : cf article à ce sujet.

Récolte chou Kale – couper le pieds – ne pas arracher !

Un chou Kale de sa plantation depuis son achat en jardinerie (fév 2017), jusqu’à sa montée en graine (mars 2018) et la récolte de ses graines (juillet 2018) : Comment optimiser la récolte de ses feuilles, comment régénérer sa tige pour faire tenir le plant 2 saisons !

ASTUCE : Du jardin à l’assiette pour CUISINER le CHOU KALE tout en OPTIMISANT la PRODUCTION au jardin. (voir l’article en lien ci-dessous)

Côté cuisine : un article dédié aux multiple façon de cuisiner au mieux le chou Kale “Optimiser la récolte de chou Kale” (en soupe (feuille entière), en lactofermentation, en mélange avec d’autres végétaux pour la confection de jus vert à l’extracteur (limbe des feuilles), en salade (les jeunes feuilles)).

https://blog.lajarre.fr/category/bacs-et-carres-potagers/bac-fabrice-du-murier/

protection arbres fruitiers contre les fourmis – astuce Glu

Les bandes de glu à poser autour des troncs en dessous des charpentières marchent bien… si on pense à placer un piège à glu sur les piquets des arbres (les malignes fourmis passent souvent par ce raccourci !).

Le but de cet article est de souligner qu’une fois le travail et l’achat de bande de glu fait, les années suivantes il est encore moins plus facile de protéger les arbres fruitiers des fourmis (qui entretiennent les pucerons qui se nourrissent de la sève de vos arbres).

Il suffit de remettre en peu de glu avec une bombe de glu : SUPER PRATIQUE !

  1.  Année 1 : on place des bandes de glu,
  2. Année 2 : on vérifie les liens et on applique de la glu en bombe.

Il existe aussi de la glu à appliquer au pinceau mais c’est moins facile… surtout pour les double U le long des murs !!!

Application de la glu : dès la formation des feuilles !

OUI MAIS…

Comme il y a du bon et du mauvais dans tout : pensez que si les fourmis existent c’est qu’elles ont leur utilité au jardin. Entre participer à la pollinisation (comme les abeilles, oui, oui), remuer la terre (aérateur de la patchamama) et comme Jean Renaud dans NiKITa (le nettoyeur), elles détruisent pas mal de parasites !!!!

NB : Autre façon de lutter contre les fourmis : Utilisation de savon noir pour se débarrasser des pucerons… mais cela affecte et tue également les larves de coccinelles !!!

Articles connexes :